sic! 2017 Ausgabe 3

«Havana Club (fig.) / Cana Club (fig.)». Bundesverwaltungsgericht vom 14. September 2016

4. Kennzeichenrecht

4.1 Marken

MSchG 3 I c. Ein Markenbestandteil (hier: «Havana» für Rum), der eine qualifizierte Herkunftsangabe darstellt, verfügt über eine schwache originäre Kennzeichnungskraft (E. 6.3.2, 7.3).
MSchG 3 I c. Demoskopische Gutachten eignen sich grundsätzlich zum Nachweis der Bekanntheit einer Marke. Das Gericht hat die Eignung des Gutachtens zu prüfen, ob es korrekt erstellt wurde und ob die Kriterien der Wiederhol-, Überprüf- und Nachvollziehbarkeit beachtet wurden (E. 8.2, 8.6).
MSchG 3 I c. Die für die Bestimmung der derivativen Kennzeichnungskraft massgeblichen Verkehrskreise (hier: Zwischen- und Detailhändler sowie Endkonsumenten über 18 Jahre) umfassen nicht nur bestehende Abnehmer, sondern auch potenzielle Nachfrager. Ein demoskopisches Gutachten ist zum Nachweis der Markenbekanntheit untauglich, wenn es diese bloss anhand der Antworten bestehender Abnehmer (hier: effektive Rumkonsumenten) errechnet (E. 4.1, 8.4).
MSchG 3 I c. Ein nach Hauptkundengruppen gewichtetes demoskopisches Gutachten ist zum Nachweis der Verkehrsbekanntheit untauglich, wenn ein Teil der massgeblichen Verkehrskreise (hier: Personen im Alter über 55 Jahren) ausgeklammert und ein anderer Teil (hier: Personen im Alter zwischen 18 und 25 Jahren) statistisch übervertreten ist (E. 4.1, 8.3).
MSchG 3 I c. Der inländische Absatz kann ein Indiz für einen intensiven Markengebrauch und damit auch für die Markenbekanntheit sein, sofern die nachgewiesene Nutzung über einen ausreichenden Zeitraum erfolgte (hier: verneint betreffend Zeitraum von 5 Jahren) (E. 8.7).
MSchG 3 I c, 15 I, 31 I. Weder die Beeinträchtigung der Unterscheidungskraft noch die Rufausbeutungsgefahr bilden im Widerspruchsverfahren zu berücksichtigende Kriterien (E. 9). [Volltext]


4. Droit des signes distinctifs

4.1 Marques

LPM 3 I c. Un élément d’une marque (en l’espèce «Havana» pour du rhum) qui représente une indication d’origine qualifiée, dispose d’un faible caractère distinctif intrinsèque (consid. 6.3.2, 7.3).
LPM 3 I c. Les sondages d’opinion sont en principe propres à prouver la notoriété d’une marque. Le tribunal doit vérifier le caractère approprié du sondage, s’il a été mené correctement et si les critères de la répétabilité, de la contrôlabilité et de la traçabilité ont été respectés (consid. 8.2, 8.6).
LPM 3 I c. Les publics pertinents pour la détermination du caractère distinctif dérivé (ici les grossistes et détaillants ainsi que les consommateurs finaux de plus de 18 ans) ne comprennent pas seulement les clients existants mais aussi les clients potentiels. Un sondage d’opinion est impropre à prouver la notoriété d’une marque s’il apprécie celle-ci exclusivement sur la base des réponses de clients existants (ici: les consommateurs effectifs de rhum) (consid. 4.1, 8.4).
LPM 3 I c. Un sondage d’opinion pondéré en fonction de groupes de clients principaux est impropre à prouver la notoriété publique lorsqu’une partie des publics pertinents (en l’occurrence les personnes de plus de 55 ans) est exclue et une autre partie (ici les personnes entre 18 et 25 ans) est statistiquement surreprésentée (consid. 4.1, 8.3)
LPM 3 I c. Les ventes intérieures peuvent être un indice d’usage intensif de la marque et par conséquent également de la notoriété de la marque pour autant que l’usage prouvée s’étende sur une période suffisante (en l’espèce niée concernant une période de 5 ans) (consid. 8.7).
LPM 3 I c, 15 I, 31 I. Ni l’atteinte au caractère distinctif ni le risque d’exploitation de la réputation d’autrui ne constituent des critères à prendre en considération dans la procédure d’opposition (consid. 9). [texte complet]



Abteilung II; Abweisung der Beschwerde; Akten-Nr. B-5653/2015

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