sic! 2017 Ausgabe 6
SEVAN ANTREASYAN*

Biens virtuels et droit des marques

Cet article constitue le prolongement d’un chapitre de la thèse Réseaux sociaux et mondes virtuels – Contrat d’utilisation et aspects de propriété intellectuelle (Genève 2016; publiée sur <rs-mv.com>) qui est consacré au droit des marques en lien avec les réseaux sociaux et les mondes virtuels. Dans cet article, le champ d’étude a été étendu, de sorte à inclure également d’autres types de biens virtuels que ceux que l’on peut trouver dans un monde virtuel (soit en particulier les stickers).
Le but de cette contribution est ainsi d’analyser les questions principales soulevées par les biens virtuels en relation avec le droit suisse des marques. En particulier, cet article propose dans un premier temps une définition des biens virtuels au regard du droit des marques. L’attention sera ensuite portée sur la manière de protéger des signes distinctifs qui sont utilisés en lien avec des biens virtuels – comment les enregistrer à titre de marque? Quelle est l’étendue de leur protection? – et sur l’étendue de la protection des marques existantes qui sont enregistrées en lien avec des produits «réels» dans l’hypothèse où celles-ci seraient (potentiellement) violées par l’utilisation d’un signe similaire en lien avec des biens virtuels.
Au-delà des questions théoriques soulevées par l’utilisation de signes distinctifs «sur» des biens virtuels, cet article vise également un intérêt pratique, dans la mesure où ce type d’utilisation est voué à évoluer et à se développer davantage. [texte complet]


Dieser Artikel bildet die Fortsetzung eines Kapitels der Dissertation «Réseaux sociaux et mondes virtuels – Contrat d’utilisation et aspects de propriété intellectuelle» (Genf 2016; veröffentlicht auf <rs-mv.com>), welche sich dem Markenrecht im Zusammenhang mit sozialen Netzwerken und virtuellen Welten widmet. Im vorliegenden Beitrag wurde der Blickwinkel so erweitert, dass auch andere Arten von virtuellen Gütern erfasst werden als diejenigen, welche in einer virtuellen Welt gefunden werden (insbesondere virtuelle Stickers).
Ziel dieses Beitrages ist, die Kernfragen von virtuellen Gütern in Bezug auf das schweizerische Markenrecht zu analysieren. Insbesondere wird zunächst eine markenrechtliche Definition von virtuellen Gütern vorgeschlagen. Anschliessend wird das Augenmerk auf die Art und Weise gelegt, wie Kennzeichen für virtuelle Güter geschützt werden können – wie werden sie als Marke registriert? Was ist deren Schutzumfang? –, und auf den Schutzumfang bestehender, für «reale» Waren registrierte Marken, falls diese (möglicherweise) durch die Nutzung eines ähnlichen Zeichens für virtuelle Güter verletzt werden.
Neben der Behandlung theoretischer Fragen, welche durch die Nutzung von Kennzeichen für virtuelle Güter aufgeworfenen werden, weist dieser Beitrag auch insoweit praktische Bedeutung auf, als diese Art der Nutzung weiterentwickelt und verstärkt werden soll. [Volltext]



*  Dr en droit, avocat, Genève.

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