sic! 2012 Ausgabe 10

«Swatch / Icewatch». Bundesgericht vom 5. April 2012

4. Kennzeichenrecht

4.1 Marken

aLugÜ 16 IV; LugÜ 22 IV; ZPO 236 II, 337 I, 343 I a. Die gerichtliche Durchsetzung einer in einer Markenabgrenzungsvereinbarung geregelten Pflicht zur Duldung von Markenanmeldungen mittels Klage auf Rücknahme von (ausländischen) Widersprüchen ist keine unzulässige anti-suit injunction (E. 5.1, 5.3, 5.4).
OR 107. Bei Vorliegen eines wichtigen Kündigungsgrundes muss keine Frist zur Behebung der Vertragswidrigkeit angesetzt werden (E. 7).
ZGB 4, 8; OR 18. Markenabgrenzungsvereinbarungen sind naturgemäss unbefristet, können aber bei Vorliegen eines wichtigen Grundes beendet werden. Ohne wichtigen Grund sind Kündigungen unwirksam. Das Vorliegen eines wichtigen Grundes ist aufgrund einer Gesamtwürdigung und der Anzahl der Vertragsverletzungen zu beurteilen. Die Verletzung von zentralen Pflichten ist nicht per se ein wichtiger Grund, und das Ausbleiben einer Verwechslungsgefahr darf berücksichtigt werden. Die Natur und Besonderheiten von Markenabgrenzungsvereinbarungen führen nicht zu tieferen Anforderungen an die Verletzungsschwere (E. 6, 7, 10, 11).
OR 107, 115. Eine unwirksame Kündigung aus wichtigen Gründen kann als Offerte zur Vertragsauflösung verstanden werden. Diese Offerte kann explizit oder konkludent akzeptiert werden. Schweigen über einen Zeitraum von einem Monat gilt nicht als Akzept. Art. 107 OR im Sinne eines sofortigen Protests ist auf die Akzeptfrist nicht anwendbar (E. 8.1-8.3). [Volltext]


4. Droit des signes distinctifs

4.1 Marques

aCL 16 IV; CL 22 IV; CPC 236 II, 337 I, 343 I a. Lorsqu’elle vise l’exécution judiciaire d’une obligation, figurant dans un accord de coexistence de marques, de tolérer des demandes d’enregistrement, l’action tendant au retrait des oppositions (étrangères) n›est pas une anti-suit injunction qui serait inadmissible (consid. 5.1, 5.3, 5.4).
CO 107. En présence de justes motifs de résiliation, il n’y a pas lieu de fixer un délai pour remédier à la violation du contrat (consid. 7).
CC 4, 8; CO 18. De par leur nature, les accords de coexistence ne sont pas limités dans le temps mais peuvent être résiliés en présence d’un juste motif. Sans un tel juste motif, la résiliation est nulle. L’existence d’un juste motif s’apprécie sur la base d’une évaluation globale et du nombre de violations du contrat. La violation d’obligations caractéristiques de l’accord n’est pas en soi un juste motif, et l’absence de risque de confusion peut être prise en considération. La nature et les particularités des accords de coexistence ne conduisent pas à de moindres exigences quant à la gravité de la violation (consid. 6, 7, 10, 11).
CO 107, 115. Une résiliation inefficace pour de prétendus justes motifs peut être comprise comme une offre de résiliation du contrat. Cette offre peut être acceptée expressément ou par actes concluants. Un silence d’une durée d’un mois ne vaut pas acceptation. Les règles de l’art. 107 CO, impliquant une contestation immédiate, ne sont pas applicables au délai d’acceptation (consid. 8.1-8.3). [texte complet]



I. Zivilrechtliche Abteilung; teilweise Gutheissung der Beschwerde; Akten-Nr. 4A_589/2011

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