sic! 2014 Ausgabe 9

«Felsen-Therme Vals». Bundesgericht vom 7. Mai 2014

8. Weitere Rechtsfragen

Prozessrecht

ZPO 53 I; BV 29 II; EMRK 6 Ziff. 1. Der Anspruch auf rechtliches Gehör umfasst namentlich das Recht, von allen bei Gericht eingereichten Eingaben der Gegenpartei Kenntnis zu erhalten und sich dazu äussern zu können, unabhängig davon, ob diese neue und/oder wesentliche Vorbringen enthalten. Er bedeutet, dass den Parteien von allen bei Gericht eingereichten Eingaben Kenntnis zu geben und ihnen ausreichend Gelegenheit einzuräumen ist, sich dazu zu äussern. Dass Kostenentscheide von Verfassungs wegen grundsätzlich nicht besonders begründet werden müssen, entbindet die Vorinstanz nicht von der Pflicht, dem Beschwerdeführer die Eingaben der Beschwerdegegnerin zur Kenntnis zuzustellen. Das Abstellen auf die Eingaben einer Partei beim Kostenentscheid, ohne der anderen Partei davon Kenntnis zu geben, stellt eine schwerwiegende Verletzung des Gehörsanspruchs dar und führt aufgrund dessen formeller Natur zur Aufhebung des angefochtenen Urteils (E. 3.1-3.4).
ZPO 124 I, 98. Das Gesetz präzisiert nicht, wann die Klage der Gegenpartei zugestellt und ihr Frist zu deren Beantwortung angesetzt werden soll. Die Verfahrensleitung liegt weitgehend im Ermessen des Gerichts. Die Vorschusspflicht liegt im Ermessen des Gerichts. Wird ein Kostenvorschuss erhoben, besteht keine bundesrechtliche Pflicht des Gerichts, mit der Fortsetzung des Verfahrens bzw. der Zustellung der Klage zur fristgebundenen Beantwortung bis nach Eingang des Kostenvorschusses zuzuwarten. Das Gericht muss nicht darüber wachen, dass der Partei Kosten erspart werden, die sich wegen ihres eigenen Verhaltens als unnütz erweisen könnten. Beantragte der Beschwerdeführer keine Abnahme der Frist, so hat er sich dies selber zuzuschreiben (E. 4.2, 4.2.1).
ZPO 65, 62 II, 101 III, 222 I. Aus der Fortführungslast kann keine Verpflichtung des Gerichts abgeleitet werden, mit der Zustellung der Klage und der gleichzeitigen Fristansetzung zur Antwort zuzuwarten. Stellt das Gericht die Klage der beklagten Partei von sich aus zu, kann die Nichtleistung des Kostenvorschusses durch den Kläger nicht als Rückzug mit materieller Rechtskraftwirkung behandelt werden (E. 4.2.2).
ZPO 101 II. Aus dieser Bestimmung kann kein Verbot abgeleitet werden, das Verfahren fortzuführen, bevor der Kostenvorschuss geleistet wird (E. 4.2.3).
ZPO 59 II f, 60. Aus dieser Bestimmung kann keine zeitliche oder verfahrensmässige Vorgabe abgeleitet werden, das Verfahren nicht fortzusetzen, bis sämtliche in einem bestimmten Prozesstadium oder nach einem Zuwarten abklärbaren Prozessvoraussetzungen vorliegen (E. 4.2.4).
ZPO 58 I, 105 I. Die Dispositionsmaxime ist durch die Zusprechung einer Parteientschädigung nicht verletzt (E. 4.4). [Volltext]


8. Autres questions juridiques

Droit procédural

CPC 53 I; Cst. 29 II; CEDH 6 ch. 1. Le droit d’être entendu comprend notamment le droit de prendre connaissance de tous les actes que la partie adverse remet au tribunal et de se déterminer sur ceux-ci, qu’ils contiennent ou non des allégations nouvelles et/ou essentielles. Le droit d’être entendu exige que tous les actes remis au tribunal soient portés à la connaissance des parties et qu’elles disposent d’une occasion suffisante pour se déterminer. Le fait qu’en application de la constitution, une décision sur les coûts n’ait pas besoin d’être particulièrement motivée ne libère pas l’instance précédente de son obligation de notifier au recourant les actes qui lui sont soumis par l’intimé. La prise en compte, dans la décision sur les coûts, d’actes d’une partie qui n’ont pas été préalablement portés à la connaissance de l’autre partie, constitue une violation grave du droit d’être entendu qui, en raison de sa nature formelle, conduit à l’annulation de la décision attaquée (consid. 3.1-3.4).
CPC 124 I, 98. La loi ne précise pas quand la demande doit être notifiée à l’autre partie ou quand un délai doit lui être imparti pour répondre. La conduite de la procédure, qui comprend notamment la perception de l’avance de frais, est en grande partie laissée à l’appréciation du tribunal. Lorsqu’une avance de frais est requise, aucune disposition du droit fédéral n’exige du tribunal qu’il attende que cette avance soit versée pour poursuivre la procédure, respectivement pour notifier au défendeur la demande à laquelle il doit répondre dans le délai imparti. Il n’appartient pas au tribunal de veiller à ce qu’une partie économise des frais qui pourraient s’avérer inutiles à cause de son propre comportement. Si le recourant n’a pas demandé une suspension du délai, il ne peut s’en prendre qu’à lui-même (consid. 4.2, 4.2.1).
CPC 65, 62 II, 101 III, 222 I. Il ne résulte du désistement d’action (Fortführungslast) aucun devoir pour le tribunal de surseoir à la notification de la demande et à la fixation simultanée d’un délai pour répondre. Si le tribunal a notifié d’office la demande au défendeur, l’absence de versement de l’avance de frais ne peut pas être traitée comme un retrait de la demande avec force de chose jugée (consid. 4.2.2).
CPC 101 II. Il ne résulte de cette disposition aucune interdiction de poursuivre la procédure avant que l’avance de frais n’ait été versée (consid. 4.2.3).
CPC 59 II f, 60. Cette disposition ne contient aucune exigence procédurale ou temporelle en vertu de laquelle la procédure ne pourrait être poursuivie jusqu’à ce que toutes les conditions de recevabilité vérifiables à un certain stade de la procédure ou après une attente ne soient réunies (consid. 4.2.4).
CPC 58 I, 105 I. La maxime de disposition n’est pas violée par l’octroi de dépens (consid. 4.4). [texte complet]



I. zivilrechtliche Abteilung; Gutheissung der Beschwerde und Rückweisung der Sache zu neuem Entscheid im Sinne der Erwägungen an die Vorinstanz; Akten-Nr. 4A_29/2014

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