sic! 2013 Ausgabe 7+8

«Gemeinsamer Tarif Z». Bundesverwaltungsgericht vom 13. Februar 2013

2. Urheberrecht

2.4 Verwertungsrecht

VGG 31; VwVG 56. Das BVGer kann nicht die Wiederinkraftsetzung eines früheren Tarifs bis zum Vorliegen eines neuen, rechtskräftigen Tarifs anordnen, um einen tariflosen Zustand zu vermeiden, zumal dann nicht, wenn dies nicht Gegenstand des angefochtenen Genehmigungsbeschlusses der ESchK war. Hingegen könnte die ESchK  bei pendentem Tarifantrag auch ohne ausdrückliche gesetzliche Grundlage durch vorsorgliche Massnahme ein vorgezogenes Inkasso anordnen (E. 2).
VwVG 38. Auch wenn sich der Wortlaut einer von der ESchK genehmigten Tarifbestimmung nicht direkt aus dem Dispositiv des Genehmigungsentscheides ergibt, sondern sich erst unter Beizug der Verfahrensakten erschliesst, kann sich eine Beschwerdeführerin nicht auf die mangelhafte Eröffnung der Genehmigungsverfügung berufen, wenn ihr die betreffenden Verfahrensakten tatsächlich bekannt waren (E. 4.1).
URG 40 I a, III. Die Verwertungsgesellschaften haben im Gemeinsamen Tarif Z (der eine Mischvergütung für teils zwingend und teils freiwillig kollektiv verwertete Rechte vorsieht) eine Reduktionsmöglichkeit für den Fall vorzusehen, dass ein Zirkus den Nachweis erbringt, dass die Komponisten oder Komponistinnen gespielter Werke oder deren Erben die Aufführungsrechte selbst wahrnehmen (E. 6).
URG 60. Die Änderung der Bemessungsgrundlage in einem neuen Tarif bedarf keiner besonderen Begründung, deren Anforderungen über das Kriterium der Angemessenheit im Sinne von Art. 60 URG hinausgehen. Wenn die bisherigen Vergütungen aufgrund einer ungeeigneten Bemessungsgrundlage zu tief ausgefallen sind, kann auch eine erhebliche Erhöhung der zu zahlenden Vergütung angemessen sein (vorliegend für die Beschwerdeführerin Steigerung von 66% über vier Jahre) (E. 7.1-7.2).
URG 60. Die Bedeutung von Musik für Zirkusaufführungen rechtfertigt es, den für die Musik zu bezahlenden Tarif u.a. an die Einnahmen des Zirkus anzuknüpfen (E. 7.3). [Volltext]


2. Droit d'auteur

2.4 Gestion des droits

LTAF 31; PA 56. Le TAF ne peut pas ordonner la remise en vigueur d’un tarif caduc jusqu’à l’entrée en force d’un nouveau tarif afin d’éviter un vide tarifaire, d’autant moins que ce n’était pas l’objet de la décision d’approbation de la CAF. En revanche, même sans base légale expresse, la CAF pourrait ordonner un recouvrement anticipé durant la procédure d’approbation sur la base de mesures provisionnelles (consid. 2).
PA 38. Même si la lettre d’une disposition tarifaire approuvée par la CAF ne résulte pas directement du dispositif de la décision mais ne se comprend qu’à l’aide des actes de procédure, la recourante ne peut pas alléguer une notification irrégulière de la décision lorsque les actes de procédure en question lui étaient connus (consid. 4.1).
LDA 40 I a, III. Dans le Tarif commun Z (qui prévoit une rémunération mixte pour la gestion collective tantôt impérative tantôt bénévole des droits), les sociétés de gestion doivent prévoir la possibilité d’une réduction pour le cas où un cirque apporte la preuve que les compositrices ou compositeurs des œuvres jouées, ou leurs héritiers, perçoivent eux-mêmes les droits d’exécution (consid. 6).
LDA 60. La modification de la base de calcul dans un nouveau tarif ne nécessite aucune justification particulière dont les exigences dépasseraient le critère de l’équité au sens de l’art. 60 LDA. Lorsque les rémunérations passées étaient trop faibles en raison d’une base de calcul inappropriée, une augmentation considérable de la rémunération future peut aussi être équitable (in casu, une augmentation de 66% sur 4 ans pour la recourante) (consid. 7.1-7.2).
LDA 60. L’importance de la musique pour des représentations de cirque justifie de lier le tarif dû pour la musique entre autres aux recettes du cirque (consid. 7.3). [texte complet]



Abteilung II; Teilweise Gutheissung der Beschwerde; Akten-Nr. B-858/2010

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