sic! 2009 Ausgabe 1

«Kurznummer». Bundesverwaltungsgericht vom 29. April 2008

1. Informationsrecht

AEFV 30, 54 VII, 25 II. Dem Betreiber eines telefonischen Wetterdienstes wird keine Kurznummer mehr zugeteilt, weil dieser Dienst nicht als Sicherheitsinformationsdienst gemäss Art. 30 AEFV einzustufen ist. Eine bereits erteilte Kurznummer für Wetterinformationen kann auf Grundlage der Übergangsbestimmung von Art. 54 Abs. 7 AEFV weiterbetrieben werden (E. 4.3, 4.3.2, 4.4-4.5).
KG 2 I, Ibis; FMG 28 I. Eine unternehmerische Tätigkeit, wie sie von Art. 2 Abs. 1 und Abs. 1bis KG vorausgesetzt wird, ist im Bereich der Vergabe von Adressierungselementen ausgeschlossen (E. 5.2.4-5.2.5).
FMG 1 II c, 11 ff., 28 I, 3 b. Wettbewerbsrechtliche Kriterien gemäss Art. 1 Abs. 2 lit. c und Art. 11 ff. FMG sind nicht auf die Vergabe von Kurznummern anwendbar, weil deren Anzahl beschränkt ist; sie sind zudem von vornherein nicht anwendbar, wenn die Anbieter von Informationsdiensten nicht gleichzeitig Fernmeldedienstanbieter im Sinne des FMG sind (E. 5.3.1-5.3.2).
BV 8, 9, 5 II; FMG 28 I; AEFV 54 VII. Die Voraussetzung der transparenten Zuteilung wurde mit dem Erlass der AEFV erfüllt. Die Interessenabwägung des Bundesrates zwischen vorläufigem Weiterbetrieb eines traditionellen und eingebürgerten Informationskanals und einer sofortigen Aufhebung aller Informationsdienste ist durch das BVGer nicht zu überprüfen. Für eine Privilegierung einer Partei besteht ein vernünftiger und sachlicher Grund, wenn der telefonische Wetterinformationsdienst näher am Grundversorgungsauftrag dieser Partei liegt als am Grundversorgungsauftrag der anderen Partei. Diese Privilegierung ist verhältnismässig, weil ihr Ende aufgrund der Bedingungen der Übergangsbestimmung absehbar ist (E. 5.4.1-5.4.2, 5.4.3.3-5.4.3.6).
BV 27, 36; AEFV 25 ff., 54 VII. Aufgrund der beschränkten Anzahl der dreistelligen Kurznummern besteht ein öffentliches Interesse daran, sie Notfall- und Sicherheitsinformationsdiensten vorzubehalten. Eine allfällige Grundrechtseinschränkung ist verhältnismässig, weil der Zugang zu längeren Mehrwertdienstnummern offen steht, zumal die Kurznummern nur befristet weiternutzbar sind (E. 5.5.1-5.5.2). [Volltext]


1. Droit de l'information

ORAT 30, 54 VII, 25 II. Un fournisseur d’un service de météorologie ne se voit plus attribuer de numéro court car ce service ne peut pas être qualifié de service d’information destiné à la sécurité publique au sens de l’art. 30 ORAT. Lorsqu’un numéro court a déjà été attribué pour des informations météorologiques, il peut continuer à être exploité en application de l’art. 54 al. 7 ORAT (consid. 4.3, 4.3.2, 4.4-4.5).
LCart 2 I, Ibis; LTC 28 I. En matière d’attribution de ressources d’adressage, une activité d’entreprise au sens des art. 2 al. 1 et al. 1bis LCart est exclue (consid. 5.2.4-5.2.5).
LTC 1 II c, 11 ss, 28 I, 3 b. Les critères relevant du droit de la concurrence au sens des art. 1 al. 2 let.c et art. 1 ss LTC ne sont pas applicables à l’attribution de numéros courts car leur nombre est restreint; leur application est de toute manière exclue lorsque les fournisseurs de services d’information ne sont pas simultanément des fournisseurs de services de télécommunication au sens de la LTC (consid. 5.3.1-5.3.2).
Cst. 8, 9, 5 II; LTC 28 I; ORAT 54 VII. Les conditions d’une attribution transparente ont été réalisées lorsque l’ORAT a été édictée. Il n’appartient pas au Tribunal administratif fédéral de réexaminer la pesée des intérêts en présence à laquelle a procédé le Conseil fédéral entre la continuation de l’exploitation provisoire d’un canal d’information traditionnel et bien établi dans le public et une suppression immédiate de tous les services d’information. Il existe un motif raisonnable et objectif de privilégier une partie lorsque le service de météorologie téléphonique s’associe de plus près à sa mission d’information de base qu’à la mission d’information de base de l’autre partie. Ce privilège respecte le principe de la proportionnalité dans la mesure où sa fin est prévisible au regard des conditions posées par la disposition transitoire (consid. 5.4.1-5.4.2, 5.4.3.3-5.4.3.6).
Cst. 27, 36; ORAT 25 ss, 54 VII. Vu le nombre restreint de numéros courts à trois chiffres, il existe un intérêt public pour les réserver aux services d’information destinés aux urgences et à ceux destinés à la sécurité publique. Une restriction éventuelle des droits fondamentaux est proportionnée dans la mesure où il est possible d’utiliser des numéros de service plus longs, d’autant que les numéros courts ne pourront être utilisés que pendant une période transitoire (consid. 5.5.1-5.5.2). [texte complet]



Abteilung I: Abweisung der Beschwerde; Akten-Nr. A-7278/2007

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