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«Couronne dentée». Tribunal fédéral des brevets du 30 janvier 2014
6. Droit de la technologie
6.1 Brevets d'invention
LTFB 41. Il appartient à la juridiction cantonale de déterminer si les débats principaux ont eu lieu dans la procédure cantonale (consid. 13-16).
LBI 72. Pour être recevables, les conclusions qui visent l’interdiction d’un comportement violant un brevet doivent inclure une description précise du comportement en cause. Toutefois, lorsque l’énoncé de la revendication est spécifique au point qu’un examen purement factuel permet sans autre de constater si l’on est en présence d’une forme d’exécution prohibée et que cet énoncé ne nécessite aucune interprétation juridique ou interprétation de termes techniques ambigus, les conclusions peuvent reprendre tel quel l’énoncé de la revendication qui fonde l’interdiction (consid. 17).
aLBI 58 II; LBI 26 I c; CC 8. La partie qui fait valoir une extension illicite de la demande de brevet doit alléguer de façon détaillée la modification en cause et identifier l’homme du métier (typiquement par sa profession et/ou sa formation) et ses connaissances générales (typiquement les sujets techniques qu’il doit maîtriser en sa qualité d’homme du métier) à la date pertinente; elle doit en outre expliquer pour quel motif une telle modification ne se déduirait pas, à l’aide des connaissances de l’homme du métier, du contenu explicite des pièces initialement déposées (consid. 19-20).
LBI 1 I, 7 I. Lorsque le document de l’art antérieur prétendument destructeur de nouveauté ne comprend aucune référence spécifique à un certain autre document, une combinaison avec un tel autre document n’est pas admissible dans la cadre de l’appréciation de la nouveauté (consid. 26).
LBI 1 II, 7 II, 26 I a. L’invocation du défaut d’activité inventive nécessite une allégation détaillée quant à l’identification de l’homme du métier et de ses connaissances à la date pertinente (consid. 31).
LBI 1 II, 7 II, 26 I a. Lorsqu’une partie fait valoir que l’invention découle de manière évidente de deux documents compris dans l’état de la technique, il convient d’analyser l’activité inventive par exemple selon l’approche «problème solution», en partant alternativement de chacun des deux documents. Si, pour arriver à l’invention en partant de l’un des documents, il est nécessaire de procéder à une certaine modification, l’invention n’est évidente que si le second document aurait incité l’homme du métier à procéder à une telle modification («would»); il ne suffit pas que l’homme du métier eût pu y être incité («could») (consid. 34-35).
LBI 125 I. L’inefficacité d’un brevet suisse en raison de l’existence d’un brevet européen avec la même date de dépôt ou de priorité pour la «même invention» au sens de l’art. 125 al. 1 LBI suppose que les deux brevets en cause définissent dans leurs revendications les mêmes règles de comportement technique (consid. 37).
[texte complet]
6. Technologierecht
6.1 Patente
PatGG 41. Es obliegt der kantonalen Gerichtsbarkeit, zu entscheiden, ob die Hauptverhandlung in einem kantonalen Verfahren bereits stattgefunden hat (E. 13-16).
PatG 72. Um zulässig zu sein, müssen Rechtsbegehren, die auf ein Verbot eines patentverletzenden Verhaltens abzielen, das betreffende Verhalten präzise beschreiben. Wenn der Wortlaut des Patentanspruchs spezifisch genug ist, so dass eine rein tatsächliche Prüfung festzustellen erlaubt, ob eine verbotene Ausführungsform vorliegt, und wenn der Anspruchswortlaut keine juristische Interpretation oder Auslegung von technisch umstrittenen Begriffen erfordert, dann können die Rechtsbegehren den Wortlaut des Anspruchs übernehmen, der dem Verbot zugrunde liegt (E. 17).
aPatG 58 II; PatG 26 I c; ZGB 8. Die Partei, die eine rechtswidrige Erweiterung einer Patentanmeldung behauptet, muss die betreffende Änderung detailliert darlegen und den Fachmann (insbesondere dessen Beruf und Ausbildung) und seine allgemeinen Kenntnisse (insbesondere die technischen Probleme, die er als Fachmann beherrschen muss) zum massgebenden Zeitpunkt aufzeigen. Sie muss sodann erklären, aus welchen Gründen die gerügte Änderung sich unter Berücksichtigung der Kenntnisse des Fachmanns nicht aus dem Inhalt der ursprünglich eingereichten Unterlagen ergibt (E. 19-20).
PatG 1 I, 7 I. Wenn ein angeblich neuheitsschädliches Dokument aus dem Stand der Technik nicht spezifisch Bezug nimmt auf ein anderes Dokument, dann ist eine Kombination mit diesem Dokument bei der Prüfung der Neuheit nicht zulässig (E. 26).
PatG 1 II, 7 II, 26 I a. Die Geltendmachung mangelnder erfinderischer Tätigkeit erfordert eine detaillierte Behauptung was die Definition des Fachmanns und dessen Kenntnisse zum massgebenden Zeitpunkt anbelangt (E. 31).
PatG 1 II, 7 II, 26 I a. Wenn eine Partei argumentiert, dass sich die Erfindung naheliegend aus je zwei zum Stand der Technik gehörenden Dokumenten ergibt, ist die erfinderische Tätigkeit z.B. nach dem Aufgabe-Lösungs-Ansatz alternativ ausgehend von beiden Dokumenten zu prüfen. Wenn es, um ausgehend von dem einen Dokument zur Lösung der Erfindung zu kommen, nötig ist, bestimmte Modifikationen vorzunehmen, dann ist die Erfindung nicht naheliegend, wenn das zweite Dokument den Fachmann nicht zur betreffenden Modifikation veranlasst haben würde («would»). Es ist nicht ausreichend, wenn der Fachmann veranlasst worden sein könnte («could») (E. 34-35).
PatG 125 I. Die Unwirksamkeit eines schweizerischen Patents aufgrund der Existenz eines europäischen Patents mit dem gleichen Anmeldetag oder Priorität für «dieselbe Erfindung» im Sinne von Art. 125 Abs. 1 PatG setzt voraus, dass die beiden Patente in ihren Ansprüchen die gleiche technische Lehre definieren (E. 37).
[Volltext]
Admission partielle de la demande; réf. O2012_033
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