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«Swisscom ADSL-Preispolitik». Bundesverwaltungsgericht vom 14. September 2015
7. Wettbewerbsrecht
7.2 Kartellrecht
KG 4 II, 9 IV, 30, 39, 49a, VwVG 25. Eine Endverfügung über eine Sanktionierung gemäss Art. 49a KG ist ein Leistungs- oder Gestaltungsentscheid, in deren Rahmen es grundsätzlich weder erforderlich noch zulässig ist, im Dispositiv die Feststellung einer marktbeherrschenden Stellung gesondert vorzunehmen. Dem stehen zum einen die Funktion des Dispositivs und zum anderen das Fehlen einer entsprechenden rechtlichen Grundlage im Kartellverwaltungsverfahren entgegen (E. 376-386).
KG 7. Der Schutz des Wettbewerbs gemäss Art. 7 KG ist nicht nur darauf ausgerichtet, Endverbraucher vor einem unmittelbaren Schaden durch ein missbräuchliches Verhalten zu bewahren, sondern er umfasst angesichts der dominanten Stellung des marktbeherrschenden Unternehmens auch allgemein die Sicherstellung von sachgerechten Wettbewerbsbedingungen zur Aufrechterhaltung oder Ausbildung eines ausreichenden Wettbewerbs auf allen durch das jeweilige Verhalten beeinflussten Märkten (E. 388).
KG 7. Eine missbräuchliche Kosten-Preis-Schere liegt jedenfalls dann vor, wenn die Differenz zwischen den Endkundenentgelten eines marktbeherrschenden Unternehmens und dem Vorleistungsentgelt für vergleichbare Leistungen an seine Wettbewerber entweder negativ ist oder nicht ausreicht, um die produktspezifischen Kosten des marktbeherrschenden Unternehmens für die Erbringung seiner eigenen Endkundendienste im nachgeordneten Markt zu decken (E. 389-396).
KG 7 II. Soweit sich ein marktbeherrschendes Unternehmen – aus welchen Gründen auch immer – gegen die alleinige Selbstvermarktung eines Vorprodukts entscheidet und Dritte vollständig in die weitere Wertschöpfungskette zur Vermarktung des Vorprodukts einbezieht, ergeben sich aufgrund dieser Entscheidung selbst beim Fehlen einer wettbewerbsrechtlichen Lieferverpflichtung gewisse wettbewerbsrechtliche Verpflichtungen gegenüber den einbezogenen Dritten. Die am häufigsten relevanten Verpflichtungen, wie etwa eine diskriminierungs- und koppelungsfreie sowie sachlich angemessene Ausgestaltung der Geschäftsbedingungen, sind dabei ausdrücklich als beispielhafte Tatbestandsvarianten durch den Gesetzgeber statuiert worden (E. 400-443).
KG 7. Für die eigentliche Rentabilitätsanalyse zur Feststellung einer Kosten-Preis-Schere können einerseits der betriebswirtschaftlich übliche historische Ansatz (auch Period-by-Period-Ansatz) und andererseits die für die Unternehmensbewertung entwickelte Ertragswertmethode (auch Discounted-Cash-Flow- oder DCF-Methode) herangezogen werden. Soweit jedoch die tatsächlichen Unternehmensdaten für einen über fünf Jahre hinausgehenden Zeitraum vorliegen und in dieser Zeit ein nachhaltiger jährlicher Verlust im Einzelhandelsgeschäft zu verzeichnen ist, besteht von vornherein keine Veranlassung, ein eindeutiges Ergebnis mittels einer ergänzenden Ertragswertanalyse zu überprüfen, um allfällige Verzerrungen, die auf den Modalitäten des historischen Ansatzes beruhen würden, ausgleichen zu können (E. 444-492).
KG 7. Die Möglichkeit des Einbezugs einer Abschreibung der Akquisitionskosten auf der Einzelhandelsstufe in die Rentabilitätsanalyse würde die Zwangswirkung einer Kosten-Preis-Schere sogar noch verstärken, weil die Spanne zwischen den Erträgen des Grosshandelsgeschäfts und den Erträgen bzw. Verlusten des Einzelhandelsgeschäfts vergrössert wird (E. 493-546).
KG 7. Unter Berücksichtigung der tatsächlich eintretenden Auswirkungen einer Kosten-Preis-Schere ist es daher ausgeschlossen, dass Deckungsbeiträge aus anderen Produktbereichen eines Produktbündels (Quersubventionierung) für die Berechnung der Wirtschaftlichkeit des massgeblichen Produkts herangezogen werden. Denn die Bündelung verschlechtert die Chancengleichheit eines (ebenso effizienten) Wettbewerbers auf dem Markt. (E. 547-564).
