sic! 2013 Ausgabe 9

«Wilson». Bundesgericht vom 16. April 2013

4. Kennzeichenrecht

4.1 Marken

MSchG 2 c, a, 47. Massgebende Verkehrskreise für die Beurteilung der Irreführungsgefahr und der Unterscheidungskraft sind die durchschnittlichen Abnehmer. Diese können aus mehreren Gruppen bestehen (hier: Raucher, Genussraucher und Tabakspezialisten), wobei nicht allein die zahlenmässig grösste entscheidend ist (E. 2, 3.2).
MSchG 2 c, a, 47. Ein den Verkehrskreisen bekannter geografischer Name wird als Herkunftsangabe aufgefasst, ohne dass besondere Anhaltspunkte für ein solches Verständnis vorliegen müssten. Ist der geografische Gehalt (hier US-Stadt «Wilson») eines Zeichens den Verkehrskreisen jedoch unbekannt, handelt es sich dabei hinsichtlich der Irreführungsgefahr und der Unterscheidungskraft nicht um eine Herkunftsangabe (E. 3.3).
MSchG 2 a. Direkte Herkunftsangaben sind grundsätzlich freihaltebedürftig, damit (aktuelle oder künftige) Konkurrenten sie ebenfalls verwenden können. Bei ausländischen Herkunftsangaben entfällt dieses Freihaltebedürfnis, wenn im betroffenen Staat für dieselben Waren bereits eine entsprechende Marke eingetragen ist. Eine Wort-/Bildmarke kann dabei genügen, sofern die Herkunftsangabe darin prägend ist (E. 4). [Volltext]


4. Droit des signes distinctifs

4.1 Marques

LPM 2 c, a, 47. Les consommateurs moyens constituent les milieux intéressés au regard desquels on doit apprécier le risque de tromperie et la force distinctive. Ils peuvent comprendre différents groupes (ici: les fumeurs, les fumeurs occasionnels et les spécialistes du tabac) étant précisé que le groupe le plus nombreux n’est pas seul déterminant (consid. 2, 3.2).
LPM 2 c, a, 47. Un nom géographique connu des milieux intéressés est compris comme indication de provenance sans qu’il soit nécessaire de disposer d’éléments supplémentaires  pour l’affirmer. Toutefois, si la référence géographique (ici: la ville américaine de «Wilson») contenue dans un signe est inconnue des milieux intéressés, on ne peut pas admettre l’existence d’une indication de provenance selon les critères applicables pour le risque de tromperie et la force distinctive (consid. 3.3).
LPM 2 a. Il existe en principe un besoin de libre disposition pour les indications de provenance directes, afin que des concurrents (actuels ou futurs) puissent également les utiliser. En ce qui concerne les indications de provenance étrangères, ce besoin de libre disposition tombe lorsqu’une marque correspondante pour des produits identiques est enregistrée dans l’Etat en cause. Il peut s’agir d’une marque combinée dans laquelle l’indication de provenance ressort clairement (consid. 4). [texte complet]



I. zivilrechtliche Abteilung; Abweisung der Beschwerde; Akten-Nr. 4A_6/2013

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