sic! 2014 Ausgabe 10
PATRICK EGGIMANN*

Recht auf Vergessen: Und wer da googelt, der findet nicht mehr

Auf Ersuchen der spanischen Audiencia Nacional befand der EuGH im Rahmen eines Vorabentscheidungsver-fahrens, dass der Betreiber einer Internetsuchmaschine für personenbezogene Daten verantwortlich ist, die auf Internetseiten von Dritten erscheinen und vom Suchmaschinenbetreiber anhand einer Namenssuche und mittels entsprechender Links zugänglich gemacht werden. Die dahingehende Tätigkeit einer Suchmaschine wird demnach als «Verarbeitung personenbezogener Daten» im Sinne von Art. 2 lit. b der Richtlinie 95/46  beurteilt und der Suchmaschinenbetreiber als für diese Tätigkeit «Verantwortlicher» nach deren Art. 2 lit. d. Gestützt auf Art. 7 und 8 der Grundrechtscharta  kann die von der Datenbearbeitung betroffene Person verlangen, dass die jeweiligen Informationen einer breiten Öffentlichkeit nicht mehr durch Einbezug in die Ergebnisliste einer Suchmaschine zur Verfügung gestellt werden. In diesem Fall überwiegen die Interessen des Betroffenen nicht nur die wirtschaftlichen Interessen des Suchmaschinenbetreibers, sondern auch jene der breiten Öffentlichkeit am Zugang zu diesen Informationen aufgrund einer anhand des Namens des Betroffenen durchgeführten Suche. [Volltext]


À la demande de l'Audiencia Nacional espagnole, la Cour de justice européenne a jugé, dans une procédure préjudi-cielle, que l'exploitant d'un moteur de recherche Internet est responsable des données personnelles qui apparaissent sur les pages web de tiers et qui sont mises à disposition par le moteur de recherche au travers d’une recherche nominale et de liens correspondants. Cette activité d’un moteur de recherche est ainsi considérée comme un «traitement de données à caractère personnel» au sens de l'art. 2 lit. b de la Directive 95/46; l’exploitant du moteur de recherche est pour sa part considéré comme «responsable» de cette activité au sens de l’art. 2 lit. d de la Directive. Par ailleurs et sur la base des art. 7 et 8 de la Charte des droits fondamentaux, la personne touchée par le traitement de données peut demander que ces informations ne soient plus mises à disposition du grand public par leur inclusion dans la liste de résultats d'un moteur de recherche. Dans un tel cas, les intérêts de la personne concernée l'emportent non seulement sur les intérêts économiques de l’exploitant du moteur de recherche, mais également sur ceux du grand public d’avoir accès à cette information au moyen d’une recherche effectuée en utilisant le nom de la personne concernée. [texte complet]



* MLaw, Zürich.

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