sic! 2014 Ausgabe 7+8

«Gemeinsamer Tarif K / Ka – Basel Tattoo». Bundesgericht vom 19. März 2014

2. Urheberrecht

2.4 Verwertungsrecht

URG 59, 60. Ein rechtskräftig genehmigter Tarif darf von einem Zivilgericht nicht mehr auf seine Angemessenheit i.S.v. Art. 59 Abs. 1 und 60 URG überprüft werden (E. 2.2.1).
URG 59, 60. Die in Art. 60 URG definierten Angemessenheitskriterien dienen der Festlegung eines im Ganzen angemessenen Tarifs. Sie begründen jedoch keinen Anspruch darauf, dass die nach dem Tarif geschuldete Entschädigung in jedem Einzelfall diesen Angemessenheitskriterien genügt (E. 2.2.2).
URG 60 I; GT K, Ka. Gemäss der Ballettregel wird eine Urheberrechtsvergütung anteilmässig reduziert, wenn zusammen mit der vergütungspflichtigen, kollektiv verwerteten Musik gleichzeitig andere Werke dargeboten werden und die Musik nur untergeordnete Funktion hat. Es ist bundesrechtlich nicht zu beanstanden, wenn als «andere Werke» nur urheberrechtlich geschützte Werke berücksichtigt werden (E. 2.2.3).
URG 60 I; GT K, Ka. Wird die vergütungspflichtige Musik – wie beispielsweise beim Basel Tattoo – nicht wäh-rend der ganzen Dauer der Veranstaltung zusammen mit urheberrechtlich geschützten Werken aufgeführt, ist für eine Reduktion nach der Ballettregel (in casu Ziffer 15 GT K bzw. Ka) für jeden Abschnitt mit vergütungspflichtiger Musik einzeln aufzuzeigen, dass dieser zusammen mit andern urheberrechtlich geschützten Werken aufgeführt wird und die Musik untergeordnete Funktion hat (E. 3).
URG 60 I. Bei der Frage, ob die vergütungspflichtige Musik nur eine untergeordnete Funktion hat und damit eine Reduktion nach der Ballettregel erfolgen kann, spielt das Verhältnis der Dauer dieser Musik zur Dauer der ganzen Veranstaltung keine Rolle. Diesem Kriterium wird bereits durch die «Pro-rata-temporis-Regel» genügend Rechnung getragen (E. 3).
URG 2 I, II h. Bewegungsabläufe grösserer Personengruppen im Rahmen von Marsch- bzw. Militärmusik entstammen regelmässig der Tradition und erscheinen stark genormt. Sie sind diesfalls nicht als Choreografien gemäss Art. 2 Abs. 2 lit. h URG geschützt. Dasselbe gilt für Volks- und Gesellschaftstänze mit vorgegebenen Schrittfolgen und Bewegungen (E. 4). [Volltext]


2. Droit d'auteur

2.4 Gestion des droits

LDA 59, 60. Un tarif approuvé et en vigueur ne peut plus être examiné par un tribunal civil du point de vue de son caractère approprié au sens des art. 59 al. 1 et 60 LDA (consid. 2.2.1).
LDA 59, 60. Les critères du caractère approprié définis à l’art. 60 LDA servent à fixer un tarif approprié dans son ensemble. Ils ne fondent toutefois aucun droit à ce que l’indemnité due selon le tarif suffise dans chaque cas d’espèce (consid. 2.2.2).
LDA 60 I; TC K, Ka. Selon les règles du ballet, une redevance relevant du droit d’auteur est propor-tionnellement réduite lorsqu’avec la musique soumise à une redevance de gestion collective, d’autres œuvres sont simultanément représentées et que la musique n’a qu’une fonction subalterne. Du point de vue du droit fédéral, il n’y a rien à reprocher lorsque seules des œuvres protégées par le droit d’auteur sont prises en considération comme «autres œuvres» (consid. 2.2.3).
LDA 60 I; TC K, Ka. Pour obtenir une réduction selon la règle du ballet (en l’espèce chiffre 15 TC K ou Ka) pour chaque partie en soi avec musique soumise à redevance, il faut démontrer que cette partie est jouée avec d’autres œuvres protégées et que la musique n’a qu’un rôle subalterne, lorsque la musique soumise à redevance – comme par exemple au Basel Tattoo – n’est pas jouée durant toute la durée de la manifestation avec les œuvres protégées (consid. 3).
LDA 60 I. A propos de la question de savoir si la musique soumise à redevance n’a qu’un rôle subalterne et que par conséquent il faut accorder une réduction selon la règle du ballet, le rapport entre la durée de cette musique et la durée de toute la manifestation ne joue aucun rôle. Ce critère est déjà pris en considération par le biais de la règle «pro rata temporis» (consid. 3).
LDA 2 I, II h. Les mouvements de groupes importants de personnes dans le cadre d’une marche ou de la mu-sique militaire proviennent régulièrement de traditions et apparaissent fortement normés. Ils ne sont donc pas protégés comme chorégraphies au sens de l’art. 2 al. 2 let. h LDA. La même règle vaut pour les danses folkloriques et les danses de salon dont les suites de pas et de mouvements sont prescrits à l’avance (consid. 4). [texte complet]



I. zivilrechtliche Abteilung; Abweisung der Beschwerde; Akten-Nr. 4A_482/2013

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