sic! 2015 Ausgabe 7+8
FABIAN WIGGER* / MARCO HANDLE**

EuGH: Neues und weniger Neues zur Privatkopievergütung – insbesondere zu ihrem Verhältnis zu individuell vereinbarten Vergütungen und zu technischen Schutzmassnahmen

Urteil des EuGH vom 5. März 2015, Rechtssache C-463/12, Copydan Båndkopi gegen Nokia Danmark A/S

Der EuGH erhielt im Rahmen eines Vorabentscheidungsverfahrens erneut Gelegenheit, seine – mit dem Padawan-Entscheid eingeleitete – Rechtsprechung zu den unionsrechtlichen Rahmenbedingungen für mitgliedstaatliche Privatkopievergütungen zu verfeinern. Angeschnitten wurde dabei auch deren Verhältnis zu technischen Schutzmassnahmen und zu Vergütungen, die von den Privaten für an sich freigestellte Nutzungen auf individualvertraglicher Grundlage gezahlt werden. In diesen Schnittstellenbereichen zwischen urheberrechtlichen Schranken und nicht kongruenten tatsächlichen Nutzungsumfeldern stellen sich Fragen, deren Beantwortung unmittelbar mit der Rechtsnatur der Privatvervielfältigungsschranke zusammenhängen. Der EuGH gibt auf diese Fragen zwar keine abschliessenden Antworten, sondern verweist auf die mitgliedstaatlichen Regelungen. Nichtsdestotrotz gibt der Entscheid Anlass, die diesbezügliche – nur zum Teil geklärte – Rechtslage in der Schweiz zu beleuchten. [Volltext]


Dans le cadre d’une procédure de demande préjudicielle, la Cour de justice de l’Union européenne a de nouveau eu l’occasion d’affiner sa jurisprudence relative aux conditions cadre de la rémunération des copies privées dans les Etats membres de l’Union européenne, qu’elle avait initiée avec la décision Padawan. A cette occasion, la question de leur rapport avec les mesures techniques de protection et avec des rémunérations pour une utilisation, en soi libre, versées sur une base contractuelle individuelle par les personnes privées a été abordée. Dans ces zones d’interface entre les limitations aux droits d’auteur et les usages qui se font de manière incongrue dans la réalité, des questions se posent, dont les réponses se trouvent en connexité directe avec la nature juridique de l’exception de la copie privée. La Cour de justice ne fournit pas de réponse définitive à ces questions, mais renvoie aux législations des Etats membres. Malgré cela, la décision procure l’occasion de donner quelques éclaircissements sur la situation juridique en Suisse, laquelle n‘est que partiellement débroussaillée. [texte complet]



*Rechtsanwalt, Zürich.
**  Dr. iur., Rechtsanwalt, Zürich.


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