sic! 2009 Ausgabe 5

«Alpecin forte». Bundesgericht vom 27. Januar 2009

7. Wettbewerbsrecht

7.3 Sonstige wettbewerbsrechtliche Fragen

LMG 3 II; LGV 31 III, 35. Wird in der Auslobung für ein Shampoo auf dessen positive Eigenschaften gegen Krankheiten wie Neurodermitis und Atopie verwiesen, liegt verbotene krankheitsbezogene Werbung und kein zulässiger gesundheitsbezogener Hinweis vor (E. 2.2-2.3).
LGV 10 II c, 31 III, 35. Suggerierende Hinweise auf krankheitsheilende oder -lindernde Wirkungen führen bei Kosmetika wegen deren grösserer Nähe zu Heilmitteln eher zu Verwechslungen als bei Lebensmitteln. Entsprechend rechtfertigt sich aus dem Sinn und Zweck des Verbots von Heilanpreisungen trotz des unterschiedlichen Wortlauts von Art. 31 Abs. 3 und Art. 10 Abs. 2 lit. c LGV kein grosszügigerer Massstab für Kosmetika (E. 3.1).
LMG 3 II; LGV 31 III, 35. Das EG-Richtlinienrecht, welches von der Schweiz zur Vermeidung unnötiger Handelshemmnisse regelmässig autonom nachvollzogen wird, lässt krankheitsbezogene Anpreisungen für Kosmetika ebenfalls nicht zu. Anleihen an grosszügigere lebensmittelrechtliche Sonderregelungen für diätetische Lebensmittel sind nicht zulässig, da sich diese Produkte anders als Kosmetika an Personen mit Krankheiten, Störungen oder Beschwerden richten (E. 3.2). [Volltext]


7. Droit de la concurrence

7.3 Autres questions de droit de la concurrence

LDAI 3 II; ODAIOUs 31 III, 35. Lorsque la publicité pour un shampoing fait état de ses qualités propres à combattre des maladies comme la névrodermite ou l’atopie, il s’agit d’une publicité illicite se rapportant à une maladie et non pas d’une indication licite se rapportant à la santé (consid. 2.2-2.3).
ODAIOUs 10 II c, 31 III, 35. En présence d’indications suggérant des propriétés curatives ou lénitives, le risque de tromperie est plus important pour des produits cosmétiques, en raison de leur plus grande proximité avec les produits thérapeutiques, que pour des produits alimentaires. Dès lors, vu le sens et le but de l’interdiction de la publicité faisant état d’effets thérapeutiques, il ne se justifie pas d’appliquer des critères plus généreux pour les produits cosmétiques, malgré les différences de texte des articles 31 al. 3 et 10 al. 2 lit. c ODAIOUs (consid. 3.1).
LDAI 3 II; ODAIOUs 31 III, 35. Les directives de l’Union européenne, que la Suisse reprend régulièrement de manière autonome dans le but d’éviter des entraves inutiles au commerce, ne permettent pas non plus des publicités faisant état d’effets thérapeutiques pour des produits cosmétiques. Il n’est pas justifié non plus de se référer aux dispositions particulières du droit des produits alimentaires plus favorables pour les produits diététiques, car ces produits, contrairement aux cosmétiques, s’adressent à des personnes ayant des maladies, des troubles ou des maux (consid. 3.2). [texte complet]



II. öffentlich-rechtliche Abteilung; Abweisung der Beschwerde; Akten-Nr. 2C_590/2008

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