sic! 2013 Ausgabe 1

«Vogue». Tribunal fédéral du 7 août 2012

4. Droit des signes distinctifs

4.1 Marques

LCD 2, 3 e. L’acte de concurrence déloyale ne suppose ni mauvaise foi ni faute de son auteur; une violation objective des règles de la bonne foi suffit (consid. 3).
LPM 15. Pour conclure à l’existence d’une marque de haute renommée, le tribunal peut se référer, à titre d’indice, à une enquête démoscopique réalisée avant procès à la requête du titulaire de la marque, pour autant que la méthodologie suivie par l’institut de sondage soit appropriée (consid. 4.1.2).
LPM 15. Le fait qu’une personne prise au hasard sur quatre connaisse la marque «Vogue» et l’associe à un magazine de haute qualité suffit à en faire une marque de haute renommée (consid. 4.1.2).
LPM 15. Le titulaire d’une marque de haute renommée peut en interdire l’utilisation pour toutes les catégories de biens et services, et non pas seulement pour des produits ou services de même nature que ceux qu’assortit la marque (consid. 4.2.1, 4.2.2).
LCD 2. En incitant les consommateurs à penser qu’il existe un lien entre son entreprise et celle du titulaire d’une marque de haute renommée, le défendeur exploite la renommée de cet ayant droit d’une manière contraire à la clause générale de la LCD (consid. 4.2.2).
LPM 12 III. Le simple fait d’alléguer en procédure le non-usage d’une marque ne suffit pas à rendre le non-usage vraisemblable (consid. 5). [texte complet]


4. Kennzeichenrecht

4.1 Marken

UWG 2, 3 e. Eine unlautere Handlung setzt weder Bösgläubigkeit noch ein Verschulden des Urhebers voraus; ein objektiver Verstoss gegen die Regeln von Treu und Glauben genügt (E. 3).
MSchG 15. Um auf das Vorliegen einer berühmten Marke zu schliessen, kann das Gericht sich als Indiz auf ein vom Markeninhaber vorprozessual aufgenommenes demoskopisches Gutachten beziehen, vorausgesetzt, dass die vom Umfrageinstitut angewendete Methodik geeignet ist (E. 4.1.2).
MSchG 15. Die Tatsache, dass eine von vier nach Zufallsprinzip ausgewählten Personen die Marke „Vogue“ kennt und mit einem Magazin von hoher Qualität assoziiert, genügt, damit eine berühmte Marke vorliegt (E. 4.1.2).
MSchG 15. Der Inhaber einer berühmten Marke kann deren Gebrauch für alle Kategorien von Waren und Dienstleistungen verbieten und nicht nur für gleichartige Waren oder Dienstleistungen wie die mit der Marke versehenen (E. 4.2.1, 4.2.2).
UWG 2. Indem der Beklagte die Verbraucher dazu verleitet zu denken, es bestehe ein Zusammenhang zwischen seinem Unternehmen und demjenigen des Inhabers der berühmten Marke, nützt er den Ruf des Rechteinhabers in einer gegen die Generalklausel des UWG verstossenden Weise aus (E. 4.2.2).
MSchG 12 III. Das blosse Behaupten des Nicht-Gebrauchs einer Marke im Prozess reicht nicht aus, um den Nicht-Gebrauch glaubhaft zu machen (E. 5). [Volltext]



Ire Cour de droit civil; rejet du recours; 4A_128/2012

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