sic! 2015 Ausgabe 1

«Botox / Cellcare Botocare». Handelsgericht Zürich vom 8. Juli 2014

4. Kennzeichenrecht

4.1 Marken

MSchG 2 a. Eine eingetragene Marke wird erst zum Freizeichen, wenn sämtliche involvierten Kreise das Zeichen nicht mehr als Hinweis auf einen bestimmten Geschäftsbetrieb oder eine spezifische Ware oder Dienstleistung verstehen, sondern als Waren- oder Gattungsbezeichnung. Der Nachweis einer Degenerierung ist an strenge Beweisanforderungen geknüpft, solange der Vorgang nicht gerichtsnotorisch ist. An diesbezügliche Feststellungen des IGE und des BVGer in Widerspruchsverfahren ist ein Zivilgericht nicht gebunden (E. 2.4.1, 2.4.2.2).
MSchG 15 I. Eine Umfrage ist zum Nachweis der Berühmtheit einer Marke ungeeignet, wenn laut dieser die Schweizer Gesamtbevölkerung einen Namen (hier Botox) zwar kennt, aber nicht mit dieser Marke assoziiert, sondern als Sachbezeichnung für eine Ware (hier das Nervengift Botulinumtoxin) oder Hinweis auf den Verwendungszweck der Ware versteht (E. 2.5.2).
MSchG 11 I, 12 I, III. Die Verwendung einer für ein Arzneimittel zugelassenen Marke (hier Botox) ist nicht rechtserhaltend für Kosmetika, die unter einer anderen Marke (hier Vistabel) vertrieben werden. Auch eine Benutzung einer solchen Marke durch Dritte zu anderen Zwecken (sog. off-label use; hier für Kosmetika) ist nicht rechtserhaltend (E. 2.5.3).
MSchG 2 a, 3 I c. Marken für Arzneimittel (hier Botox) können in der Gesamtbevölkerung keine erhöhte Kennzeichnungskraft durch Benutzung erlangen (E. 2.5.4.1).
MSchG 3 I c. Kosmetika für die Beseitigung von Falten sind nicht gleichartig zu Arzneimitteln gegen Bewegungsstörungen, Muskelerkrankungen und übermässiges Schwitzen (E. 2.5.4.3, 2.5.3).
UWG 3 I d, e. Wird in der Werbung die Marke eines Mitbewerbers nicht als Hinweis auf dessen für ein Arzneimittel geschützte Marke, sondern als Hinweis auf den in diesem Arzneimittel enthaltenen gleichnamigen Wirkstoff verwendet, ist dies nicht unlauter (E. 3.4.1, 3.4.2). [Volltext]


4. Droit des signes distinctifs

4.1 Marques

LPM 2 a. Une marque enregistrée ne «dégénère» en signe libre que lorsque tous les milieux intéressés ne considèrent plus le signe comme référence à une entreprise déterminée ou à un type de produit ou de service, mais comme désignation générique ou nom d’un produit. Les exigences en matière de preuve sont élevées pour admettre une dégénérescence tant que le processus n’est pas de notoriété publique. Un tribunal civil n’est pas lié par les constations faites à ce sujet par l’IPI ou le TAF dans le cadre d’une procédure d’opposition (consid. 2.4.1, 2.4.2.2).
LPM 15 I. Un sondage est impropre à prouver la renommée d’une marque si selon celui-ci, l’ensemble de la population suisse reconnaît un nom (ici: Botox), mais ne l’associe pas à cette marque, le considérant plutôt comme désignation générique pour un produit (ici: la neurotoxine botulique) ou comme indication sur la finalité de l’usage du produit (consid. 2.5.2).
LPM 11 I, 12 I, III. L’usage d’une marque admise pour un médicament (ici: Botox) ne vaut pas usage de la marque pour des produits cosmétiques qui sont commercialisés sous une autre marque (ici: Vistabel). Même l’usage d’une telle marque par des tiers à d’autres fins (off-label-use; ici pour des produits cosmétiques) ne vaut pas non plus usage de la marque (consid. 2.5.3).
LPM 2 a, 3 I c. Les marques de médicaments (ici: Botox) ne peuvent se voir reconnaître une force distinctive accrue auprès de l’ensemble de la population en s’appuyant sur l’usage du produit (consid. 2.5.4.1).
LPM 3 I c. Les produits cosmétiques pour la suppression des rides ne sont pas similaires aux médicaments contre les troubles de mobilité, les maladies musculaires et la transpiration excessive (consid. 2.5.4.3, 2.5.3).
LCD 3 I d, e. Ne constitue pas un comportement déloyal le fait d’utiliser dans la publicité la marque d’un concurrent non pas en tant que référence à sa marque protégée pour un médicament, mais comme référence au principe actif du même nom contenu dans ce médicament (consid. 3.4.1, 3.4.2). [texte complet]



Abweisung der Klage; Geschäfts-Nr. HG120071-O

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