sic! 2012 Ausgabe 12
ROLAND FISCHER* / FLAVIO DELLI COLLI**

EuGH: Weiterverkauf gebrauchter Softwarelizenzen ist auch bei online in Verkehr gebrachter Software zulässig

Auf Ersuchen des deutschen Bundesgerichtshofs befand der EuGH im Rahmen eines Vorabentscheidungsverfahrens, dass das Herunterladen einer Kopie eines Computerprogramms aus dem Internet mit Zustimmung des Urheberrechtsinhabers zur Erschöpfung des Rechts zur Verbreitung dieser Kopie führt. Damit können auch nicht körperliche Programmkopien Gegenstand der Erschöpfung bilden. Online heruntergeladene Programmkopien dürfen folglich weiterveräussert werden, und zwar ungeachtet dessen, ob die ursprünglich erworbene Programmkopie als Folge eines Wartungsvertrags später repariert oder aktualisiert worden ist. Der Ersterwerber muss aber im Veräusserungszeitpunkt seine eigene Programmkopie unbrauchbar machen, ansonsten eine unzulässige Vervielfältigung vorliegt. Daran anschliessend befand der EuGH, dass der Erwerber gebrauchter Lizenzen als «rechtmässiger Erwerber» im Sinne von Art. 5 Abs. 1 der Richtlinie 2009/24  anzusehen ist, was dazu führt, dass auch dem zweiten sowie jedem weiteren Erwerber einer Nutzungslizenz das Recht zusteht, das betreffende Computerprogramm zu vervielfältigen, um es bestimmungsgemäss nutzen zu können. Damit gelangte der EuGH in diesen Fragen zu weitgehend deckungsgleichen Resultaten wie das KGer ZG im Rahmen eines Massnahmeverfahrens aus dem Jahre 2011. [Volltext]


Suite à une demande de décision préjudicielle présentée par la Cour suprême fédérale allemande, la CJEU a précisé que le téléchargement via Internet d’une copie d’un programme d’ordinateur avec l’accord du titulaire du droit d’auteur a pour conséquence l’épuisement du droit exclusif de distribution. Par conséquent, des copies virtuelles d’un programme d’ordinateur peuvent également faire l’objet de l’épuisement du droit. La revente des copies téléchargées via Internet est dès lors admise et ce indépendamment de la question de savoir si la copie acquise initialement a été ultérieurement réparée ou actualisée sur la base d’un contrat de maintenance. Le premier acquéreur doit cependant rendre inutilisable sa propre copie au moment de la revente, afin d’éviter une reproduction illicite. La CJEU a par ailleurs précisé que l’acquéreur d’une licence «d’occasion» doit être considéré comme acquéreur légitime au sens de l’art. 5 al. 1 de la directive 2009/241 et que par conséquent le deuxième acquéreur ainsi que tout futur acquéreur d’une licence d’utilisation a le droit de reproduire le programme d’ordinateur en question afin de pouvoir l’utiliser d’une manière conforme à sa destination. Ainsi, la CJEU est globalement arrivée aux mêmes conclusions que le TC ZG dans le cadre d’une procédure en matière de mesures provisionnelles datant de 20112. [texte complet]



*Dr. iur., Rechtsanwalt, LL.M., Zürich.
**BLaw, Student, Zürich.


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