sic! 2013 Ausgabe 12
ADRIAN P. WYSS*

Der Verkehrsdurchsetzungstatbestand nach Art. 2 lit. a MSchG

Zeichen, die aufgrund fehlender Unterscheidungskraft oder eines bestehenden Freihaltebedürfnisses Gemeingut darstellen, sind vom Markenschutz grundsätzlich ausgeschlossen. Dabei sieht der in Art. 2 lit. a MSchG kodifizierte Verkehrsdurchsetzungstatbestand jedoch eine wichtige Ausnahme vor: So können Zeichen des Gemeingutes von einer Person monopolisiert werden, sofern sie sich für die beanspruchten Waren oder Dienstleistungen im Verkehr durchgesetzt haben. Dieser Ausnahmetatbestand ist in der Praxis von grosser Bedeutung, da Zeichen mit einem produktspezifischen Sinngehalt für viele Unternehmen – gerade wegen des oft vorhandenen Suggestivcharakters – als Kennzeichen besonders interessant sind.
Die Beurteilung der Verkehrsdurchsetzung wird durch Verwaltungsbehörden und Gerichte erstaunlicherweise alles andere als einheitlich gehandhabt. Dieser Beitrag bezweckt, eine Übersicht über den Tatbestand der Verkehrsdurchsetzung zu liefern, und setzt dabei die Schwerpunkte auf die umstrittenen bzw. offenen Fragen. Erläutert werden insbesondere die wichtigsten Voraussetzungen, Ausnahmen und Rechtswirkungen der Verkehrsdurchsetzung, wobei auch die praktisch äusserst relevante Problematik des Nachweises der Durchsetzung behandelt wird. [Volltext]


Les signes dépourvus de force distinctive ou devant être laissés à la disposition de tous font partie du domaine public et sont en principe exclus de la protection du droit des marques. Toutefois, l’art. 2 let. a LPM prévoit une exception substantielle relative au cas des marques imposées: les signes appartenant au domaine public peuvent être monopolisés par une personne pour autant qu’ils se soient imposés pour les produits ou les services concernés. Cette exception revêt une grande importance en pratique dans la mesure où des signes pourvus d’une signification spécifique en lien avec le produit sont, pour de nombreuses entreprises, particulièrement intéressants en tant que signes distinctifs – justement en raison de leur caractère souvent suggestif.
Les autorités administratives et les tribunaux n’apprécient étonnamment pas de manière uniforme la question de l’imposition d’un signe comme marque dans les milieux intéressés. L’article qui suit a pour but de donner une vue d’ensemble des conditions à l’imposition d’un signe comme marque dans le public et se penche en particulier sur les questions controversées ou restées ouvertes. Les conditions, les exceptions et les conséquences juridiques les plus importantes sont en particulier analysées. Les questions liées à la preuve de l’imposition dans le public, problématique d’une grande importance pour la pratique, sont également traitées. [texte complet]



* Dr. iur., Rechtsanwalt, Zürich. Der Autor dankt Herrn Kollege Dr. RAPHAEL M. NUSSER, LL.M., Rechtsanwalt Zürich, für die kritische Durchsicht des Manuskripts.

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