sic! 2014 Ausgabe 7+8

«ePostSelect (fig.)». Bundesgericht vom 21. März 2014

4. Kennzeichenrecht

4.1 Marken

MSchG 2 a. Die massgebenden Verkehrskreise (vorliegend Durchschnittskonsumenten und Fachleute) ver-stehen den Zeichenbestandteil «ePost» ohne weiteres im Sinne von «elektronischer Post/E-mail». Das Zeichenelement «Select» gehört zum englischen Grundwortschatz und hat die Bedeutung von «auserlesen, exklusiv, erlesen» resp. «eine Auswahl bietend». Die Wortkombination «ePostSelect» steht somit für «exklusive elektronische Post» resp. für «exklusive Postdienstleistungen». Es ist für alle beanspruchten Waren und Dienstleistungen der Klassen 9, 38 und 42 beschreibend resp. anpreisend (E. 5.2.1.1-5.2.1.3, 5.2.2).
MSchG 2 a. Das Zeichen wird im Gesamteindruck massgebend von der schutzunfähigen Wortkombination «ePostSelect» geprägt. Weder die Darstellungsweise der Wortkombination (übliche Schriftart und Farbe [schwarz], zusammenhängende Schreibweise, Fettschrift sowie Gross- bzw. Kleinschreibung) noch die quadratförmig gestaltete Umrahmung der Wortkombination mit einem konturlosen, einfarbigen gelben Hintergrund (Farbanspruch gelb ohne weitere Präzisierung) führen zu originärer Unterscheidungskraft (E. 5.2.3, 5.2.4).
MSchG 2 a. Ob ein Zeichen nur mit einem spezifischen Gelbton geschützt ist oder in beliebigen Farbschattierungen von hell- bis dunkelgelb, verändert die Wahrnehmung des Zeichens bei den massgeblichen Verkehrskreisen nicht. Ein RAL-präzisierter Farbanspruch verstärkt die Unterschei-dungskraft daher nicht (E. 5.3.1).
MSchG 1, 2 a. Bei der Prüfung der originären Unterscheidungskraft ist ein Zeichen abstrakt («aus sich selbst heraus») zu würdigen, so wie es vom Hinterleger angemeldet worden ist. Massgebend ist nicht die effektive Wahrnehmung der Abnehmer, sondern die abstrakte Beurteilung des Zeichens. Ob das Publikum vorliegend den (spezifizierten) Farbton Gelb aufgrund des markenmässigen Gebrauchs für andere Waren und Dienstleistungen als individualisierendes Merkmal erkennt, darf demnach nicht berücksichtigt werden (E. 5.3.2).
MSchG 2 a. Verzichtet der Hinterleger darauf, sich auf Verkehrsdurchsetzung (derivative Unter-scheidungskraft) zu berufen, so steht diese entsprechend der Dispositionsmaxime nicht zur Diskussion (E. 5.3.2, 5.3.3). [Volltext]


4. Droit des signes distinctifs

4.1 Marques

LPM 2 a. Les cercles intéressés déterminants (en l’espèce les consommateurs moyens et les spécialistes) comprennent l’élément verbal «ePost» sans autre dans le sens de «poste électronique/e-mail». L’élément verbal «Select» fait partie du vocabulaire de base anglais et signifie «exquis, exclusif, de qualité», respectivement «qui propose un choix». La combinaison des mots «ePostSelect» signifie ainsi «poste électronique exclusive», respectivement pour des «services postaux exclusifs». Ces termes sont descriptifs, respectivement font l’éloge de tous les produits dont la protection est revendiquée en classes 9, 38 et 42 (consid. 5.2.1.1-5.2.1.3, 5.2.2).
LPM 2 a. L’impression d’ensemble qui découle du signe est empreinte de manière déterminante de la combinaison des mots «ePostSelect». Ni la façon de présenter la combinaison des mots (caractères et couleur [noire] habituels, écriture attachée, caractères gras et majuscules, respectivement utilisation de minuscules), ni le cadre quadrilatéral qui entoure la combinaison de mots avec un fond uni jaune sans contours (revendication de couleur sans plus de précisions) ne lui confèrent de caractère distinctif à titre originaire (consid. 5.2.3, 5.2.4).
LPM 2 a. Le fait qu’un signe ne soit protégé qu’avec un ton spécifique de jaune ou bien, au choix, dans différents tons allant du jaune clair au jaune foncé ne modifie en rien la perception du signe auprès des cercles intéressés. Ainsi, la précision de la revendication de couleur selon le système RAL ne renforce en rien le caractère distinctif (consid. 5.3.1).
LPM 1, 2 a. Lors de l’examen de la force distinctive originaire, un signe doit être évalué de façon abstraite («de par lui-même»), tel qu’il a été déposé. Ce qui est déterminant n’est pas la perception effective des acheteurs, mais l’évaluation abstraite du signe. Le fait que le public reconnaisse actuellement le ton jaune (spécifié) comme élément individualisant sur la base de l’utilisation à titre de marque pour d’autres produits et services ne doit par conséquent pas être pris en considération (consid. 5.3.2).
LPM 2 a. Si le déposant renonce à se fonder sur l’imposition dans le commerce (force distinctive dérivée), cette question n’a pas à être discutée, en raison de l’application de la maxime de disposition (consid. 5.3.2, 5.3.3). [texte complet]



I. zivilrechtliche Abteilung; Gutheissung der Beschwerde; Akten-Nr. 4A_528/2013 (zur Publikation vorgesehen)

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