sic! 2014 Ausgabe 1

«Incolpato II». Tribunal fédéral du 3 octobre 2013

3. Protection de la personnalité et protection des données

CC 28. L’honneur comme partie intégrante de la personnalité au sens du droit civil est une notion plus large que l’honneur protégé pénalement et comprend non seulement sa bonne réputation et son sentiment d’honorabilité mais aussi sa considération professionnelle et sociale (consid. 3.2).
CC 28. La mission d’information de la presse ne constitue pas à elle seule un motif justificatif excluant la responsabilité et il convient dans chaque cas de déterminer s’il existe un intérêt public prépondérant à l’information (consid. 3.3).
CC 28. Si la diffusion de faits inexacts par voie de presse est en principe illicite, elle peut être justifiée dans des cas exceptionnels par un intérêt suffisant. Lorsque la publication porte sur des soupçons de commission d’un acte délictueux, la formulation utilisée doit faire comprendre au lecteur moyen avec suffisamment de clarté qu’il ne s’agit que d’un soupçon et ne peuvent être admis que des commentaires qui apparaissent soutenables selon l’état de fait auquel ils se réfèrent (consid. 3.3, 3.4). [texte complet]


3. Persönlichkeits- und Datenschutzrecht

ZGB 28. Der Begriff der Ehre als Bestandteil der Persönlichkeit im Sinne des Zivilrechts ist breiter als derjenige der strafrechtlich geschützten Ehre und umfasst nicht nur den guten Ruf und das Ehrgefühl, sondern auch das berufliche und gesellschaftliche Ansehen einer Person (E. 3.2).
ZGB 28. Der Informationsauftrag der Presse stellt für sich allein keinen absoluten Rechtfertigungsgrund dar und es muss im Einzelfall geprüft werden, ob ein überwiegendes öffentliches Interesse an der Information besteht (E. 3.3).
ZGB 28. Die Verbreitung unwahrer Tatsachen durch die Presse ist grundsätzlich widerrechtlich und nur in Ausnahmefällen durch ein hinreichendes Interesse gerechtfertigt. Bezieht sich die Veröffentlichung auf den Verdacht einer Straftat, muss die verwendete Formulierung dem Durchschnittsleser hinreichend deutlich zu verstehen geben, dass einstweilen nur ein Verdacht besteht, und es sind nur solche Kommentare zulässig, welche auf Grund des Sachverhalts, auf den sie sich beziehen, als vertretbar erscheinen (E. 3.3, 3.4). [Volltext]



IIe Cour de droit civil; admission partielle du recours; 5A_170/2013, 5A_174/2013

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