sic! 2014 Ausgabe 6

«Gamecity GmbH / Gametime AG». Bundesgericht vom 16. Januar 2014

7. Wettbewerbsrecht

7.1 Lauterkeitsrecht

UWG 3 I d, 23; OR 951 II, 956 I. Bei der lauterkeitsrechtlichen Prüfung der Verwechslungsgefahr durch Verwendung von Firmen sind auch Umstände zu berücksichtigen, die ausserhalb des Kennzeichens liegen, etwa ob die Unternehmen in derselben Region und in der gleichen Branche tätig sind und sich an dieselben Kunden wenden, wobei die Anforderungen an die Unterscheidbarkeit der Firmen strenger sind, wenn ein Wettbewerbsverhältnis möglich ist oder sich die Unternehmen aus einem anderen Grund an die gleichen Kundenkreise wenden (E. 1.2.2, 1.3.2).
OR 951 II, 956; UWG 3 I d, 23. Das firmenrechtliche Ausschliesslichkeitsrecht erstreckt sich auch auf Firmen, die als wesentliche Bestandteile nur gemeinfreie Sachbezeichnungen enthalten; Hinweise auf Rechtsform oder Tätigkeitsbereich genügen nicht, um eine Verwechslungsgefahr zu solchen Firmen auszuschliessen (E. 1.2.3, 1.3.2).
UWG 5 I a, 23. Die ohne Zustimmung des Berechtigten erfolgte Verwertung eines anvertrauten Arbeitsergebnisses ist unabhängig davon unlauter, ob das verwertete Arbeitsergebnis ein Geschäftsgeheimnis ist; auch Sammlungen von Kundendaten können Arbeitsergebnisse sein (E. 2.2).
UWG 5 I a, 23. Als «anvertraut» im Sinne von Art. 5 lit. a UWG gelten auch einem Arbeitnehmer mit Einverständnis des Arbeitgebers zugängliche Arbeitsergebnisse, die im Rahmen des Arbeitsverhältnisses vom Arbeitnehmer selbst erzeugt wurden (E. 3.2). [Volltext]


7. Droit de la concurrence

7.1 Concurrence déloyale

LCD 3 I d, 23; CO 951 II, 956 I. Lorsqu’il s’agit d’examiner sous l’angle du droit de la concurrence déloyale le risque de confusion que des raisons de commerce peuvent engendrer, il faut également tenir compte des circonstances extérieures aux signes. Ainsi, il y a lieu de se demander par exemple si les entreprises sont actives dans la même région et au sein de la même branche ou encore si elles s’adressent à la même clientèle, étant précisé que les exigences en matière de distinction des raisons sociales sont plus sévères lorsqu’il existe un rapport de concurrence ou lorsque pour un autre motif les entreprises s’adressent au même cercle de clients (consid. 1.2.2, 1.3.2).
CO 951 II, 956; LCD 3 I d, 23. Le droit des raisons de commerce protège également les raisons dont les éléments essentiels ne comportent que des termes génériques faisant partie du domaine public; des indications relatives à la forme juridique ou au domaine d’activité ne suffisent pas pour exclure le risque de confusion entre de telles raisons de commerce (consid. 1.2.3, 1.3.2).
LCD 5 I a, 23. L’exploitation du résultat du travail confié à autrui sans l’autorisation de l’ayant droit est déloyale indépendamment du point de savoir si le résultat du travail exploité constitue un secret d’affaires; les bases de données relatives à la clientèle peuvent également constituer le résultat d’un travail (consid. 2.2).
LCD 5 I a, 23. Sont également considérés comme «confiés» au sens de l’art. 5 let. a LCD les résultats d’un travail qui ont été rendus accessibles à l’employé avec l’accord de l’employeur et qui ont été obtenus par l’employé lui-même dans le cadre des rapports de travail (consid. 3.2). [texte complet]



Strafrechtliche Abteilung; Abweisung der Beschwerde; Akten-Nr. 6B_298/2013

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