sic! 2015 Ausgabe 2

«Pay-TV». Bundesverwaltungsgericht vom 9. Juli 2014

7. Wettbewerbsrecht

7.2 Kartellrecht

VwVG 46 I. Die Gefahr von Marktanteilsverlusten während eines Untersuchungsverfahrens begründet ein schutzwürdiges Interesse am einstweiligen Rechtsschutz (E. 1.5).
VwVG 46 I a. Dritte sind legitimiert, Beschwerde gegen eine Zwischenverfügung der Weko (Abweisung des Gesuchs der Dritten um Erlass vorsorglicher Massnahmen) zu führen (E. 1.6).
KG 7, 39; VwVG 45. Auch im Wettbewerbsrecht sind für den Erlass vorsorglicher Massnahmen kumulativ ein nicht leicht wieder gutzumachender Nachteil, eine über das allgemeine Bestreben nach möglichst rascher Umsetzung gesetzlicher Vorgaben hinausgehende, besondere Dringlichkeit sowie die Verhältnismässigkeit der Anordnung vorausgesetzt (E. 2).
KG 7, 39; VwVG 45. Für die Prüfung des nicht leicht wieder gutzumachenden Nachteils ist auf den objektiven Nachteil für den wirksamen Wettbewerb und nicht (allein) auf den subjektiven Nachteil der Wettbewerber abzustellen (E. 3).
KG 7, 39; VwVG 45. Sind die anzuordnenden Massnahmen gestaltender Natur (hier: Gewährung des Zugangs zum Pay-TV-Angebot von Mitbewerbern), sind die Anforderungen an den Beweis höher als bei sichernden Massnahmen, auch wenn kein Vollbeweis zu erbringen ist (E. 3).
KG 7, 39; VwVG 45. Sind für die Nachteilsprognose Elemente entscheidend, die erst im Hauptverfahren genauer zu untersuchen sind, so bleibt die Nachteilsprognose zu unklar, um eine gestaltende vorsorgliche Massnahme erlassen zu können (E. 6).
KG 7, 39; VwVG 45. Fehlt es an einem nicht leicht wieder gutzumachenden Nachteil, so ist die Behörde nicht verpflichtet, weitere Argumente in ihrem Entscheid ausführlich zu würdigen (E. 7.2). [Volltext]


7. Droit de la concurrence

7.2 Droit des cartels

PA 46 I. Le risque d’une perte de parts de marché durant une procédure d’enquête fonde un intérêt juridique digne de protection pour recourir contre une décision incidente (consid. 1.5).
PA 46 I a. Les tiers sont légitimés à recourir contre une décision incidente de la COMCO (en l’espèce: rejet d’une requête de mesures provisionnelles formulée par un tiers) (consid. 1.6).
LCart 7, 39; PA 45. Le prononcé de mesures provisionnelles, également en droit de la concurrence, suppose que les conditions cumulatives suivantes soient réunies: un préjudice difficilement réparable, une urgence particulière qui va au-delà de l’objectif général de mettre en œuvre des prescriptions légales dans les meilleurs délais, ainsi que la proportionnalité de la mesure (consid. 2).
LCart 7, 39; PA 45. L’examen du préjudice difficilement réparable s’effectue au regard du préjudice objectif pour la concurrence efficace et non pas (uniquement) en fonction du préjudice subjectif du concurrent (consid. 3).
LCart 7, 39; PA 45. Les exigences en matière de preuve sont plus élevées lorsque les mesures octroyées sont de nature formatrice (en l’espèce: octroi aux concurrents de l’accès à des offres Pay-TV) que lorsque les mesures sont de nature protectrice, même si une preuve absolue n’est pas requise (consid. 3).
LCart 7, 39; PA 45. Si le pronostic du préjudice difficilement réparable dépend d’éléments qui doivent d’abord être examinés plus en détail dans la procédure principale, ce pronostic n’est pas assez clair pour prononcer une mesure provisionnelle de nature formatrice (consid. 6).
LCart 7, 39; PA 45. Lorsqu’il n’existe pas de préjudice difficilement réparable, l’autorité n’est pas tenue d’examiner en détail les autres arguments soulevés (consid. 7.2). [texte complet]



Abteilung II; Abweisung der Beschwerde; Akten-Nr. B-4637/2013

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