sic! 2017 Ausgabe 4

«Bond St. 22 London (fig.)». Bundesverwaltungsgericht vom 3. November 2016

4. Kennzeichenrecht

4.1 Marken

MSchG 2 c. Bei der Prüfung des Irreführungsschutzes ist auf den irreführungsanfälligsten Teil des Adressatenkreises (hier: Raucher und potentielle Raucher) abzustellen, ohne dabei den Teil mit spezifischen Fachkenntnissen (hier: Zwischen- und Fachhandel) aus den Augen zu verlieren (E. 3.1).
MSchG 2 a. Eine Wortbildmarke mit einem zum Gemeingut gehörenden Sinngehalt ist nur dann als Marke eintragbar, wenn sie sich durch eine besondere Gestaltungshöhe auszeichnet; diese wird jedoch durch naheliegende Hervorhebungen und Unterstreichungen sowie durch eine Typografie, die innerhalb der tradierten Sehgewohnheiten liegt, nicht erreicht (E. 3.2-3.4).
MSchG 47 I, II, 2 c, 2 a. Der Erfahrungssatz der Herkunftserwartung, wonach bekannte geografische Bezeichnungen so lange als geografische Bezeichnungen zu verstehen sind, als nicht weitere Umstände hinzutreten, die ein solches Verständnis ausschliessen, entspricht der normativen Konzeption von Art. 47 MSchG; er gilt unabhängig von Qualitätsvorstellungen (E. 4.1-4.3, 4.5-4.5.2).
MSchG 2 c, a; VwVG 12, 13; ZGB 8; BV 29 I. Das IGE hat mit Bezug auf die absoluten Ausschlussgründe den erheblichen Sachverhalt festzustellen und die mit vernünftigem Aufwand erhältlichen Beweismittel zu erheben. Dem Markenanmelder steht es aber frei, Einwände vorzubringen und diese zu beweisen. In beiden Fällen gilt das reduzierte Beweismass der Glaubhaftmachung (E. 4.4-4.4.4).
MSchG 2 c, 2 a, 47 I, II. Die sachliche Unmöglichkeit einer Herkunftsangabe wird nur angenommen, wenn ausgeschlossen werden kann, dass die Bezeichnung eine entsprechende Gedankenverbindung hervorruft und dadurch als Herkunftsangabe verstanden werden kann, wobei nicht auf die eingeschränkte Gegend der geografischen Bezeichnung (hier: London), sondern auf das Land, auf welches die Bezeichnung hinweist (hier: Grossbritannien), Bezug zu nehmen ist (E. 5-5.1.3).
MSchG 2 c, 2 a, 47 I, II. Der Bedeutungswandel einer Herkunftsangabe im Sinne einer «secondary meaning» ist vergleichbar mit der Verkehrsdurchsetzung einer zum Gemeingut zugehörigen Marke gemäss Art. 2 lit. a MSchG, doch sind angesichts des Schutzzweckes von Art. 2 lit. c MSchG die Anforderungen an die Gebrauchsdauer und die Beweismittel höher (E. 5.3.2).
MSchG 2 c, 2 a, 47 I, II. Der Umstand, dass viele Waren einer Klasse (hier: Tabakprodukte der Klasse 34) geografische Bezeichnungen tragen, spricht nicht dafür, dass sich der Adressatenkreis an solche gewöhnt hat und somit eine herkunftsbezogene Erwartung verloren gegangen ist, sondern dass diesbezüglich die geografische Herkunft wichtig ist (E. 5.4-5.4.2). [Volltext]


4. Droit des signes distinctifs

4.1 Marques

LPM 2 c. L’analyse de l’induction en erreur doit porter sur la partie du cercle des personnes intéressées la plus sujette à être induite en erreur (en l’espèce: les fumeurs et les fumeurs potentiels), sans perdre de vue la partie des personnes intéressées ayant des connaissances spécifiques (en l’espèce: les magasins spécialisés et les intermédiaires) (consid. 3.1).
LPM 2 a. Une marque combinée consistant en un texte stylisé dont le sens appartient au domaine public ne peut être admise à l’enregistrement à titre de marque que lorsqu’elle se distingue par un certain degré d’originalité; ce seuil ne peut pas être atteint par l’utilisation d’accentuations évidentes et de soulignements ainsi que par des polices de caractères ordinaires (consid. 3.2-3.4).
LPM 47 I, II, 2 c, 2 a. La déduction reposant sur l’expérience générale de la vie appliquée aux attentes quant à la provenance, selon laquelle les indications géographiques connues doivent être comprises comme des indications géographiques, pourvu qu’il n’existe pas de circonstances additionnelles qui excluraient cette compréhension, est conforme à la ratio legis de l’art. 47 LPM; elle est indépendante de la notion de qualité (consid. 4.1-4.3, 4.5-4.5.2).
LPM 2 c, a; PA 12, 13; CC 8; Cst. 29 I. L’IPI doit établir les faits pertinents relatifs aux motifs absolus d’exclusion et collecter les moyens de preuves qui sont disponibles en engageant des efforts raisonnables. Cependant, le déposant d’une marque est libre de soulever des objections et de produire des moyens de preuve y relatifs. Dans les deux cas, le degré de preuve requis est réduit à la vraisemblance (consid. 4.4-4.4.4).
LPM 2 c, 2 a, 47 I, II. Le fait qu’une indication de provenance soit de facto impossible n’est pris en compte que dans la mesure où il peut être exclu que l’indication suscite une association d’idées et puisse de cette manière être comprise comme une indication de provenance; à cet égard, il ne faut pas se référer à la région de l’indication géographique (en l’espèce: London), mais au pays auquel l’indication géographique fait référence (en l’espèce: la Grande-Bretagne) (consid. 5-5.1.3).
LPM 2 c, 2 a, 47 I, II. La mutation de la signification d’une indication de provenance au sens d’un «secondary meaning» est comparable à l’imposition dans le commerce d’un signe appartenant au domaine public en vertu de l’art. 2 lit. a LPM, mais en raison de la finalité de l’art. 2 lit. c LPM, les exigences quant à la durée d’usage et aux moyens de preuve sont plus élevées (consid. 5.3.2).
LPM 2 c, 2 a, 47 I, II. Le fait que de nombreux produits appartenant à une classe (en l’espèce: des produits de tabac en classe 34) comportent des indications géographiques ne permet pas de conclure que le cercle des personnes intéressées s’y est habitué et que ces indications ne provoquent donc pas une attente quant à la provenance de ces produits, mais plutôt que la provenance géographique est importante (consid. 5.4-5.4.2). [texte complet]



Abteilung 2; Abweisung der Beschwerde; Akten-Nr. B-2217/2014

Fenster schliessen