sic! 2015 Ausgabe 2

«Absinthe». Tribunal administratif fédéral du 8 août 2014

4. Droit des signes distinctifs

4.6 Indications de provenance

PA 52. Les conclusions des recourantes tendant à l’enregistrement des dénominations «Absinthe», «Fée verte» et «La Bleue» en lien avec le complément «Val-de-Travers» sont manifestement irrecevables dès lors qu’elles n’ont pas été examinées par l’autorité inférieure (consid. 1.3.2).
Cst. 29 II. Le TAF disposant d’un pouvoir de cognition aussi étendu que l’autorité inférieure, la prétendue violation du droit d’être entendues des recourantes doit être considérée comme réparée sans préjudice pour celles-ci dès lors qu’elles ont eu accès au dossier complet de l’autorité inférieure durant la procédure de recours et qu’elles ont pu se prononcer à son sujet (consid. 3.1.4).
O AOP/IGP 6 I, II c. Le fardeau de la preuve du caractère non générique de la dénomination à enregistrer revient au groupement demandeur. Si l’étude démoscopique constitue un élément important en vue d’établir qu’une dénomination n’est pas générique, elle n’est que l’un des éléments à prendre en considération à côté d’autres moyens de preuve à la lumière desquels ses résultats doivent également être interprétés (consid. 5.2.1, 5.2.2, 5.4.5.3, 5.4.6.1).
LAgr 16 III; O AOP/IGP 4 I, II. Est décisif le caractère générique ou non générique de la dénomination en cause au moment du dépôt de la demande d’enregistrement litigieuse. Peu importe que le caractère générique ou non générique ait existé depuis toujours ou qu’il soit le résultat d’une évolution (consid. 5.3.1).
O AOP/IGP 4 III. Parmi l’ensemble des personnes interrogées, ce sont uniquement les personnes connaissant la dénomination en cause qui doivent servir de base à l’interprétation de l’étude démoscopique (consid. 5.4.2.1.2).
O AOP/IGP 4 III. Lorsqu’il s’agit de déterminer si une dénomination est dénuée de caractère générique, une importance particulière doit être donnée à la spontanéité des personnes interrogées. Les résultats assistés ne sauraient être mis sur le même plan que les résultats spontanés (consid. 5.4.2.1, 5.4.3.2).
O AOP/IGP 4 III. Le fait d’interroger la même personne successivement sur trois dénominations proches est propre à fausser les résultats. Dans une telle situation, il est nécessaire de procéder à trois études démoscopiques distinctes (consid. 5.4.2.1.2).
O AOP/IGP 4 III. Lorsque le caractère générique d’une dénomination est examiné, ce sont les attentes en ce qui concerne le lieu de fabrication ou la provenance du produit qui doivent être déterminées, et non le simple fait que les personnes interrogées associent cette dénomination à un lieu particulier (consid. 5.4.4.4).
O AOP/IGP 4 III. Un poids particulier ne saurait a priori être donné à l’opinion des producteurs et des consommateurs de la région où la dénomination a son origine. (consid. 5.4.5.3).
LAgr 16 III; O AOP/IGP 4 I, II; O DFI boissons alcooliques 85. Le fait que la dénomination «Absinthe» soit définie dans l’ordonnance du DFI sur les boissons alcooliques constitue un indice fort du caractère générique de cette dénomination (consid. 5.5.1.4).
LAgr 16 III; O AOP/IGP 4 I, II. Une indication de provenance indirecte a plus facilement tendance à être perçue comme un nom générique qu’une indication de provenance directe. Plus l’aire géographique est restreinte, plus les exigences en matière de non-généricité se doivent d’être élevées (consid. 5.5.1.8).
LAgr 16 III; O AOP/IGP 4 I, II. Les dénominations «Absinthe», «Fée Verte» et «La Bleue» doivent être qualifiées de noms génériques. Elles ne peuvent par conséquent pas être enregistrée comme IGP (consid. 5.5.1.8, 5.5.2, 5.5.3). [texte complet]