KG 30 II; VwVG 12. Ungeachtet des Untersuchungsgrundsatzes sind die Wettbewerbsbehörden nicht verpflichtet, nach Gründen zur Rechtfertigung eines wettbewerbswidrigen Verhaltens zu forschen. Denn die Wettbewerbsbehörden haben einzig den entscheiderheblich erscheinenden Umständen im Rahmen des Zumutbaren nachzugehen. Von Amtes wegen sind daher lediglich offensichtliche Aspekte, die als Rechtfertigung für das konkrete wettbewerbswidrige Verhalten dienen könnten, von den Wettbewerbsbehörden im Rahmen ihrer Prüfung abzuklären und für eine Entscheidung heranzuziehen. Andere Aspekte, die zur Rechtfertigung herangezogen werden sollen, sind vom betreffenden Unternehmen selbst darzulegen und zu begründen (E. 570-575).
[Volltext]
7. Droit de la concurrence
7.2 Droit des cartels
LCart 4 II, 9 IV, 30, 39, 49a, PA 25. Une décision finale ordonnant une sanction au sens de l’art. 49a LCart constitue une décision en prestation ou une décision formatrice dans le cadre de laquelle il n’est en principe ni nécessaire ni permis de traiter de manière séparée dans le dispositif de la décision la constatation d’une position dominante. La fonction du dispositif de la décision, d’une part, et le défaut d’une base légale correspondante en procédure cartellaire, d’autre part, ne le permettent pas (consid. 376-388).
LCart 7. La protection de la concurrence au sens de l’art. 7 LCart ne tend pas seulement à protéger le consommateur final d’un dommage direct causé par un comportement abusif, mais également à assurer, au regard de la position dominante de l’entreprise sur le marché, des conditions concurrentielles objectives pour maintenir ou développer une concurrence suffisante au sein des marchés touchés par ce comportement (consid. 388).
LCart 7. Un ciseau tarifaire abusif doit être dans tous les cas admis lorsque l’écart entre la rémunération versée par le client final d’une entreprise dominant le marché et le tarif des prestations intermédiaires pour des prestations comparables proposées à ses concurrents est négatif ou est insuffisant pour couvrir les coûts spécifiques des produits de l’entreprise dominant le marché pour la prestation de ses propres services aux clients finaux sur le marché en aval (consid. 389-396).
LCart. 7 II. Dans la mesure où une entreprise dominant le marché – pour quelque motif que ce soit – décide de ne pas commercialiser seule un produit intermédiaire et qu’elle implique complètement des tiers dans la chaîne de création de valeur ajoutée pour la commercialisation du produit intermédiaire, il en résulte des obligations en matière de droit de la concurrence à l’égard des tiers impliqués, même en l’absence d’une obligation de livraison. Les obligations entrant le plus fréquemment en compte, comme par exemple l’établissement de conditions contractuelles objectivement équilibrées, non discriminatoires et sans couplement, ont été fixées par le législateur en tant qu’états de fait constitutifs non exhaustifs (consid. 400-443).
LCart 7. Pour une analyse de rentabilité effectuée dans le cadre de la constatation de l’existence d’un ciseau tarifaire, l’approche historique de la gestion de l’entreprise (également approche Period by Period), d’une part, et, d’autre part, la méthode de la valeur de rendement développée pour l’évaluation des entreprises (également méthode du discounted cash flow ou DCF) peuvent servir de critères. Dans la mesure où les données effectives de l’entreprise récoltées sur une période de plus de cinq ans montrent un déficit annuel constant dans le commerce de détail, il n’y pas de raison de contrôler un résultat aussi évident en procédant à une analyse complémentaire de rendement afin de pouvoir compenser d’éventuelles distorsions qui se baseraient sur les modalités de l’approche historique (consid. 444-492).
LCart 7. La possibilité de tenir compte dans une analyse de rentabilité d’un amortissement des coûts d’acquisition au niveau commerce de détail renforcerait même les effets contraignants d’un ciseau tarifaire, dans la mesure où l’écart entre les produits du commerce en gros et les produits resp. les pertes du commerce de détail serait plus grand (consid. 493-546).
LCart 7. En tenant compte des effets concrètement entraînés par un ciseau tarifaire, il est ainsi exclu d’appliquer des marges sur coûts variables provenant d’autres segments de produits d’un groupe de produits (subventionnement croisé) pour l’évaluation de la viabilité économique du produit en cause. En effet, le regroupement de produits diminue l’égalité des chances d’un concurrent (également efficace) sur le marché (consid. 547-564).
LCart 30 II; PA 12. Indépendamment de la maxime inquisitoire, les autorités de concurrence ne sont pas tenues d’examiner le bien-fondé d’un comportement entravant la concurrence. En effet, les autorités de concurrence ne doivent examiner que les faits pertinents pour fonder leur décision, dans la mesure de ce qui est raisonnable. Seuls les aspects évidents pouvant justifier le comportement en cause entravant la concurrence doivent donc être élucidés d’office par les autorités de concurrence dans le cadre de leur examen et pris en compte dans la décision. D’autres aspects pouvant servir de motifs justificatifs doivent être allégués et prouvés par l’entreprise concernée (consid. 570-575).
[texte complet]
Teilweise Gutheissung der Beschwerde; Geschäfts-Nr. B-7633/2009 (nicht rechtskräftig)
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