sic! 2016 Ausgabe 6

«Apotheke Zur Rose II». Bundesgericht vom 29. September 2015

8. Weitere Rechtsfragen

Heilmittelrecht

BGG 89 I. Ein Berufsverband (hier PharmaSuisse) hat ein schutzwürdiges Interesse an der Anfechtung verwaltungsrechtlicher Entscheide, die die Anforderungen an die Ausführung des vertretenen Berufsstands betreffen (E. 1.4.3).
HMG 26 I. Im Interesse der Arzneimittelsicherheit und des Patientenschutzes erfolgt die Abgabe von Arzneimitteln an die Konsumenten erst nach zweifacher Fachkontrolle: durch den Apotheker nach Verschreibung des Arztes (E. 2.2).
HMG 27 II a. Entstehungsgeschichte und Wortlaut sowie die laufenden Beratungen zur hängigen Revision des Heilmittelgesetzes lassen keinen Interpretationsspielraum für die Vorgabe «wenn für das betreffende Arzneimittel eine ärztliche Verschreibung vorliegt» als Voraussetzung für die Bewilligung des Versandhandels; dies gilt auch für die an sich nicht rezeptpflichtigen Arzneimittel (Kategorie C und D) (E. 4.2.1, 4.2.2, 4.2.3).
HMG 27 II c; AMV 29 II g, 26, 25. Auch beim Versandhandel von Arzneimitteln der Abgabekategorien C und D muss eine Beratung durch eine Fachperson gesichert sein; der fehlende Kontakt mit der Fachperson des Apothekers wird hier mit der Verschreibung durch den Arzt ersetzt (E. 5.2, 5.3).
HMG 1 II b, 26 I, II, 27 II a. Arzneimittel dürfen nur versandt werden, wenn dem verschreibenden Arzt der Gesundheitszustand des Patienten bekannt ist und die Verwendung des Arzneimittels indiziert ist. Allein mittels eines ausgefüllten Fragebogens mit Angaben zu Personalien, Alter, Körpergrösse, Gewicht, Geschlecht, Gesundheitszustand sowie (teilweise) aktueller Medikation ohne Angaben zum Grund des Arzneimittelbezugs und der grundsätzlichen Möglichkeit, zum Patienten Kontakt aufzunehmen, kann eine Verschreibung und Beratung nicht erfolgen (E. 5.4., 5.5.3, 5.5.4).
HMG 27 II d. Eine Versandhandelstätigkeit gemäss Verschreibung durch nach der Bestellung beigezogene Ärzte ohne Kontakt zwischen Arzt und Patient ist prinzipiell nicht geeignet, eine ärztliche Überwachung der Wirkung sicherzustellen (E. 5.5.5.)
MedBG 2 I a, d, 40 c, e; HMG 27 II. Eine systematische Zusammenarbeit zwischen Apothekern und Ärzten, bei der anstelle der Patienten die Apotheke sich an den Arzt wendet, um ein Rezept zu erhalten, widerspricht den Berufspflichten der Ärzte und Apotheker; die Fachberatung ist Voraussetzung des Versandhandels. Dass einen Arzt (auch) eigene Berufspflichten bei der Abklärung eines Gesundheitszustands treffen, entbindet eine Versandapotheke nicht von der Pflicht, Arzneimittel erst gestützt auf ein ärztliches Rezept zu versenden (E. 5.6.2). [Volltext]


8. Autres questions juridiques

Droit des produits thérapeutiques

LTF 89 I. Une association professionnelle (en l’espèce: PharmaSuisse) a un intérêt digne de protection à pouvoir contester des décisions administratives qui ont pour objet les exigences liées à la déontologie de la profession concernée (consid. 1.4.3).
LPTh 26 I. Dans l’intérêt de la sécurité dans l’usage des médicaments et de la protection des patients, les médicaments ne sont remis aux consommateurs qu’après un double contrôle professionnel: celui du médecin prescrivant le médicament et ensuite celui du pharmacien (consid. 2.2).
LPTh 27 II a. Les travaux préparatoires, le texte légal de même que les consultations actuelles menées dans le cadre de la révision en cours de la Loi sur les produits thérapeutiques ne laissent aucun champ d’interprétation pour le passage de la loi indiquant que «le médicament fait l’objet d’une ordonnance médicale» en tant qu’il constitue une condition pour être autorisé à faire de la vente par correspondance; ce principe s’applique également aux médicaments qui ne nécessitent en soi aucune ordonnance (catégories C et D) (consid. 4.2.1, 4.2.2, 4.2.3).
LPTh 27 II c; OPMéd 29 II g, 26, 25. Même en présence de vente de médicaments par correspondance  des catégories de prescription C et D, le conseil d’un professionnel doit être assuré; le défaut de lien personnel avec le pharmacien en tant que conseil peut être remplacé par l’ordonnance du médecin (consid. 5.2, 5.3).
LPTh 1 II b, 26 I, II, 27 II a. Les médicaments ne peuvent être expédiés que lorsque le médecin prescripteur connaît l’état de santé du patient et que l’administration du médicament est indiquée. Une prescription et un conseil ne peuvent être dispensés sur la seule foi d’un questionnaire complété avec les données personnelles, l’âge, la taille, le poids, le sexe, les indications sur l’état de santé ainsi que (en partie) sur le traitement médical actuel, sans préciser le motif de la commande du médicament et la possibilité de pouvoir en principe prendre contact avec le patient (consid. 5.4., 5.5.3, 5.5.4).
LPTh 27 II d. Une vente par correspondance qui a été exécutée sur la base d’une ordonnance prescrite par des médecins après la commande, sans qu’un contact entre patient et médecin n’ait été établi, n’est en principe pas en mesure de garantir une surveillance médicale de l’action du médicament (consid. 5.5.5).
LPMéd 2 I a, d, 40 c, e; LPTh 27 II. Une collaboration systématique entre pharmaciens et médecins se résumant à ce que la pharmacie s’adresse au médecin à la place du patient pour obtenir une ordonnance contrevient aux règles professionnelles des médecins et des pharmaciens; le conseil d’un professionnel constitue la condition pour le commerce par correspondance. Le fait qu’un médecin soit soumis à ses propres règles professionnelles pour diagnostiquer un état de santé, ne libère pas une pharmacie active dans la vente par correspondance de l’obligation de ne délivrer un médicament qu’après avoir obtenu une ordonnance médicale (consid. 5.6.2). [texte complet]



II. öffentlich-rechtliche Abteilung; Gutheissung der Beschwerden; Akten-Nr. 2C_853/2014 und 2C_934/2014

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