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«Carl Hirschmann». Bundesgericht vom 6. Mai 2015
3. Persönlichkeits- und Datenschutzrecht
BGG 74 I b. Steht die Feststellung einer vermeintlich erlittenen Persönlichkeitsverletzungen im Vordergrund, so unterliegt diese Zivilsache nicht dem Streitwerterfordernis gemäss Art. 74 Abs. 1 lit. b BGG (E. 1).
ZGB 28a I 1. Wird ein erwartet rechtswidriges Verhalten nur der Gattung nach, das heisst in einer Weise umschrieben, die inhaltlich eine bestimmte Bandbreite an verbotenen Ausdrucksweisen und Formulierungen erfasst, aber keinen Zweifel daran lässt, worin die befürchtete Persönlichkeitsverletzung besteht, ist das diesbezügliche Unterlassungsbegehren genügend bestimmt (E. 3.1-3.5).
ZGB 28 I. Für eine Mitwirkung im Sinne von ZGB 28 I genügt es nicht, wenn die Internetseite eines von einem Unternehmen betriebenen Mediums oder dessen Internetseite selbst einen allgemeinen Link auf die Webseite einer Zeitung oder Radiostation enthält, die (gesellschaftsrechtlich und ökonomisch) von diesem Unternehmen beherrscht wird (E. 4).
ZGB 8; ZPO 152 I. Das Recht auf Beweis schliesst nicht aus, mittels antizipierter Beweiswürdigung von beantragten Beweiserhebungen abzusehen, weil das Gericht sie von vornherein für nicht geeignet erachtet, die behaupteten Tatsachen zu beweisen, oder weil es seine Überzeugung bereits aus anderen Beweisen gewonnen hat und davon ausgeht, dass weitere Abklärungen am massgeblichen Beweisergebnis nichts mehr zu ändern vermöchten (E. 5.1-5.3).
ZGB 28. Dass eine Person weder als absolute noch relative Person der Zeitgeschichte gilt, bedeutet nicht, dass sie keine Person des öffentlichen Interesses darstellen kann. Eine solche liegt auch vor, wenn über sie so oft und intensiv berichtet wird, dass das Interesse einer breiteren Öffentlichkeit und dasjenige der Medien voneinander abhängen (E. 5.4-5.7).
ZGB 28; StPO 10 I. Auch bei der erkennbaren Wiedergabe von Drittäusserungen ist die Presse an das Prinzip der Unschuldsvermutung gebunden, wobei für das Verständnis auf den Gesamteindruck beim unbedarften Durchschnittsadressaten abzustellen ist. Das Prinzip ist verletzt, wenn durch undifferenzierte Aufeinanderfolge von Drittaussagen betreffend eine bestimmte Straftat der Eindruck erweckt wird, die Verhaftung einer Person könne nur durch die mutmassliche Straftat begründet sein (E. 7.2.3.2 und 7.2.3.4).
ZGB 8, 28 II. Die Verbreitung wahrer Tatsachen ist grundsätzlich durch den Informationsauftrag der Presse gerechtfertigt. Der Nachweis, dass eine Tatsachenaussage in einem Medienbericht der Wahrheit entspricht, obliegt der Presse (E. 8-8.3).
ZGB 28 I. Die Persönlichkeitsverletzung setzt kein Verschulden des Verletzers voraus, womit die Mitwirkung an einer persönlichkeitsverletzenden «Medienkampagne» durch verschiedene Urheber kein gewollt gemeinsames Vorgehen bedingt (E. 9-9.3).
[Volltext]
3. Protection de la personnalité et protection des données
LTF 74 I b. Si une affaire civile vise avant tout à faire constater une prétendue atteinte à la personnalité, elle n’est pas soumise à l’exigence de valeur litigieuse de l’art. 74 al. 1 let. b LTF (consid. 1).
CC 28a I 1. Si un comportement illégal imminent est décrit de manière générale, à savoir uniquement par un éventail d’expressions et de formulations interdites, mais qu’il ne subsiste aucun doute quant à la nature de l’atteinte à la personnalité redoutée, la demande visant à interdire ce comportement est suffisamment déterminée (consid. 3.1-3.5).
CC 28 I. Pour qu’il y ait participation au sens de l’art 28 al. 1 CC, il ne suffit pas que la page internet d’un média gérée par une entreprise ou que la page internet de cette dernière contienne un lien général vers le site web d’un journal ou d’une station de radio contrôlée (juridiquement ou économiquement) par cette entreprise (consid. 4).
CC 8; CPC 152 I. Le droit à la preuve n’empêche pas de renoncer à certains moyens de preuve qui ont été demandés lorsqu’une appréciation anticipée de ces dernières par le tribunal le mène à les considérer dès le début comme n’étant pas aptes à prouver les faits allégués, ou parce que le tribunal a déjà pu se convaincre des faits par d’autres moyens de preuve et qu’il part du principe que de plus amples vérifications ne changeraient rien à son point de vue (consid. 5.1-5.3).
CC 28. Le fait qu’une personne ne soit considérée ni de manière absolue ni de manière relative comme un personnage historique ne signifie pas qu’elle ne peut pas être une personnalité d’intérêt public. Tel peut être le cas si elle apparaît de manière si fréquente et intensive dans les médias que l’intérêt d’un large public et celui des médias dépendent l’un de l’autre (consid. 5.4-5.7).
CC 28; CPP 10 I. La presse doit également respecter le principe de la présomption d’innocence lorsqu’elle reproduit de manière reconnaissable les propos de tiers. Pour évaluer le degré reconnaissable de ces propos, il convient de se baser sur l’impression générale du public moyen non-initié. Le principe est violé si une succession indifférenciée de déclarations de tiers relatives à un délit déterminé suscite l’impression que l’arrestation d’une personne est motivée uniquement par ce délit présumé (consid. 7.2.3.2, 7.2.3.4).
CC 8, 28 II. La diffusion de faits véridiques est en principe justifiée par la mission d’information attribuée à la presse. La preuve de la véracité des faits exposés dans un article incombe à la presse (consid. 8-8.3).
CC 28 I. L’atteinte illicite à la personnalité ne présuppose pas de faute de l’auteur de l’atteinte; la participation de différents auteurs à une «campagne médiatique» provoquant une atteinte à la personnalité ne présuppose donc pas d’action conjointe et concertée (consid.9-9.3).
[texte complet]
II. zivilrechtliche Abteilung; teilweise Gutheissung der Beschwerde; Akten-Nr. 5A_658/2014
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