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«Oscar». Handelsgericht Zürich vom 5. Dezember 2014
4. Kennzeichenrecht
4.1 Marken
ZGB 2 II; MSchG 55 I, 13 II. Die Klageeinreichung innert dreier Jahre nach Kenntnisnahme einer Markenverletzung durch einmal jährlich ausgestrahlte Fernsehsendungen genügt, um eine Verwirkung in zeitlicher Hinsicht zu verneinen (E. 3.3).
ZGB 2 II; MSchG 55 I, 13 II. Die Verwirkung markenrechtlicher Ansprüche setzt seitens des Berechtigten grundsätzlich Kenntnis oder fahrlässige Unkenntnis der Beeinträchtigung seines Markenrechts voraus; die Nichtüberwachung europäischer Sender durch eine amerikanische Gesellschaft begründet bei einmal pro Jahr ausgestrahlten Sendungen keine fahrlässige Unkenntnis (E. 3.3).
MSchG 11 I, III, 12 I. Eine Marke wird im Inland stellvertretend gebraucht, wenn die damit gekennzeichneten Dienstleistungen (hier: Unterhaltung, einschliesslich Preisverleihung) zwar im Ausland ausgeführt, aber von lizenzierten Dritten in der Schweiz im Fernsehen ausgestrahlt werden und in den Schweizer Medien darüber berichtet wird (E. 3.5).
MSchG 2 a. Wird ein Zeichen in der ganzen Schweiz verwendet, so muss eine Degenerierung auch in der deutschsprachigen Schweiz eingetreten und abgeschlossen sein; dies ist für die Marke «Oscar» zu verneinen (E. 3.6.3).
MSchG 13 II, 3 I c. Bei Gleichartigkeit der Dienstleistungen sowie der integralen Übernahme einer fremden Marke kann eine Verwechslungsgefahr nicht durch das Beifügen von Sachbezeichnungen für «Wein», «Mode» oder «Fernsehen» vermieden werden (E. 3.6.4).
MSchG 14 I. Für ein Weiterbenützungsrecht ist ein hinreichender Inlandbezug bzw. eine Bearbeitung des Schweizer Marktes erforderlich. Es genügt nicht, wenn eine nicht an das Schweizer Publikum gerichtete TV-Show wegen eines sendetechnischen «Spill-over» auch in Teilen der Schweiz via Trägerwellen empfangbar ist (E. 3.7).
[Volltext]
4. Droit des signes distinctifs
4.1 Marques
CC 2 II; LPM 55 I, 13 II. Le dépôt d’une action trois ans après la connaissance de la violation d’une marque par une émission de télévision diffusée une fois par an suffit à écarter la péremption du point de vue temporel (consid. 3.3).
CC 2 II; LPM 55 I, 13 II. La péremption des prétentions découlant du droit des marques présuppose en principe une connaissance ou pour le moins une méconnaissance négligente de l’atteinte à son droit à la marque; le fait qu’une société américaine ne surveille pas les chaînes de télévision européennes n’implique pas de méconnaissance négligente dans le cas d’émissions diffusées une fois par an. (consid. 3.3).
LPM 11 I, III, 12 I. Une marque est considérée comme utilisée en Suisse même lorsque les services qu’elle désigne (en l’espèce: divertissement, y compris distribution de prix) sont fournis à l’étranger, mais sont diffusés à la télévision suisse sous licence et qu’ils font l’objet de reportages dans les média suisses (consid. 3.5).
LPM 2 a. Si un signe distinctif est utilisé sur tout le territoire suisse, sa dégénérescence doit également être intervenue et être achevée en Suisse alémanique; tel n’est pas le cas pour la marque «Oscar» (consid. 3.6.3).
LPM 13 II, 3 I c. Lorsque les services sont similaires et que la totalité d’une marque étrangère est reprise, un risque de confusion ne peut être écarté par l’adjonction de désignations génériques telles que «vin» «mode» ou «télévision» (consid. 3.6.4).
LPM 14 I. Un droit de continuer l’usage nécessite un lien direct avec la Suisse, respectivement une couverture du marché suisse. Le fait qu’un show télévisuel qui n’est pas destiné au public suisse peut également être vu dans certaines parties de la Suisse par voie d’ondes porteuses en raison d’un effet technique de «Spill-over» ne suffit pas (consid. 3.7).
[texte complet]
Teilweiser Abschreibungsbeschluss und teilweise Gutheissung der Klage; Akten-Nr. HG060392-0
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