sic! 2015 Ausgabe 2

«Tarif A Radio (Swissperform) II». Bundesgericht vom 9. Oktober 2014

2. Urheberrecht

2.4 Verwertungsrecht

URG 59 III. Rechtskräftig genehmigte Tarife sind für die Gerichte verbindlich. Die Zivilgerichte sind nicht befugt, über die Angemessenheit der genehmigten Tarife und Vergütungen zu entscheiden. Sie sind aber im Einzelfall befugt, die Anwendung und Auslegung bzw. die Rechtmässigkeit eines Tarifs zu prüfen. (E. 5.2-5.3).
URG 35, 46, 60, 61. Umstrittene materiellrechtliche Fragen über den Umfang der geschützten Rechte dürfen von der ESchK im Tarifgenehmigungsverfahren geprüft werden. Im Interesse der Rechtssicherheit muss der Tarif klarstellen, auf welche Rechte er sich bezieht und zu diesem Zweck nötigenfalls auch klären, welche Rechte überhaupt bestehen. Die Tarife der Verwertungsgesellschaften unterliegen demnach einer doppelten und komplementären Kontrolle durch ESchK und Zivilgerichte (E. 6.4-6.7).
URG 46, 59 I. Unnötige, aber nicht umstrittene Bestimmungen, welche der Klarheit des Tarifs dienen, bleiben ohne Einfluss auf die Angemessenheitsprüfung (E. 7.3, 7.4).
URG 35, 46, 59 I. Umstrittene, für die Rechtmässigkeit des Tarifs erhebliche Fragen sind im Tarifgenehmigungsverfahrens von der ESchK zu prüfen, zumal in diesem Verfahrensstadium eine entsprechende zivilrechtliche Feststellungsklage der Verwertungsgesellschaft nicht zulässig ist (E. 8.4).
URG 60. Streicht die ESchK eine vorgeschlagene Tarifbestimmung, muss sie begründen, weshalb das darin vorgesehene Kriterium nicht angemessen sein soll (E. 9.3). [Volltext]


2. Droit d'auteur

2.4 Gestion des droits

LDA 59 III. Les tarifs approuvés et exécutoires lient les tribunaux. Les tribunaux civils n’ont pas la compétence de juger de l’équité des tarifs et des indemnités approuvés. Ils sont toutefois compétents pour examiner, pour chaque cas concret, l’application, l’interprétation et la légalité d’un tarif (consid. 5.2-5.3).
LDA 35, 46, 60, 61. Les questions controversées de droit matériel sur l’étendue de la protection des droits peuvent être examinées par la CAF en cours de procédure d’approbation du tarif. Dans l’intérêt de la sécurité du droit, le tarif doit clairement indiquer à quels droits il se réfère et, cas échéant, préciser quels sont les droits existants. Les tarifs des sociétés de gestion sont ainsi soumis à un double contrôle complémentaire par la CAF et les tribunaux civils (consid. 6.4-6.7).
LDA 46, 59 I. Les dispositions sans pertinence mais non contestées qui permettent de clarifier le tarif, n’ont aucune influence sur l’examen de l’équité (consid. 7.3, 7.4).
LDA 35, 46, 59 I. Les questions controversées et pertinentes pour apprécier la légalité du tarif doivent être examinées par la CAF dans le cadre de la procédure d’approbation du tarif, d’autant qu’à ce stade de la procédure la société de gestion n’a pas le droit de déposer une action civile en constatation (consid. 8.4).
LDA 60. Lorsque la CAF supprime une disposition du tarif qui lui a été soumise, elle doit justifier les motifs pour lesquels le critère qui y figure n’est pas équitable (consid. 9.3). [texte complet]



II. öffentlich-rechtliche Abteilung; Gutheissung der Beschwerde; Akten-Nr. 2C_53/2014

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