sic! 2017 Ausgabe 5

«Meissen». Bundesverwaltungsgericht vom 8. Juli 2016

4. Kennzeichenrecht

4.1 Marken

PVÜ 6quinquies B 2., 3.; MSchG 2 a, c. Im Gegensatz zu den Zeichen des Gemeinguts werden Grenzfälle irreführender oder gegen geltendes Recht, die öffentliche Ordnung oder die guten Sitten verstossender Zeichen nicht zur Eintragung zugelassen (E. 3.5).
PVÜ 6quinquies B 2., 3.; MSchG 2 a, c. Ein Markeninhaber muss sich die Bekanntheit einer Herkunftsangabe in der Schweiz auch dann entgegenhalten lassen, wenn die Ortschaft den schweizerischen Verkehrskreisen nur wegen des Geschäftserfolgs des Markeninhabers bekannt ist (E. 6).
PVÜ 6quinquies B 2., 3.; MSchG 2 a, c. In der Schutzverweigerungsverfügung hat das Institut den Umfang der originär ungenügenden Unterscheidungskraft einer Marke und somit den Grad der Glaubhaftmachung zu bestimmen, welche eine Eintragung erfordert. Für eine Eintragung aufgrund Verkehrsdurchsetzung spricht insbesondere, wenn die Herkunft nur aufgrund des Geschäftserfolgs des Markeninhabers in der Schweiz bekannt ist, oder wenn es sich bei den beanspruchten Waren um langlebige Produkte handelt (E. 8.3).
PVÜ 6quinquies B 2., 3.; MSchG 2 a, c. Es besteht kein vernünftiger Grund, bei der Beurteilung der Verkehrsdurchsetzung Belege von der Beweiswürdigung auszuschliessen, die zeitlich vor der Zehnjahresperiode liegen. Die Beweiserleichterung des zehnjährigen Markengebrauchs bildet keine absolute Grenze für die zeitliche Beurteilung der Marktwahrnehmung (E. 8.3).
PVÜ 6quinquies B 2., 3.; MSchG 2 a, c. Das Verständnis einer Herkunftsangabe als betrieblicher Hinweis schliesst eine gleichzeitige geografische Herkunftserwartung nicht aus, weshalb sich eine Beschränkung des Warenverzeichnisses entsprechend der Herkunftserwartung rechtfertigen kann (E. 9). [Volltext]


4. Droit des signes distinctifs

4.1 Marques

CUP 6quinquies B 2., 3.; LPM 2 a, c. Contrairement aux signes appartenant au domaine public, ne sont pas admis à l’enregistrement les signes qui, dans des cas limites, sont propres à induire en erreur ou qui contreviennent à la législation existante, à l’ordre public ou aux bonnes mœurs (consid. 3.5).
CUP 6quinquies B 2., 3.; LPM 2 a, c. Un titulaire de marque doit se voir opposer la réputation d’une indication de provenance en Suisse, même si le lieu n’est connu des milieux intéressés en Suisse qu’en raison du succès commercial du  titulaire de la marque (consid. 6).
CUP 6quinquies B 2., 3.; LPM 2 a, c. Dans sa décision refusant d’accorder la protection, l’Institut doit déterminer la portée de la force distinctive d’une marque étant à l’origine insuffisante et ainsi le degré de vraisemblance qu’exige un enregistrement. L’enregistrement opéré sur la base de l’imposition de la marque  au sein du public est en particulier justifié, lorsque la provenance est uniquement connue grâce au succès commercial du  titulaire de la marque en Suisse ou lorsque les produits revendiqués sont de nature durable (consid. 8.3).
CUP 6quinquies B 2., 3.; LPM 2 a, c. Pour déterminer si une marque s’est imposée parmi le public, il n’existe pas de motif raisonnable pour écarter des pièces justificatives lors de l’appréciation des preuves  lorsque celles-ci ont moins de dix ans. Le fait que la preuve soit facilitée pour attester de l’usage d’une marque pendant dix ans ne constitue pas une limite absolue pour apprécier dans le temps de quelle manière une marque a été perçue (consid. 8.3).
CUP 6quinquies B 2., 3.; LPM 2 a, c. Le fait qu’une indication de provenance soit comprise comme référence à une certaine entreprise n’exclut pas parallèlement de pouvoir la comprendre en tant qu’indication géographique, raison pour laquelle il peut se justifier de restreindre la liste des produits en fonction des attentes formulées sur l’origine des produits (consid. 9). [texte complet]



Abteilung II; teilweise Gutheissung der Beschwerde; Akten-Nr. B-6363/2014

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