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«Street View». Bundesgericht vom 31. Mai 2012
3. Persönlichkeits- und Datenschutzrecht
DSG 29 I. In der Schweiz aufgenommene Bilder, die im Ausland weiterbearbeitet und vom Ausland aus im Internet veröffentlicht werden, fallen in den Zuständigkeitsbereich des Eidgenössischen Datenschutz- und Öffentlichkeitsbeauftragten EDÖB (E. 3).
DSG 29 IV. Wirkt ein Unternehmen nachweislich an datenschutzrechtlich relevanten Handlungen mit, ohne dass jedoch die genaue Zuständigkeit dieses Unternehmens im Verhältnis zu anderen Beteiligten im Detail bekannt ist, so ist dessen Passivlegitimation im öffentlich-rechtlichen Klageverfahren des EDÖB in Datenschutzangelegenheiten zu bejahen (E. 4).
DSG 3 a. Bilder von Personen, Fahrzeugkennzeichen, Fahrzeugen, Häusern, Gärten, Höfen und anderen Objekten stellen Personendaten im Sinne des DSG dar, solange sich aus den Umständen bzw. dem Kontext solcher Abbildungen oder aufgrund zusätzlicher Informationen mit zumutbarem Aufwand ein Personenbezug herstellen lässt. Auch schliessen weder ein Augenbalken noch die digitale Verwischung eines Bildes die Herstellung eines Personenbezugs per se aus (E. 6).
DSG 12 II a. Bei Diensten wie Street View, welche Personendaten entgegen den Grundsätzen des DSG bearbeiten und die Daten zudem systematisch erfassen und via Internet einem unbestimmbar grossen Kreis potenzieller Nutzer zur Verfügung stellen, ist das Vorliegen von Rechtfertigungsgründen nur unter allergrösster Zurückhaltung anzunehmen (E. 7).
DSG 4 I. Die Abbildung von Personen und Autokennzeichen im Rahmen der flächendeckenden Aufnahme von Strassen und Plätzen («Street View») stellt einen Eingriff in die Persönlichkeitsrechte der Abgebildeten dar. Ebenso als Eingriff zu werten ist die Abbildung von Liegenschaften oder Liegenschaftsteilen, sofern damit Einsichten in den Privatbereich vermittelt werden, welche einem vorbeigehenden Passanten sonst verborgen bleiben würden oder welche durch dauerhafte Veröffentlichung im Internet eine nachteilige Belastung der Privatsphäre zur Folge haben (E. 8.3).
DSG 4 II, III, IV. Zulässig ist die Abbildung von Personen und Autokennzeichen im Rahmen von Street View, wenn eine automatische, dem Stand der Technik entsprechende Anonymisierungssoftware mit hoher Zuverlässigkeit (Fehlerquote etwa 1% oder besser) eingesetzt wird und bei allenfalls trotzdem noch vorhandenen Personenbezügen den Betroffenen ein Widerspruchsrecht eingeräumt wird, mit dem effizient, unbürokratisch und kostenlos eine weitergehende Anonymisierung verlangt werden kann. Auf dieses Widerspruchsrecht sind die möglichen Betroffenen mit einem gut sichtbaren Link auf der Internetseite von Street View und mindestens alle drei Jahre in Medien- und insbesondere Presseerzeugnissen hinzuweisen; zudem sind neue Aufnahmetermine sowie neue Aufschaltungen von Bildern mindestens eine Woche im Voraus in der lokalen Presse der betroffenen Region anzukünden (E. 9, 10, 11).
DSG 4 II, III, IV. Zulässig im Rahmen von Street View ist auch die Abbildung von Liegenschaften und Liegenschaftsteilen, wenn die verwendete Kamera nicht höher als zwei Meter über dem Strassenniveau angebracht wird. Auch bezüglich der Abbildung von Liegenschaften und Teilen derselben ist den betroffenen Personen zum Zwecke der Wahrung der Privatsphäre ein Widerspruchsrecht einzuräumen. Die Modalitäten dieses Widerspruchsrechts sowie der erforderlichen Ankündigungen in der Presse entsprechen den Modalitäten bei der Abbildung von Personen (E. 9, 10, 11).
DSG 12 II c. Bei der Aufnahme von Personen an möglicherweise heiklen Orten, wie etwa vor Gerichten, bei Gefängnissen, Spitälern, Frauenhäusern, Altersheimen, Schulen und Sozialbehörden gelten erhöhte Anforderungen an die Anonymisierung. So ist namentlich mittels weitergehender digitaler Bildverwischung sicherzustellen, dass zusätzliche individualisierende Merkmale wie Hautfarbe, Kleidung, Hilfsmittel von körperlich behinderten Personen, etc. unkenntlich gemacht werden oder sonst eine Totalverwischung des entsprechenden Gebäudes mitsamt Personen, Fahrzeugen, etc. erfolgt (E. 10.6.4).