4. Kennzeichenrecht

4.6 Herkunftsangaben

VwVG 52. Die Anträge der Beschwerdeführerinnen, welche eine Registrierung der Bezeichnungen «Absinthe», «Fée verte» und «La Bleue» in Verbindung mit dem Zusatz «Val-de-Travers» anstreben, sind offensichtlich unzulässig, da sie von der Vorinstanz nicht geprüft wurden (E. 1.3.2).
BV 29 II. Das BVGer verfügt über die gleich weit gehende Kognition wie die Vorinstanz, weshalb die von den Beschwerdeführerinnen gerügte Verletzung des rechtlichen Gehörs als geheilt zu erachten ist, soweit sie im Rahmen des Beschwerdeverfahrens Zugang zum vollständigen Dossier der Vorinstanz hatten und sich dazu äussern konnten (E. 3.1.4).
GUB/GGA-V 6 I, II c. Die Beweislast, dass es sich bei der einzutragenden Bezeichnung nicht um eine Gattungsbezeichnung handelt, trägt die gesuchstellende Gruppierung. Eine demoskopische Studie stellt zwar ein wichtiges Element dar für den Nachweis, dass eine Bezeichnung nicht generisch ist, sie ist jedoch nur eines der zu berücksichtigenden Beweismittel, in deren Licht die Resultate der Studie ebenfalls interpretiert werden müssen (E. 5.2.1, 5.2.2, 5.4.5.3, 5.4.6.1).
LwG 16 III; GUB/GGA-V 4 I, II. Entscheidend ist, ob die Bezeichnung im Zeitpunkt des umstrittenen Eintragungsgesuchs eine Gattungsbezeichnung ist oder nicht. Unmassgeblich ist, ob der generische oder nicht generische Charakter bereits seit jeher existiert hat oder das Ergebnis einer Entwicklung ist (E. 5.3.1).
GUB/GGA-V 4 III. Von den befragten Personen sind einzig diejenigen, welche die Bezeichnung kennen, als Basis für die Auslegung des demoskopischen Gutachtens zu berücksichtigen (E. 5.4.2.1.2).
GUB/GGA-V 4 III. Wenn es darum geht zu entscheiden, ob eine Bezeichnung zu einer Gattungsbezeichnung degeneriert ist, muss der Unbefangenheit der befragten Personen besonders Rechnung getragen werden. Die gestützten Antworten dürfen nicht gleich gewichtet werden wie die spontanen Äusserungen (E. 5.4.2.1, 5.4.3.2).
GUB/GGA-V 4 III. Eine nacheinander erfolgende Befragung der gleichen Person zu drei sehr ähnlichen Bezeichnungen ist geeignet, die Ergebnisse zu verfälschen. In einem solchen Fall ist es erforderlich, drei separate demoskopische Umfragen durchzuführen (E. 5.4.2.1.2).
GUB/GGA-V 4 III. Wenn der generische Charakter einer Bezeichnung untersucht wird, müssen die Erwartungen an den Herstellungsort oder die Herkunft des Produkts bestimmt werden und nicht der blosse Umstand, dass die befragten Personen die betreffende Bezeichnung mit einem bestimmten Ort in Verbindung bringen (E. 5.4.4.4).
GUB/GGA-V 4 III. Der Meinung der Produzenten und Konsumenten aus der Region, aus der die Bezeichnung stammt, kommt grundsätzlich keine besondere Bedeutung zu (E. 5.4.5.3).
LwG 16 III; GUB/GGA-V 4 I, II; V EDI über alkoholische Getränke 85. Der Umstand, dass die Bezeichnung «Absinthe» in der V des EDI über alkoholische Getränke definiert ist, ist ein starkes Indiz, dass es sich dabei um eine Gattungsbezeichnung handelt (E. 5.5.1.4).
LwG 16 III; GUB/GGA-V 4 I, II. Eine indirekte Herkunftsangabe wird eher als Gattungsbezeichnung wahrgenommen als eine direkte Herkunftsangabe. Je stärker die geografische Gegend eingegrenzt ist, umso höhere Anforderungen müssen an den nicht-generischen Charakter gestellt werden (E. 5.5.1.8).
LwG 16 III; GUB/GGA-V 4 I, II. Die Bezeichnungen «Absinthe», «Fée Verte» und «La Bleue» sind als Gattungsbezeichnungen zu qualifizieren. Sie können dementsprechend nicht als GGA eingetragen werden (E. 5.5.1.8, 5.5.2, 5.5.3). [Volltext]



Cour II; admission des recours; réf. B-4820/2012

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