sic! 2014 Ausgabe 3

«Ausserordentliche Zuwendung an Fürsorge-Stiftung». Bundesverwaltungsgericht vom 4. September 2013

2. Urheberrecht

2.4 Verwertungsrecht

URG 48 II. Von Gesetzes wegen sind die Sozial- und Kulturabzüge nicht auf die heute üblichen rund 10 Prozent des Verwertungserlöses beschränkt. Missbräuchlich hohe Abzüge sollen indes dadurch verhindert werden, dass sie vom obersten Organ der jeweiligen Verwertungsgesellschaft beschlossen werden müssen (E. 3).
URG 48 II. Indem die Statuten der ProLitteris vorsehen, dass 10 Prozent des Verwertungserlöses der ProLitteris-Fürsorge-Stiftung zufliessen sollen, schliessen sie nicht aus, dass die Generalversammlung als oberstes genossenschaftliches Organ darüber hinausgehende ausserordentliche Zuwendungen an die Fürsorge-Stiftung beschliessen kann (E. 4).
URG 48 II; OR 879 I. Die Beschlussfassung über die Verwendung eines Teils des Verwertungserlöses zum Zweck der Sozialvorsorge und Kulturförderung ist eine unentziehbare Befugnis des obersten Organs einer Verwertungsgesellschaft. Im Falle der genossenschaftlich organisierten ProLitteris obliegt diese Kompetenz der Generalversammlung (E. 5.1-5.2).
OR 881 I, 883 I. Über eine ausserordentliche Zuwendung an die Fürsorge-Stiftung kann die Generalversammlung der ProLitteris nur dann gültig beschliessen, wenn die Zuwendung als solche traktandiert ist. Das ist nicht der Fall, wenn bloss die Genehmigung des Jahresberichts und der Jahresrechnung traktandiert ist, und zwar auch dann nicht, wenn aus diesen Dokumenten hervorgeht, dass der Vorstand – in fälschlicher Annahme seiner eigenen Zuständigkeit – die ausserordentliche Zuweisung im Berichtsjahr beschlossen hat (E. 5.3-5.5). [Volltext]


2. Droit d'auteur

2.4 Gestion des droits

LDA 48 II. La loi ne limite pas les déductions sociales et culturelles aux environs des 10% du produit de la gestion habituellement admis aujourd’hui. Des prélèvements abusivement élevés doivent cependant pouvoir être évités par le fait qu’ils requièrent l’approbation de l’organe suprême de la société de gestion concernée (consid. 3).
LDA 48 II. Le fait que les statuts de ProLitteris prévoient que 10% du produit de la gestion devraient être attribués à la Fondation de prévoyance de ProLitteris n’exclut pas que l’Assemblée générale, en tant qu’organe suprême de la coopérative, puisse exceptionnellement décider d’attributions supplémentaires à la Fondation de prévoyance (consid. 4).
LDA 48 II; CO 879 I. La prise de décision relative à l’utilisation d’une partie du produit de la gestion en faveur de la prévoyance sociale et de la promotion de la culture est un droit inaliénable de l’organe suprême de la société de gestion. Dans le cas de ProLitteris, organisée en coopérative, cette compétence appartient à l’assemblée générale (consid. 5.1-5.2).
CO 881 I, 883 I. L’assemblée générale de ProLitteris ne peut décider valablement d’une contribution extraordinaire à la fondation de prévoyance que si cette contribution est prévue en tant que telle à l’ordre du jour. Tel n’est pas le cas lorsque seule l’approbation du rapport et des comptes annuels est mise à l’ordre du jour; ce n’est pas le cas non plus lorsqu’il ressort de ces documents que le comité, en mauvaise appréciation de ses propres compétences, a décidé de l’attribution extraordinaire dans l’exercice sous revue (consid. 5.3-5.5). [texte complet]



Abteilung II; Abweisung der Beschwerde; Akten-Nr. B–6104/2012

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