sic! 2012 Ausgabe 12

«Mietleitungszugang Colt». Bundesverwaltungsgericht vom 28. Februar 2012

1. Informationsrecht

FMG 11a I, 11 I e. Zugangsbedingungen darf die ComCom aufgrund des Verhandlungsprimats nur verfügen, wenn sich die FDA hierüber nicht geeinigt haben. An eine Nichteinigung sind keine allzu hohen Anforderungen zu stellen, insbesondere bedarf es hierfür keines schriftlichen Dissensvorbehalts (Praxisänderung [E. 4.4.1]).
FMG 11a I. Mangels einer über die Regelung strittiger Zugangsbedingungen hinausgehenden Aufsichtsfunktion ist die ComCom nicht berechtigt, Swisscom zur Veröffentlichung eines Mietleitungsangebots zu verpflichten. Hingegen kann die ComCom – anstatt die konkreten Zugangsbedingungen sogleich selber zu verfügen – Swisscom verpflichten, der anderen Verfahrenspartei innert Frist ein von ihr in den Grundzügen vorgegebenes Mietleitungsangebot zu unterbreiten (E. 7.4.1, 7.4.2).
FMG 11 I e, 3 ebis; FDV 62; aFDV 1 b. Die Gewährung des Zugangs gemäss Art. 11 FMG ist nicht auf das Kupfernetz der ehemaligen PTT beschränkt, sondern erfasst auch neue Übertragungstechnologien. Eine Ausbauverpflichtung ist damit aber nicht verbunden (E. 11).
FMG 3 ebis, 11 I e. Die in Art. 3 lit. ebis FMG vorgegebenen Begriffsmerkmale von Mietleitungen sind technologieneutral zu verstehen. Bei mehreren Interpretationsmöglichkeiten sind sie folglich so auszulegen, dass nicht nur herkömmliche Mietleitungen und Übertragungstechnologien darunter fallen. IP-basierte bzw. Ethernet-Dienste, u.a. Carrier Ethernet Services (CES), erfüllen diese Begriffsmerkmale (E. 12).
KG 4 II; VKU 11 III a, b; FMG 11 I, 11a II. Bei der sachlichen Marktabgrenzung ist zwischen Mietleitungen im Trunknetz und solchen im terminierenden Netz zu unterscheiden, nicht aber nach Bandbreitengrössen der Mietleitungen. Der räumlich relevante Markt war in der fraglichen Periode in beiden Fällen die Schweiz. In der massgebenden Zeit war Swisscom im Markt für Mietleitungen im terminierenden Netz marktbeherrschend (zusammengefasste E. 13–24).
FMG 11 I; FDV 52, 55 II, IV, 62. Die marktbeherrschende FDA muss einzig Zugang zu von ihr angebotenen bzw. verwendeten Schnittstellen und technischen Spezifikationen gewähren, zusätzliche Einrichtungen oder Dienste braucht sie nicht bereitzustellen. Offen lässt das BVGer, ob Art. 55 Abs. 2 FDV eine weitergehende Regelung enthält und ob diese gegebenenfalls zulässig wäre, da kein Anwendungsfall dieser Norm vorlag (E. 25).
FDV 54 I, II; FMG 11 I, 11a I; ComComV Anhang 3 Ziff. 3.2.4 und 3.2.5. Die marktbeherrschende FDA ist nicht berechtigt, innerhalb der Bandbreite von long run incremental costs (LRIC) als Untergrenze und den Stand-alone-Kosten als Obergrenze die Kostenallokation von gemeinsamen Kosten und Gemeinkosten frei vorzunehmen. Vielmehr darf sie höchstens den verhältnismässigen Anteil dieser Kosten allozieren, wobei Art. 54 Abs. 2 FDV zudem Höchstwerte für die Bewertung vorsieht. Überschreitet sie diese Grenzen, hat die ComCom die Preise zu reduzieren, während ihr umgekehrt eine Unterschreitung vorbehältlich Dumpingpraktiken freisteht und von der ComCom stehen zu lassen ist (E. 27).
FDV 54 I, II; FMG 11 I, 11a III. Allein deshalb, weil die ComCom in ihren Zugangsverfügungen jeweils über den sehr komplexen Kostennachweis der marktbeherrschenden FDA als Ganzes entscheidet, besteht noch keine Praxis bezüglich jeder einzelnen Position im gesamten Kostennachweis, von der in späteren Zugangsverfügungen nur unter den bundesgerichtlichen Voraussetzungen einer Praxisänderung abgewichen werden darf. Dass aufgrund des unterschiedlichen Zeitpunkts der Entscheide über die Zugangsbedingungen der verschiedenen Zugangsformen die Preise bei einigen Zugangsformen für den gleichen Zeitraum auf anderen Grundlagen beruhen als die Preise anderer Zugangsformen, ist als systemimmanente Folge des Ex-post-Zugangsregimes mit Gesamtkostennachweis hinzunehmen (E. 28).
FDV 54 I, II; FMG 11 I; ComComV Anhang 3. Die ComCom hat bei der Preisfestsetzung keine bestimmende, sondern bloss eine korrigierende Funktion, weshalb Änderungen am Kostennachweis hinreichender Gründe bedürfen. Keine solchen Gründe bestehen, um anstatt auf die effektiven Mittelpreise der günstigsten örtlichen Anbieter von Leistungen (hier Glasfaserspleissungen) auf die hypothetischen Preise eines derzeit nicht existierenden schweizweiten Anbieters solcher Leistungen abzustellen. Kosten wie solche für Supportsysteme und Kanalisationsanlagen, die nicht technologiespezifisch anfallen, sind proportional auf die aktiven Kupfer- und Glasfaseranschlüsse zu verteilen (E. 29). [Volltext]


