sic! 2013 Ausgabe 11

«six (fig.) / SIXX; sixx (fig.)». Bundesverwaltungsgericht vom 12. Juni 2013

4. Kennzeichenrecht

4.1 Marken

MSchG 11, 12 I, 32. Beweismittel zur Glaubhaftmachung des rechtserhaltenden Gebrauchs müssen sich auf den Zeitraum vor der Einrede des Nichtgebrauchs beziehen. Ein Augenschein der Website der Markeninhaberin eignet sich daher nicht. Die Marke muss nicht auf der Ware oder deren Verpackung, sondern kann beispielsweise auf Prospekten, Preislisten oder Rechnungen angebracht sein (E. 5, 6, 7.4.2).
MSchG 11 I, 12 I, 31, 32. Ein rein unternehmensbezogener Gebrauch ist nicht rechtserhaltend. Der Gebrauch einer Marke in der Nähe der Firmenbezeichnung auf Kassenbelegen ist rechtserhaltend für die eingekauften Waren, wenn die Gliederung des Kassenbelegs und die Informationen zu den Produkten es zulassen, dass die Marke als Herkunftsangabe der darin aufgelisteten Waren wahrgenommen wird (E. 4, 7.1.2).
MSchG 11, 12, 32. Der Gebrauch einer Marke für Ohrschmuck, Silberschmuck, Silberringe, Ringe, Armschmuck, Charms, Ketten und Fussketten wirkt für den Oberbegriff «Schmuck und Modeschmuck» rechtserhaltend, wenn die Markeninhaberin vorwiegend in der Mode- und Schmuckbranche tätig ist und wenn es sich um typische Produkte dieser Warenkategorie handelt. Im Gegensatz dazu ist der Gebrauch für Sonnenbrillen nicht rechtserhaltend für den Oberbegriff «Brillen» (E. 7, 7.1.6, 7.1.7).
MSchG 11, 12, 32. Die Verwendung lediglich des Wortelementes einer Wort-/Bildmarke ist nicht rechtserhaltend (E. 7, 7.3.2).
MSchG 11, 12, 32. Eine minimale Marktbearbeitung in verhältnismässig geringem Umfang genügt, um die Ernsthaftigkeit des markenmässigen Gebrauchs glaubhaft zu machen, sofern es sich um ein dauerhaftes Angebot mit der Absicht der Annahme jeder damit ausgelösten Nachfrage handelt (E. 7, 7.9).


4. Droit des signes distinctifs

4.1 Marques

LPM 11, 12 I, 32. Les moyens de preuve pour rendre vraisemblable l’usage permettant de maintenir le droit doivent se rapporter à la période précédant l’exception de non-usage. Un simple examen du site internet de la titulaire de la marque ne s’y prête donc pas. La marque n’a pas besoin d’être apposée sur le produit ou son emballage, mais peut par exemple l’être sur des prospectus, des listes de prix ou des factures (consid. 5, 6, 7.4.2).
LPM 11 I, 12 I, 31, 32. Un usage purement interne à l’entreprise ne permet pas de maintenir le droit. L’usage d’une marque près de la raison sociale sur des tickets de caisse permet de maintenir le droit pour les produits achetés lorsque la structure du ticket de caisse et les informations relatives aux produits permettent de considérer la marque comme l’indication de provenance des produits qui y figurent (consid. 4, 7.1.2).
LPM 11, 12, 32. L’usage d’une marque pour des boucles d’oreilles, bijoux en argent, bagues en argent, bagues, bracelets, breloques, colliers et bracelets chevilles permet de maintenir le droit pour le terme générique «bijouterie et bijoux de mode» si la titulaire de la marque est principalement active dans les domaines de la mode et de la bijouterie et lorsqu’il s’agit de produits typiques de cette catégorie de produits. Par contre, l’utilisation de l’intitulé «lunettes de soleil» ne permet pas de maintenir le droit pour le terme générique «lunettes» (consid. 7, 7.1.6, 7.1.7).
LPM 11, 12, 32. La simple utilisation de l’élément verbal d’une marque mixte verbale/figurative ne permet pas de maintenir le droit (consid. 7, 7.3.2).
LPM 11, 12, 32. Une prospection minimale et proportionnellement peu étendue du marché suffit à rendre vraisemblable l’usage à titre de marque, pour autant qu’il s’agisse d’une offre durable avec l’intention de répondre à la demande ainsi suscitée (consid. 7, 7.9).



Abteilung II; Teilweise Gutheissung der Beschwerde; Akten-Nr. B-5543/2012

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