sic! 2016 Ausgabe 9

«Nichtige einvernehmliche kartellrechtliche Regelung». Bundesverwaltungsgericht vom 13. April 2016

7. Wettbewerbsrecht

7.2 Kartellrecht

VwVG 38, 34 I. Den Parteien darf gemäss Art. 38 VwVG aus mangelhafter Eröffnung einer Verfügung kein Nachteil entstehen. Aus Gründen der Rechtssicherheit führt nicht jede mangelhafte Eröffnung einer Verfügung zur Nichtigkeit, zumal wenn der Betroffene auf anderem Weg, z.B. per Kopie, Kenntnis von der Verfügung erlangt (E. 4.4).
KG 18 ff., 18 III, 19 I, 29 I, 29 II, 30 I; GR-WEKO 4 I. Eine einvernehmliche Regelung zur Erledigung von Wettbewerbsverstössen nach Art. 29 Abs. 1 KG ist nach Art. 29 Abs. 2 KG durch die Wettbewerbskommission zu genehmigen. Eine Zuständigkeit des Vizepräsidenten der Wettbewerbskommission ist gemäss Art. 18 Abs. 3 sowie Art. 29 und 30 KG wie auch gemäss Art. 4 Abs. 1 GR-WEKO nicht vorgesehen (E. 5.1-5.6).
KG 19 I, 29 I. Nach Art. 19 Abs. 1 KG kann ausnahmsweise bei dringlichen Fällen oder Fällen von untergeordneter Bedeutung ein Mitglied des Präsidiums zur Erledigung eines Einzelfalles ermächtigt werden. Ein das Verfahren bzw. die Untersuchung abschliessender Endentscheid ist jedoch nicht von untergeordneter Bedeutung. Ein unbestrittener Sachverhalt bzw. ein Geständnis mittels Bonusmeldung führt ebenfalls nicht zur Annahme eines untergeordneten Falles (E. 5.6).
SVKG 8 I, 8 II; KG 5 III, 5 IV, 27, 29 I. Eine vollständige Sanktionsbefreiung ist bei der Selbstanzeige nur dann möglich, wenn das meldende Unternehmen als Erstes für die Eröffnung eines Verfahrens hilfreiche Informationen liefert oder Beweismittel für die Feststellung eines Wettbewerbsverstoses vorlegt sowie keine anstiftende oder führende Rolle beim Wettbewerbsverstoss eingenommen hat. Bei der Frage der Sanktionsbefreiung ist eine materielle Beurteilung des behaupteten Wettbewerbsverstosses zwingend notwendig, weshalb der vorzeitige Abschluss der Untersuchung gegenüber einem beteiligten Unternehmen fragwürdig ist (E. 5.7).
VwVG 25 I. Sofern die verfügende Behörde nicht über eine allgemeine Entscheidungsgewalt verfügt und Rechtssicherheitsüberlegungen nicht entgegenstehen, ist der Entscheid einer sachlich bzw. funktionell unzuständigen Behörde – in casu des Vizepräsidenten der Wettbewerbskommission – nichtig. Bei zeitnaher Anfechtung einer Verfügung steht die Rechtssicherheit der Nichtigkeit nicht entgegen. Auf die Beschwerde ist nicht einzutreten, da das Anfechtungsobjekt wegen der Nichtigkeit wegfällt. Die Nichtigkeit ist im Urteilsdispositiv festzustellen (E. 5.8, 5.9, 6 und 7). [Volltext]


7. Droit de la concurrence

7.2 Droit des cartels

PA 38, 34 I. En vertu de l’art. 38 PA, la notification irrégulière d’une décision ne peut entraîner aucun préjudice pour les parties. Pour des motifs de sécurité juridique, toute notification irrégulière n’entraîne pas forcément la nullité de la décision, en particulier dans le cas où la décision est communiquée par un autre moyen, par exemple par l’envoi d’une copie de la décision (consid. 4.4).
LCart 18 ss, 18 III, 19 I, 29 I, 29 II, 30 I; RI-COMCO 4 I. Un accord amiable pour supprimer les restrictions à la concurrence selon l’art. 29 al. 1 LCart doit être approuvé par la commission de la concurrence selon l’art. 29 al. 2 LCart. Les art. 18 al. 3, 29 et 30 LCart ainsi que l’art 4 al. 1 RI-COMCO n’octroient pas de compétence en la matière au vice-président de la commission de la concurrence (consid. 5.1-5.6).
LCart 19 I, 29 I. En vertu de l’art. 19 al. 1 LCart, un membre de la présidence peut exceptionnellement être autorisé à régler un cas particulier dans des affaires urgentes ou d’importance mineure. Cependant, la décision finale d’une procédure ou d’une enquête n’est pas considérée comme étant d’importance mineure. De même, un état de fait incontesté ou une annonce de participation à une restriction à la concurrence ne constituent pas des cas mineurs (consid. 5.6).
OS LCart 8 I, 8 II; LCart 5 III, 5 IV, 27, 29 I. Une renonciation à toute sanction en cas d’auto-dénonciation est seulement possible si l’entreprise annonceuse est la première à fournir des informations permettant l’ouverture d’une procédure ou à soumettre des preuves permettant de constater une restriction à la concurrence, à condition qu’elle n’ait pas été l’instigatrice ou l’actrice principale de la restriction à la concurrence. Sur la question de la renonciation aux sanctions, une appréciation matérielle de la restriction à la concurrence supposée est strictement nécessaire, raison pour laquelle la conclusion prématurée de l’enquête à l’encontre de l’entreprise participante est discutable (consid. 5.7).
PA 25 I. Si l’autorité qui a ordonné la mesure ne possède pas un pouvoir général de décision et qu’aucune considération sur la sécurité juridique n’y fait obstacle, la décision d’une autorité qui ne dispose pas de la compétence matérielle et fonctionnelle – en l’espèce la décision du vice-président de la commission de la concurrence – est nulle. En cas  de contestation rapide d’une décision qui est faite, la sécurité juridique ne fait pas obstacle à la nullité. Le recours est déclaré irrecevable car l’objet de la contestation tombe à cause de la nullité. La nullité  doit être constatée dans le dispositif (consid. 5.8, 5.9, 6 et 7). [texte complet]



Abteilung II; teilweise Gutheissung der Beschwerden; Akten-Nr. B-5294/2014 sowie B-5332/2014

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