sic! 2013 Ausgabe 6

«Nicolas Hayek». Handelsgericht Aargau vom 29. August 2012

2. Urheberrecht

2.1 Allgemeines Urheberrecht

ZPO 36. Die Urheberrechtsverletzung ist eine «unerlaubte Handlung» im Sinne des Zivilprozessrechts. Die geschädigte Partei hat die freie Wahl, an welchem der vier Gerichtsstände von ZPO 36 sie die Klage einreichen will (E. 2.1).
URG 2 II g. Eine Pressefotografie gilt als urheberrechtlich geschütztes Werk, wenn ein menschlicher Gestaltungswille durch die Wahl des Bildausschnitts und des Zeitpunkts des Auslösens der Bildaufnahme erkennbar ist, und dem Bild Individualität zukommt, z.B. aufgrund der Anordnung der einzelnen Bildkomponenten, des Rahmens, den sie im Verhältnis zueinander bilden, und der Verteilung von Licht und Schatten (E. 7.1).
URG 62 II; OR 42 II, 41 I. Für den Nachweis des zu ersetzenden Schadens bei einer Urheberrechtsverletzung genügt die pauschale Behauptung nicht, der Schaden bestehe darin, als Folge der unautorisierten Publikation einer Pressefotografie sei deren exklusive Vermarktung verunmöglicht worden. Vielmehr muss der Urheber im Hinblick auf eine richterliche Schadensschätzung Vergleiche mit andern Zweitpublikationen oder Belege darüber ins Recht legen, wie viel ein vernünftiger Vertragspartner für die Werkverwendung bezahlt hätte (Lizenzanalogie). Der zu ersetzende Schaden umfasst jedenfalls keinen pauschalen Betrag zur Abgeltung der Urheberrechtsverletzung (Verletzerzuschlag) (E. 7.2).
URG 2 II g. Nutzt ein Fotograf für ein Pressefoto den an sich bestehenden Gestaltungsspielraum weder in fototechnischer noch in konzeptioneller Hinsicht aus, ist die Anordnung naheliegend und hebt sich die Fotografie nicht vom allgemein Üblichen ab, so liegt mangels Individualität kein urheberrechtlich geschütztes Werk vor. Unbeachtlich ist für den Urheberrechtsschutz die Entstehungsgeschichte des Werks (E. 8.1).
URG 10 II a. Das Recht zur Erstpublikation eines urheberrechtlich geschützten Werks umfasst ohne entsprechende Vereinbarung nicht auch das Recht auf eine Folgepublikation. Daran ändert auch eine zwischen den Parteien in anderen Fällen jahrelang geübte Praxis oder Branchenüblichkeit nichts (E. 9-9.2.1).
URG 63. Eine Einziehung und Vernichtung der Zeitschrift, in der eine widerrechtlich verwendete Pressefotografie abgedruckt ist, wäre unverhältnismässig, da in der Interessenabwägung zwischen Urheberrecht des Fotografen und Eigentum des Verlags die mit der Einziehung und Vernichtung verbundenen Aufwendungen in der Gesamtbetrachtung als übermässig erscheinen (E. 9.3). [Volltext]


2. Droit d'auteur

2.1 Droit d'auteur en général

CPC 36. La violation de droits d’auteur est un «acte illicite» au sens du code de la procédure civile. La partie lésée peut choisir librement parmi les quatre fors énumérés à l’art. 36 CPC (consid. 2.1).
LDA 2 II g. Une photo de presse est une œuvre protégée par le droit d’auteur à condition qu’une certaine créativité de par le choix de l’extrait et du moment de la prise de la photo soit reconnaissable et que l’image présente un caractère individuel, p.ex. grâce à une association originale des différents éléments de l’image, de leur cadre et de la distribution de la lumière et de l’ombre (consid. 7.1).
LDA 62 II; CO 42 II, 41 I. Pour évaluer le dommage à réparer suite à une violation du droit d’auteur, l’affirmation générale selon laquelle le dommage consiste dans l’impossibilité pour l’auteur de vendre les droits exclusifs sur la photo de presse en raison de sa publication illicite, n’est pas suffisante. Afin que le juge puisse évaluer le dommage, l’auteur doit au contraire produire des comparaisons avec des publications secondaires ou des justificatifs qui permettent de déterminer le montant qu’un partenaire contractuel raisonnable aurait payé pour l’utilisation de l’œuvre (analogie avec la licence). Le dommage ne comprend clairement pas en un montant global qui réparerait la violation des droits d’auteur (supplément forfaitaire pour violation de droits d’auteur) (consid. 7.2).
LDA 2 II g. Lorsque pour la prise d’une photo de presse, un photographe ne fait preuve d’imagination ni d’un point de vue technique ni d’un point de vue conceptuel et que la présentation est ordinaire de sorte à ce que la photo ne se distingue pas de ce qui est habituel, la photo manque de caractère individuel et n’est pas une œuvre protégée par le droit d’auteur. La génèse de l’œuvre n’a pas d’importance pour déterminer si celle-ci est protégée par le droit d’auteur (consid. 8.1).
LDA 10 II a. Le droit à la première publication d’une œuvre protégée par le droit d’auteur n’englobe pas automatiquement le droit aux publications suivantes. Un usage différent pratiqué entre les parties durant de nombreuses années dans d’autres cas ou des usages de la profession n’y changent rien (consid. 9-9.2.1).
LDA 63. Il serait disproportionné de confisquer et de détruire une revue, dans laquelle une photo utilisée de manière illicite est représentée. En effet, la pesée des intérêts du photographe (droit d’auteur) d’une part et de l’éditeur (propriété) d’autre part, fait apparaître les charges liées à la confiscation et à la destruction comme exagérées (consid. 9.3). [texte complet]



1. Kammer; Abweisung der Klage; Akten-Nr. HOR.2011.22

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