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«Recht auf Replik». Bundesgericht vom 12. April 2012
1. Informationsrecht
EMRK 6 Ziff. 1; BV 29 I. In Gerichtsverfahren im Sinne von Art. 6 Ziff. 1 EMRK (ebenso in gemäss bundesgerichtlicher Rechtsprechung gleichgestellten Verfahren) haben die Parteien das Recht, zu jeder Eingabe von Vorinstanz oder Gegenpartei Stellung zu nehmen («Recht auf Kenntnisnahme von und Stellungnahme zu Eingaben der übrigen Verfahrensbeteiligten»), unabhängig davon, ob diese neue und erhebliche Gesichtspunkte enthalten (E. 2.3.3).
RTVG 85 I, 89 I, 94, 97 II, III; EMRK 6 Ziff. 1. Bei der UBI handelt es sich um eine zur dezentralen Bundesverwaltung gehörende Behördenkommission, die im Rahmen der Popularbeschwerde Funktionen vergleichbar derjenigen einer Aufsichtsbehörde wahrnimmt. Die UBI ist daher – zumindest im Rahmen einer Popularbeschwerde – keine gerichtliche Behörde im Sinne von Art. 6 Ziff. 1 EMRK (E. 2.4-2.7).
EMRK 6 Ziff. 1; BV 29 II. Da die UBI keine gerichtliche Behörde ist, besteht kein Recht auf Kenntnisnahme von und Stellungnahme zu Eingaben der übrigen Verfahrensbeteiligten. Das Replikrecht des Popularbeschwerdeführers ist vielmehr darauf beschränkt, sich zu Eingaben von Vorinstanz oder Gegenpartei zu äussern, soweit die darin vorgebrachten Noven prozessual zulässig und materiell geeignet sind, den Entscheid zu beeinflussen (E. 2.3.2).
ZGB 2 II. Die Rüge der Verletzung des Rechts auf Kenntnisnahme von und Stellungnahme zu Eingaben der übrigen Verfahrensbeteiligten ist rechtsmissbräuchlich, wenn damit keine berechtigten Parteirechte wahrgenommen werden. Dies ist der Fall, wenn auf einer leeren Formalität beharrt wird, um missliebige Urteile aufzuheben (E. 2.8, 2.9).
[Volltext]
1. Droit de l'information
CEDH 6 ch. 1; Cst. 29 I. Dans les procès au sens de l’art. 6 ch. 1 CEDH (tout comme dans les procédures analogues qualifiées de telles par la jurisprudence du Tribunal fédéral), les parties ont le droit de se déterminer sur toutes les conclusions de l’instance inférieure ou de la partie adverse («droit de prendre connaissance des conclusions de toutes les autres parties au procès et de se déterminer sur celles-ci»), peu importe qu’elles contiennent ou non des éléments nouveaux et importants (consid. 2.3.3).
LRTV 85 I, 89 I, 94, 97 II, III; CEHD 6 ch. 1. En tant qu’autorité, l’AIEP est une commission faisant partie de l’administration fédérale décentralisée qui exerce en matière de plainte populaire des fonctions comparables à celles d’une autorité de surveillance. L’AIEP n’est pas une autorité judiciaire au sens de l’art. 6 ch. 1 CEDH – du moins lorsqu’elle agit sur plainte populaire (consid. 2.4-2.7).
CEDH 6 ch. 1; Cst. 29 II. Dans la mesure où l’AIEP n’est pas une autorité judiciaire, il n’existe pas de droit de se déterminer sur les conclusions des autres parties au procès. Le droit de réplique du plaignant se limite au contraire à s’exprimer sur les conclusions de l’instance inférieure ou de la partie adverse pour autant que les nouveaux motifs allégués soient admissibles sur le plan procédural et soient matériellement propres à influencer la décision (consid. 2.3.2).
CC 2 II. Le grief de la violation du droit de prendre connaissance des conclusions des autres parties au procès et de pouvoir se déterminer sur celles-ci constitue un abus de droit lorsqu’il ne tend pas à protéger les droits légitimes des parties. Tel est le cas lorsqu’on insiste sur des éléments purement formels afin d’annuler des décisions défavorables (consid. 2.8, 2.9).
[texte complet]
II. öffentlich-rechtliche Abteilung; Abweisung der Beschwerden; Akten-Nrn. 2C_943/2011 und 2C_127/2012 (vereinigt)
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