sic! 2012 Ausgabe 9

«Mobilfunkantennen». Bundesgericht vom 19. März 2012

1. Informationsrecht

USG 13 f.; NISV Anhang 1 Ziff. 6. Zwar ist der umweltrechtliche Immissionsschutz in Bezug auf die nichtionisierende Strahlung abschliessend durch Bundesrecht geregelt; die kantonale bzw. kommunale Zuständigkeit zum Erlass von dem Ortsbild- und Landschaftsschutz dienenden Bestimmungen zur Zonenkonformität von Mobilfunkantennen bleibt davon aber unberührt (E. 5.1-5.2).
RPG 22 II a, 23. Innerhalb von Bauzonen sind Infrastrukturbauten (z.B. Mobilfunkantennen) zulässig, sofern und soweit sie der Versorgung der entsprechenden Bauzone dienen. An den diesbezüglichen, vom Mobilfunkanbieter verlangten Nachweis dürfen nicht übermässige Anforderungen gestellt werden. Es muss etwa genügen aufzuzeigen, dass eine geplante Antennenanlage in Bezug auf ihre Dimension und Leistungsfähigkeit der in den entsprechenden Zonen üblichen Ausstattung entspricht (E. 5.3-5.4).
FMG 1; RPG 22 II a, 23. Ein Kaskadenmodell, wonach Mobilfunkantennen in erster Priorität in den Arbeitszonen und diesen gleichgestellten Zonen zu errichten sind, in zweiter Priorität in den übrigen Bauzonen, in dritter Priorität in Wohnzonen und nur ausnahmsweise in Schutzgebieten, ist zulässig. Die Anforderungen an den Nachweis, dass in einer prioritätshöheren Zone kein fernmeldetechnisch geeigneter Standort verfügbar ist, dürfen dabei aber nicht überspannt werden. Es darf daher insb. nicht verlangt werden, dass die Mobilfunkanbieter für sämtliche geeigneten Antennenstandorte in den prioritätshöheren Zonen ein (gescheitertes) Enteignungsverfahren angestrengt haben (E. 6).
BV 16 III, 26, 27, 36; RPG 22 II a, 23. Es ist gerichtsnotorisch, dass Teile der Bevölkerung Mobilfunkantennen als Beeinträchtigung der Wohnqualität bzw. gar als Bedrohung auffassen (sog. «ideelle Immissionen»). Die zonenplanerische Begrenzung von Mobilfunkantennen in Wohnzonen ist daher ein geeignetes Mittel, den Charakter und die Attraktivität dieser Lebensräume zu wahren. Dafür ist ein Kaskadenmodell ein geeignetes, ausreichend flexibles Instrument. Ein generelles Verbot wäre dagegen nicht verhältnismässig (E. 7). [Volltext]


1. Droit de l'information

LPE 13 s.; ORNI annexe 1 ch. 6. Le droit fédéral règle certes exhaustivement la protection contre les immissions en droit de l’environnement en relation avec le rayonnement non ionisant; mais il ne touche pas à la compétence cantonale, respectivement communale, d’édicter des dispositions de protection du paysage et des sites construits assurant la conformité de l’affectation des zones d’installations de téléphonie mobile (consid. 5.1-5.2).
LAT 22 II a, 23. Les équipements d’infrastructure comme les installations de téléphonie mobile sont admissibles à l’intérieur des zones à bâtir pour autant qu’ils desservent la zone en question. A ce propos, les conditions de preuve posées au fournisseur de téléphonie mobile ne sauraient être excessives. Il lui suffit de démontrer approximativement que l’installation planifiée correspond dans ses dimensions et ses performances à l’équipement habituel des zones concernées (consid. 5.3-5.4).
LTC 1; LAT 22 II a, 23. Un modèle en cascade est admissible lorsqu’il établit les installations de téléphonie mobile en 1ère priorité dans les zones d’activités, en 2e priorité dans les zones à bâtir restantes, en 3e priorité dans les zones d’habitation et tout à fait exceptionnellement dans les zones protégées. Mais les exigences probatoires tendant à démontrer qu’il n’y a aucun emplacement approprié en matière de télécommunications dans une zone de priorité élevée ne doivent pas être exagérées. On ne saurait en particulier exiger des fournisseurs d’avoir requis (en vain) l’expropriation de tous les emplacements appropriés dans les zones de priorité élevée (consid. 6).
Cst. 16 III, 26, 27, 36; LAT 22 II a, 23. Il est de notoriété publique qu’une partie de la population considère les installations de téléphonie mobile comme une atteinte, voire une menace à la qualité de l’habitat (immissions dites «immatérielles»). Du point de vue de la planification de zones, les restrictions visant les installations de téléphonie mobile dans les zones d’habitation sont donc un moyen approprié pour garantir le caractère et l’attractivité de ces espaces de vie. Alors qu’une interdiction générale serait disproportionnée, un modèle en cascade est un instrument adapté et suffisamment flexible (consid. 7). [texte complet]



Hauptsächliche Gutheissung der Beschwerden; Akten-Nr. 1C_449/2011 und 1C_451/2011

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