sic! 2015 Ausgabe 12
FLORENT THOUVENIN*

BestWater: Der EuGH auf blinder Fahrt in trüben Gewässern

EuGH – BestWater International GmbH vs. Michael Mebes und Stefan Potsch, betreffend ein Vorabscheidungsersuchen des Bundesgerichtshofs (Deutschland), Beschluss des EuGH vom 21. Oktober 2014, Rs. C-348/13

Nach dem EuGH ergibt sich die Antwort auf die Vorlagefrage im vorliegenden Verfahren aus der blossen Anwendung der im Svensson-Entscheid begründeten Rechtsprechung zum Zugänglichmachen urheberrechtlich geschützter Werke durch das Setzen von Links. In tatsächlicher Hinsicht bestehen allerdings zentrale Unterschiede. Während im Svensson-Entscheid die urheberrechtliche Bedeutung von «anklickbaren Links» zu beurteilen war, geht es im vorliegenden Verfahren um sog. Framing und Inline Linking, bei welchen fremde Inhalte auf einer Website eingebettet und dem Benutzer der Website typischerweise ohne Anklicken eines Links angezeigt werden. Entgegen der Einschätzung des EuGH ist der vorliegende Entscheid damit nicht eine blosse Anwendung, sondern eine massgebliche Weiterentwicklung der bisherigen Rechtsprechung. Die mit diesem Entscheid geschaffene Rechtslage erscheint dabei als problematisch, weil damit urheberrechtlich geschützte Werke, die auf einer beliebigen Website frei zugänglich sind, auch auf jeder anderen Website zugänglich gemacht werden dürfen. Eine derartige Weiterentwicklung der Rechtslage hätte der EuGH zumindest näher begründen müssen. [Volltext]


Selon la CJUE la question préjudicielle peut, dans la présente procédure, être résolue en appliquant tout simplement la jurisprudence développée à partir de l’arrêt «Svensson» consacrée à l’accès aux œuvres protégées par le droit d’auteur par insertion de liens Internet. Sur le fond, il y a toutefois des différences essentielles. Alors que dans l’arrêt «Svensson» il fallait se prononcer sur la portée de «liens cliquables» sous l’angle du droit d’auteur, le cas d’espèce a pour objet le Framing et le Inline Linking, au moyen desquels des contenus de tiers sont incorporés dans le site Internet et sont spécifiquement accessibles pour l’usager du site sans qu’il doive «cliquer» de lien. Contrairement à l’avis de la CJUE, la présente décision ne constitue pas une simple application, mais bien un développement important de la jurisprudence actuelle. Les conséquences juridiques de cet arrêt semblent à cet égard poser des problèmes dans la mesure où des œuvres protégées par le droit d’auteur librement accessibles en ligne sur n’importe quel site, peuvent également être rendues accessibles sur tout autre site. La CJUE aurait dû à tout le moins motiver plus précisément un tel développement de la jurisprudence. [texte complet]



Prof. Dr. iur., Assistenzprofessor für Informations- und Kommunikationsrecht an der Universität Zürich. Der Verfasser dankt BLaw Kento Reutimann für die Unterstützung bei den Recherchen und beim Verfassen der Ausführungen zu den technischen Fragestellungen.


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