sic! 2016 Ausgabe 11

«Kristallnacht-Tweet II». Bundesgericht vom 4. Juli 2016

3. Persönlichkeits- und Datenschutzrecht

ZGB 28; BV 14; EMRK 10. Private können verletzende Aussagen – anders als Medien – nicht mit einem Informationsauftrag rechtfertigen; ihnen stehen hierfür aber die Meinungsäusserungsfreiheit sowie andere Rechtfertigungsgründe zur Verfügung (E. 5.2).
ZGB 28. Tweets richten sich aufgrund der für Twitter typischen Verbreitungskette grundsätzlich an die Öffentlichkeit, selbst wenn die Anzahl Follower überblickbar ist (hier: rund 300). Wer zu einem Ereignis (hier: Kristallnacht-Tweet) unter Nennung seines vollen Namens in der Öffentlichkeit Stellung nimmt (hier u.a. Zeitungsinterview), muss hinnehmen, dass darüber ebenfalls mit voller Namensnennung berichtet wird. Jedenfalls solange der Betroffene selber weiterhin die Öffentlichkeit sucht, kommt ein «Anspruch auf Vergessen» nicht zum Tragen (E. 5.3). [Volltext]


3. Protection de la personnalité et protection des données

CC 28; Cst. 14; CEDH 10. À la différence des média, les personnes privées ne peuvent pas justifier des affirmations choquantes par un mandat d’information, mais elles disposent de la liberté d’expression et d’autres motifs justificatifs (consid. 5.2).
CC 28. En raison de la chaîne de diffusion typique de twitter, les tweets s’adressent en principe à l’opinion publique même si le nombre de followers est susceptible d’évaluation (ici environ 300). La personne qui prend publiquement position avec son identité complète (en l’espèce dans une interview pour un journal) sur un événement (en l’occurrence un tweet sur la Nuit de Cristal) doit aussi accepter d’être nommée lorsque ce dernier est évoqué. Dans tous les cas il n’y a pas de «droit à l’oubli» aussi longtemps que l’intéressé lui-même cherche le dialogue avec le public (consid. 5.3). [texte complet]



II. zivilrechtliche Abteilung; Abweisung der Beschwerde; Akten-Nr. 5A_195/2016

Fenster schliessen