BGerR 29 II d. Es besteht kein Anspruch darauf, eine vor den Vorinstanzen im öffentlich-rechtlichen Verfahren abgewickelte datenschutzrechtliche Angelegenheit unter Mitwirkung einer zivilrechtlichen Kammer des BGer beurteilen zu lassen (E. 12).
[Volltext]
3. Protection de la personnalité et protection des données
LPD 29 I. Des prises de vue réalisées en Suisse qui sont retravaillées à l’étranger et publiées sur Internet depuis l’étranger relèvent de la compétence du préposé fédéral à la protection des données et à la transparence PFPDT (consid. 3).
LPD 29 IV. Lorsqu’une entreprise participe manifestement aux activités qui relèvent du droit de la protection des données sans que la position qu’occupe cette entreprise par rapport aux autres participants soit toutefois connue dans le détail, le PFPDT a la qualité pour recourir dans le cadre d’une procédure relevant du droit public (consid. 4).
LPD 3 a. Des prises de vue de personnes, de numéros d’immatriculations, de véhicules, de maisons, de jardins, de cours et d’autres objets sont des données personnelles au sens de la LPD, dans la mesure où à partir des circonstances ou du contexte ou d’autres informations, un lien peut raisonnablement être établi entre ces images et une personne. L’utilisation d’une barre sur les yeux ou l’effacement digital ne permettent pas d’exclure automatiquement l’existence d’un tel lien (consid. 6).
LPD 12 II a. S’agissant de services tels que Street View, qui traitent des données personnelles contrairement aux principes établis par la LPD et qui collectent en outre ces données de manière systématique et les mettent à la disposition d’un cercle indéterminé d’utilisateurs potentiels à l’aide d’Internet, des motifs justificatifs doivent être admis avec la plus grande retenue (consid. 7).
LPD 4 I. La représentation de personnes et de numéros d’immatriculations dans le cadre d’une prise de vue aérienne de routes et de places («Street View») constitue une atteinte aux droits des personnes représentées. Doit également être considérée comme une atteinte, la représentation de biens-fonds ou de parties de biens-fonds si elle permet d’avoir un accès à la sphère privé qu’un simple passant ne pourrait avoir ou si elle peut avoir un effet négatif sur la sphère privée en cas de publication sur Internet (consid. 8.3).
LPD 4 II, III, IV. Est admise la représentation de personnes et de numéros d’immatriculations pour Street View à condition qu’un logiciel d’anonymisation automatique, hautement fiable (marge d’erreur inférieure ou égale à 1%) et correspondant à l’état de la technique soit utilisé. Dans les cas où il subsisterait néanmoins un risque qu’un lien puisse être établi entre une prise de vue et une personne, cette dernière doit être en mesure de faire valoir un droit de s’opposer au traitement de manière efficace, non-bureaucratique, gratuite et, dans une large mesure, anonymisée. Les personnes potentiellement concernées doivent être rendues attentives de l’existence de ce droit de s’opposer au traitement par le biais d’un lien clairement visible figurant sur le site Internet de Street View. Par ailleurs, l’existence du droit de s’opposer au traitement doit être rappelée au moins tous les trois ans dans les médias et, en particulier, dans la presse écrite. De même, la réalisation de nouvelles prises de vue et leur mise en ligne doivent être annoncées au moins une semaine à l’avance dans la presse locale de la région concernée (consid. 9, 10, 11).
LPD 4 II, III, IV. Est également admise dans le cadre de Street View, la représentation de biens-fonds et de parties de biens-fonds lorsque la caméra n’est pas placée à une hauteur supérieure à deux mètres au-dessus du niveau de la route. Concernant les représentations de biens-fonds et de parties de biens-fonds, les personnes concernées doivent également se voir accorder le droit de s’opposer au traitement tendant à faire respecter leur vie privée. Les modalités de ce droit de s’opposer au traitement ainsi que de la publication dans la presse correspondent aux modalités prévues en relation avec les photos de personnes (consid. 9, 10, 11).
LPD 12 II c. Lorsque des personnes sont photographiées dans des endroits potentiellement délicats tels que les tribunaux, les prisons, les hôpitaux, les maisons closes, les établissements médico-sociaux, les écoles et autorités sociales, les exigences posées à l’anonymisation sont plus élevées. Ainsi, il convient notamment d’assurer que des éléments caractéristiques tels que la couleur de la peau, les vêtements, les moyens auxiliaires pour personnes handicapées etc. soient rendus méconnaissables ou que les bâtiments en question ainsi que les personnes, véhicules etc. soient supprimés de la photo (consid. 10.6.4).
RTF 29 II d. Il n’existe aucun droit à ce qu’une affaire qui a été traitée en relation avec la protection des données dans le cadre d’une procédure de droit public soit rejugée avec le concours d’une chambre civile du TF (consid. 12).
[texte complet]
I. öffentlich-rechtliche Abteilung; teilweise Gutheissung der Beschwerde; Akten-Nr. 1C_230/2011
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