sic! 2013 Ausgabe 10

«Reportages SSR». Tribunal fédéral du 23 avril 2013

2. Droit d'auteur

2.1 Droit d'auteur en général

LDA 16. L’étendue des droits cédés par l’auteur de l’œuvre à son partenaire contractuel se détermine selon la volonté réelle des parties (interprétation subjective) ou, si celle-ci ne peut être déterminée, selon la théorie de la confiance (in-terprétation objective) et, si l’interprétation objective aboutit à une ambiguïté, il faut appliquer la théorie de la finalité (consid. 3.1).
LDA 16. La volonté réelle des parties n’ayant pas pu être arrêtée, il doit être admis, selon la théorie de la confiance, que tous les reportages étaient destinés à être diffusés sur les ondes radio. On ne peut raisonnablement concevoir que l’intimée entendait garder dans ses archives sonores lesdits reportages, pour lesquels elle avait versé des honoraires au recourant, sans que ses auditeurs ne puissent en profiter. L’intimée a donc procédé à la diffusion des reportages avec l’autorisation, au moins tacite, du recourant (consid. 3.2).
LDA 16. La théorie de la finalité aboutit à la même solution. Pour que le but de l’opération – diffusion de reportages sur les ondes radiophoniques – soit mené à bien, l’intimée s’est vue octroyer, au moins tacitement, une licence par l’auteur (consid. 3.2). [texte complet]


2. Urheberrecht

2.1 Allgemeines Urheberrecht

URG 16. Der Umfang der Rechte, die der Autor eines Werkes seinem Vertragspartner einräumt, bestimmt sich nach dem tatsächlichen Willen der Parteien (subjektive Auslegung) oder, wenn dieser nicht bestimmt werden kann, nach dem Vertrauensprinzip (objektive Auslegung) und, wenn die objektive Auslegung zu einer Unklarheit führt, ist die Zweckübertragungstheorie anzuwenden (E. 3.1).
URG 16. Der tatsächliche Parteiwille konnte vorliegend nicht festgestellt werden. Nach dem Vertrauensprinzip muss davon ausgegangen werden, dass sämtliche Reportagen dazu bestimmt waren, im Radio ausgestrahlt zu werden. Man kann vernünftigerweise nicht annehmen, dass die Beschwerdegegnerin davon ausging, diese Reportagen, für die sie dem Beschwerdeführer ein Honorar bezahlt hatte, in ihren Tonarchiven aufzubewahren, ohne dass ihre Hörer davon hätten profitieren können. Die Beschwerdegegnerin verbreitete die Reportagen somit mit der (zumindest stillschweigenden) Zustimmung des Beschwerdeführers (E. 3.2).
URG 16. Die Zweckübertragungstheorie führt zum gleichen Ergebnis. Damit das Ziel der Zusammenarbeit – die Aus-strahlung von Reportagen mittels Radiowellen – erreicht werden kann, durfte der Beschwerdegegner von einer (zu-mindest stillschweigenden) Lizenz des Urhebers ausgehen (E. 3.2). [Volltext]



Ire Cour de droit civil; rejet du recours; réf. 4A_643/2012

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