sic! 2014 Ausgabe 11

«Massenverbrechen an Versuchstieren». Bundesgericht vom 26. Juni 2014

3. Persönlichkeits- und Datenschutzrecht

ZGB 28. Durchschnittsleser von Vereinswebseiten sind nicht nur Vereinsmitglieder und dem Verein nahestehende Personen, sondern die breite Öffentlichkeit (E. 4.1).
ZGB 28. Das auf der Vereinswebseite emotional, provokativ und polemisch geführte Plädoyer gegen Tierversuche und gegen die Tierversuchsindustrie ist vom Durchschnittsleser klar als politische Stellungnahme erkennbar (E. 4.1).
TSchG 26, 17, 20; TSchV 135, 136, 140; Tierversuchsverordnung 24; ZGB 28. Die Begriffe «Tierquäler» und «Misshandlungen von Versuchstieren» dürfen zur Beschreibung von legalen Tierversuchen verwendet werden, da diese ebenfalls mit schweren Belastungen für die Tiere verbunden sind (E. 4.2, 4.2.1).
TSchG 26, 17, 20; TSchV 135, 136, 140; Tierversuchsverordnung 24; ZGB 28. Welche Qualen bei Tierversuchen nötig oder unnötig sind, ist eine Frage der Abwägung, die in der politischen Diskussion frei diskutierbar bleiben muss, für diese Diskussion sind die Begriffe «Tierquälerei» und «Misshandlungen von Versuchstieren» unerlässlich (E. 4.2.1).
ZGB 28. Solange der Begriff «Massenverbrechen» sich auf Tierversuche bezieht, ohne dass behauptet wird, die Tierversuche seien illegal, ist darunter ein umgangssprachliches Werturteil zu verstehen, das keine Persönlichkeitsverletzung darstellt (E. 4.3.1).
ZGB 28; TSchG 26, 17, 20; TSchV 135, 136, 140; Tierversuchsverordnung 24. Vom Durchschnittsleser darf verlangt werden, dass er provokante Aussagen vor dem Hintergrund der erkennbaren Weltanschauung würdigt, weshalb die Verwendung der Begriffe «Tierquäler», «Misshandlungen von Versuchstieren» und «Massenverbrechen» auf der Webseite des VgT keine Persönlichkeitsverletzung darstellt (E. 4.2.1- 4.3.2). [Volltext]


3. Protection de la personnalité et protection des données

CC 28. Les lecteurs moyens de la page internet d’une association ne sont pas seulement les membres de l’association ni des personnes proches de celle-ci mais le grand public (consid. 4.1).
CC 28. Présenté sur la page internet d’une association, le plaidoyer émotionnel, provocateur et polémique contre les expériences sur les animaux et leur industrie est clairement reconnaissable par le lecteur moyen comme une prise de position politique (consid. 4.1).
LPA 26, 17, 20; OPAn 135, 136, 140; Ordonnance sur l’expérimentation animale 24; CC 28. Les termes «bourreau d’animaux» et «maltraitance d’animaux faisant l’objet d’expérimentations» peuvent être utilisés pour décrire des expériences légales sur les animaux puisque celles-ci présentent précisément de sévères contraintes pour ces derniers (consid. 4.2, 4.2.1).
LPA 26, 17, 20; OPAn 135, 136, 140; Ordonnance sur l’expérimentation animale 24; CC 28. Quant à savoir quels mauvais traitements sont nécessaires ou inutiles, il s’agit d’une pesée d’intérêt qui doit être laissée à la liberté de la discussion politique, dans laquelle les termes «torture d’animaux» et «maltraitance d’animaux faisant l’objet d’expérimentations» sont inadmissibles (consid. 4.2.1).
CC 28. Aussi longtemps qu’elle se rapporte à des expérimentations animales sans qu’il soit affirmé que les expé-riences sur les animaux sont illégales, l’expression «crime de masse» doit être comprise comme un jugement de valeur en langage courant qui n’entraîne aucune atteinte à la personnalité (consid. 4.3.1).
CC 28; LPA 26, 17, 20; OPAn 135, 136, 140; Ordonnance sur l’expérimentation animale 24. On peut exiger du lec-teur moyen qu’il sache apprécier à leur juste valeur des affirmations provocantes dans le contexte d’une vision du monde reconnaissable, raison pour laquelle l’utilisation des termes «bourreau d’animaux», «maltraitance d’animaux faisant l’objet d’expérimentations» et «crime de masse» sur le site du VgT n’entraîne aucune atteinte à la personnalité (consid. 4.2.1-4.3.2). [texte complet]



II. Zivilabteilung; Vereinigung der Verfahren, Abweisung der einen und Gutheissung der anderen Beschwerde; Akten-Nrn. 5A_354/2012, 5A_374/2012
Das BGer hat die beiden Beschwerden in öffentlicher Beratung vom 26. Juni 2014 beurteilt.


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