1. Droit de l'information

LTC 11a I, 11 I e. Au regard du principe de la primauté des négociations, la ComCom ne peut fixer les conditions de l’accès que si les fournisseurs n’ont trouvé aucun accord à cet égard. Les conditions requises pour admettre un désaccord ne doivent pas être trop sévères; en particulier, la réserve d’un désaccord en la forme écrite n’est pas nécessaire (modification de la pratique [consid. 4.4.1]).
LTC 11a I. La fonction de surveillance de la ComCom se limitant à la règlementation de conditions d’accès litigieuses, elle n’a pas la compétence d’obliger Swisscom à publier une offre de  lignes louées. En revanche, la ComCom peut – au lieu de définir directement elle-même les conditions de l’accès – obliger Swisscom à soumettre en temps utile à la partie adverse une offre de lignes louées dont les principes sont déjà définis (consid. 7.4.1, 7.4.2).
LTC 11 I e, 3 ebis; OST 62; aOST 1 b. L’octroi de l’accès selon l’art. 11 LTC n’est pas limité au réseau en cuivre des anciens PTT, mais englobe également les nouvelles technologies de transmission. Une obligation de développer le réseau n’en est cependant pas le corollaire (consid. 11).
LTC 3 ebis, 11 I e. Les éléments applicables à la notion de lignes louées énumérés à l’art. 3 let. ebis LTC doivent être compris de manière techniquement neutre. Si plusieurs possibilités d’interprétation existent, ces éléments doivent être interprétés en ce sens qu’ils ne visent pas seulement les lignes louées et les technologies de transmission traditionnelles. Les services basés sur les adresses IP et les services Ethernet, en particulier les services Carrier Ethernet Services (CES), répondent à cette notion (consid. 12).
LCart 4 II; OCCE 11 III a, b; LTC 11 I, 11a II. Lors de la délimitation matérielle du marché, il y a lieu de distinguer entre les lignes louées du réseau trunk et celles du réseau terminal, sans tenir compte de la largeur des bandes des lignes louées. Durant la période litigieuse, le marché localement déterminant était situé dans les deux cas en Suisse. Durant cette période déterminante, Swisscom avait une position dominante sur le marché des lignes louées au sein du réseau terminal (consid. résumés 13-24).
LTC 11 I; OST 52, 55 II, IV, 62. Le fournisseur d’accès ayant une position dominante doit uniquement octroyer l’accès aux interfaces proposées ou utilisées et aux spécifications techniques. Il n’est pas tenu de mettre d’autres infrastructures ou services à disposition. Le TFA laisse cependant ouverte la question de savoir si l’art. 55 al. 2 OTC contient une réglementation plus large et si celle-ci est cas échéant licite, dans la mesure où il n’existe aucun cas d’application pratique de cette disposition (consid. 25).
OST 54 I, II; LTC 11 I, 11a I; O ComCom annexe 3 ch. 3.2.4 et 3.2.5. Le fournisseur d’accès ayant une position dominante ne peut pas déterminer librement l’attribution des coûts pour les frais communs et les frais généraux à l’intérieur d’une largeur de bande dont les long run incremental costs (LRIC) constituent la limite inférieure et les coûts Stand-alone la limite supérieure. Au contraire, il peut tout au plus attribuer une part proportionnelle de ces coûts, étant précisé que l’art. 54 al. 2 OST prévoit des valeurs limites pour leur appréciation. Si le fournisseur dépasse ces valeurs limites, la ComCom doit réduire les prix; il est cependant libre, sous réserve des pratiques de dumping, de fixer des valeurs inférieures pour lesquelles la ComCom doit lui laisser une liberté de manœuvre (consid. 27).
OST 54 I, II; LTC 11 I, 11a III. En raison du seul fait que la ComCom rend ses décisions en matière d’accès en statuant de manière globale sur les décomptes des fournisseurs d’accès ayant une position dominante, il n’existe encore aucune pratique spécifiquement applicable à chaque position du décompte général, dont il ne serait possible de s’écarter dans les décisions à rendre ultérieurement en matière d’accès que par une modification de la pratique conformément aux conditions posées par la jurisprudence du Tribunal fédéral. Compte tenu des périodes différentes durant lesquelles les décisions sur les conditions d’accès des différentes formes d’accès ont été rendues, les particularité du système du régime d’accès ex post impliquant la  présentation d’un décompte général ont pour conséquence que les prix pour certaines formes d’accès reposent pour la même période sur des bases différentes de celles applicables aux prix pratiqués pour d’autres formes d’accès (consid. 28).
OST 54 I, II; LTC 11 I; O ComCom annexe 3. En matière de fixation des prix, la ComCom exerce une fonction uniquement correctrice et n’a pas de pouvoir décisionnel, raison pour laquelle les décomptes ne peuvent être modifiés que pour des motifs pertinents. Ne constituent pas de tels motifs le fait de se baser sur les prix hypothétiques d’un fournisseur national de services spécifiques (en l’espèce: épissures en fibre de verre) pour l’instant inexistant, au lieu de se référer aux prix moyens meilleur marché effectivement pratiqués par des fournisseurs locaux de tels services. Les coûts qui n’ont pas de caractère spécifiquement technique, comme ceux des systèmes de dépannage et de canalisations, doivent être proportionnellement répartis entre les raccordements actifs en cuivre et en fibre de verre (consid. 29). [texte complet]



Abteilung I; teilweise Gutheissung der Beschwerde; Akten-Nr. A-2969/2010

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