sic! 2017 Ausgabe 5
JOEL HOCHREUTENER*

Zur dritten Äquivalenzfrage

Eine Patentverletzung liegt nicht nur vor, wenn beim Verletzungsgegenstand sämtliche Anspruchsmerkmale wortsinngemäss erfüllt sind, sondern auch, wenn ein Dritter den patentierten Gegenstand nachahmt. Der Schutzbereich wird dabei über den Anspruchswortlaut hinaus erweitert. Das Bundesgericht hat kürzlich die Praxis des Bundespatentgerichts bestätigt, dass zur Überprüfung, ob eine Nachahmung vorliegt, insgesamt drei Fragen zu stellen sind. Verneint ein Gericht mindestens eine der drei Fragen, liegt keine widerrechtliche Nachahmung vor. Die dritte Frage berücksichtigt den Aspekt der Rechtssicherheit. Denn Dritte müssen ohne unzumutbaren Aufwand beim Studium des Patents erkennen können, was erlaubt ist und was nicht. Der Beitrag untersucht die gerichtliche Anwendung der dritten Frage in der Schweiz und zieht einen Vergleich mit der Rechtsprechung aus Deutschland. [Volltext]


Une contrefaçon de brevet n’est pas seulement présente si toutes les caractéristiques de la revendication sont remplies par l’objet de contrefaçon, mais également si un tiers imite l’objet du brevet. Dans ce cas, l’étendue de la protection est élargie au-delà du libellé de la revendication. Récemment, le Tribunal fédéral a confirmé la pratique du Tribunal fédéral des brevets selon laquelle il est nécessaire de poser trois questions afin de vérifier s’il s’agit d’une imitation. Si un tribunal nie au moins une des trois questions, il ne s’agit pas d’une imitation illégale. La troisième question prend en compte l’aspect de la sécurité juridique. Car des tiers doivent être capables de remarquer lors de l’étude du brevet ce qui est permis et ce qui ne l’est pas sans un effort déraisonnable. L’article examine l’application judiciaire de la troisième question en Suisse et dresse un parallèle avec la jurisprudence en Allemagne. [texte complet]



* M.Sc. ETH Masch.-Ing. et M.A. HSG in Law, Patentanwaltskandidat.

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