sic! 2013 Ausgabe 5

«Nespresso III». Tribunal fédéral du 9 janvier 2013

8. Autres questions juridiques

Droit procédural

CPC 265, 308 I c, 319 a; LTF 98. A la différence d’une ordonnance de mesures provisoires, qui peut être attaquée par la voie de l’appel (art. 308 al. 1 let. b CPC) ou du recours stricto sensu (art. 319 let. a CPC) devant l’autorité cantonale supérieure lorsqu’elle émane d’un tribunal de première instance, respectivement par la voie du recours en matière civile ou constitutionnel subsidiaire devant le Tribunal fédéral lorsqu’elle émane du tribunal supérieur statuant sur recours ou comme instance cantonale unique, l’ordonnance de mesures superprovisoires n’est susceptible d’aucun recours (consid. 1.1.1).
CPC 268. Lorsqu’un recours dirigé contre l’octroi de mesures provisoires aboutit, l’ordonnance de mesures provisionnelles est annulée et la cause renvoyée devant le juge précédent pour nouvelle décision. La procédure se trouve alors ramenée au stade où elle se trouvait avant que la décision annulée ne soit rendue, soit à un stade où les mesures superprovisoires sont encore en vigueur. C’est alors au juge auquel la cause est renvoyée qu’il appartient de statuer rapidement pour décider de l’octroi ou du rejet des mesures provisoires. Lorsqu’il ne le peut, par exemple en raison de la mise en œuvre d’une expertise, il lui incombe de statuer en l’état sur la base des éléments figurant au dossier pour décider du maintien ou non des mesures superprovisoires jusqu’à ce qu’il soit à même de se prononcer définitivement sur les mesures provisoires requises. Une telle décision revêt toutefois un caractère particulier dès lors qu’à la différence de mesures superprovisoires stricto sensu, elle est rendue après que les parties ont été entendues et est susceptible de rester en vigueur durant un laps de temps important. Il en résulte que le juge appelé à statuer sur le sort de mesures superprovisoires réactivées par l’annulation d’une ordonnance de mesures provisoires, qui le fait à titre intermédiaire pour la durée de l’instance provisionnelle, rend en réalité une décision de mesures provisoires susceptible de recours (consid. 1.1.1, 1.1.2).
CPC 261 I c; LPM 59 d. L’enregistrement de la marque auquel procède l’Institut après avoir examiné l’existence éventuelle de motifs absolus d’exclusion a pour conséquence que sa validité est présumée vraisemblable. Partant, c’est à la partie intimée qu’il appartient de renverser cette présomption en rendant vraisemblable que la marque n’aurait pas été valablement enregistrée (consid. 4.2).
CPC 261 I b. Le fait que la partie intimée soit susceptible de devoir supporter un préjudice plus lourd que la partie requérante en cas d’octroi des mesures provisoires importe peu dès l’instant où il est rendu vraisemblable que cette dernière risque de subir un préjudice difficilement réparable; cas échéant, il est toujours loisible à la partie intimée de requérir des sûretés pour couvrir son propre préjudice (consid. 5). [texte complet]


8. Weitere Rechtsfragen

Prozessrecht

ZPO 265, 308 I c, 319 a; BGG 98. Im Unterschied zu einer vorsorglichen Massnahme, die mit Berufung (Art. 308 Abs. 1 lit. b ZPO) oder Beschwerde im engeren Sinn (Art. 319 lit. a ZPO) bei der oberen kantonalen Instanz angefochten werden kann, wenn sie von einem erstinstanzlichen Gericht erlassen wurde, bzw. mit Beschwerde in Zivilsachen oder subsidiärer Verfassungsbeschwerde beim Bundesgericht, wenn sie auf Beschwerde hin von der oberen kantonalen Instanz oder von der einzigen kantonalen Instanz stammt, unterliegt die Anordnung superprovisorischer Massnahmen keinem Rechtsmittel (E. 1.1.1).
ZPO 268. Wenn eine Beschwerde gegen die Erteilung vorsorglicher Massnahmen erfolgreich ist, wird die vorsorgliche Massnahme aufgehoben und die Sache zu neuer Entscheidung an die Vorinstanz zurückgewiesen. Das Verfahren wird also in das Stadium vor dem Erlass der aufgehobenen Entscheidung zurückversetzt, d.h. in ein Stadium, in dem die superprovisorischen Massnahmen noch in Kraft sind. Es obliegt dem Richter, an den die Sache zurückgewiesen wird, schnell über die Anordnung oder die Abweisung vorsorglicher Massnahmen zu entscheiden. Wenn er dies nicht kann, z.B. wegen der Ausarbeitung eines Gutachtens, hat er gestützt auf den vorläufigen Inhalt des Dossiers zu entscheiden, ob die superprovisorischen Massnahmen aufrecht erhalten bleiben sollen oder nicht, bis er sich definitiv zu den beantragten vorsorglichen Massnahmen äussern kann. Einer solchen Entscheidung kommt ein besonderer Charakter zu, weil sie im Unterschied zu einer superprovisorischen Massnahme nach Anhörung der Parteien angeordnet wurde und für längere Zeit in Kraft bleiben kann. Daraus folgt, dass der Richter, der über das Schicksal superprovisorischer Massnahmen zu entscheiden hat, die nach der Aufhebung vorsorglicher Massnahmen reaktiviert wurden, was er interimistisch für die Dauer des vorläufigen Verfahrens macht, in Realität eine Entscheidung über vorsorgliche Massnahmen fällt, die der Beschwerde unterliegt (E. 1.1.1, 1.1.2).
ZPO 261 I c; MSchG 59 d. Die vom Institut vorgenommene Registrierung einer Marke nach der Prüfung allfälliger absoluter Ausschlussgründe hat zur Folge, dass deren Gültigkeit glaubhaft zu vermuten ist. Es liegt an der Gesuchsgegnerin, diese Vermutung umzustossen, indem sie glaubhaft macht, dass die Marke nicht gültig eingetragen wurde (E. 4.2).
ZPO 261 I b. Die Tatsache, dass die Gesuchsgegnerin einen schwereren Nachteil zu tragen hat als die Gesuchstellerin, im Fall, dass vorsorgliche Massnahmen angeordnet werden, spielt keine Rolle, wenn glaubhaft gemacht ist, dass letztere einen nicht leicht wieder gutzumachenden Nachteil erleidet. Gegebenenfalls steht es der Gesuchsgegnerin frei, für die Deckung ihres eigenen Nachteils eine Sicherheit zu beantragen (E. 5). [Volltext]



Ire Cour de droit civil; rejet du recours; réf. 4A.508/2012

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