sic! 2012 Ausgabe 7+8

«Gruyère II». Tribunal fédéral du 25 novembre 2011

4. Droit des signes distinctifs

4.6 Indications de provenance

PA 5. Le TF s’appuie sur plusieurs critères pour déterminer si une contestation relève du droit public ou du droit privé, aucun ne l’emportant a priori sur les autres; ces critères sont: le critère des intérêts, le critère fonctionnel, le critère de la subordination et le critère modal (consid. 4.1).
O AOP/IGP 16 III. La certification étant obligatoire pour commercialiser un produit sous une AOP, le critère modal est le plus approprié pour déterminer la nature juridique des rapports entre l’OIC et la recourante (consid. 4.5, 4.6).
O AOP/IGP 16 III. Lorsque la certification se présente comme une obligation pour commercialiser un produit, elle doit être considérée comme relevant du droit public dès lors que le fondement légal de cette obligation réside dans une norme de droit public (consid. 4.6).
LAgr 166, 180. L’OIC doit être considéré comme délégataire d’une tâche publique et investi du pouvoir de rendre des décisions administratives sujettes à recours auprès de l’OFAG à l’encontre des entreprises soumises à son contrôle (consid. 5.3). [texte complet]


4. Kennzeichenrecht

4.6 Herkunftsangaben

VwVG 5. Das Bundesgericht stellt auf mehrere Kriterien ab, um zu beurteilen, ob eine Rüge dem öffentlichen Recht oder dem Zivilrecht zuzuordnen ist. Grundsätzlich geht keines dieser Kriterien den anderen vor. Die genannten Kriterien sind die Interessentheorie, die Funktionstheorie, die Subordinationstheorie und die Subjekttheorie (E. 4.1).
GUB/GGA-V 16 III. Um ein Erzeugnis unter einer GUB vermarkten zu können, ist zwingend eine Zertifizierung erforderlich. Die Subjekttheorie scheint am geeignetsten, um über die Rechtsnatur der Beziehung zwischen der OIC und der Beschwerdeführerin zu entscheiden (E. 4.5, 4.6).
GUB/GGA-V 16 III. Da die Zertifizierung eine zwingende Voraussetzung für die Vermarktung eines Erzeugnisses ist, ist sie als öffentlich-rechtlich zu behandeln, soweit die rechtliche Grundlage dieser Verpflichtung in einer öffentlich-rechtlichen Bestimmung liegt (E. 4.6).
LwG 166, 180. Die OIC ist als eine mit dem Vollzug einer öffentlichen Aufgabe betraute Organisation zu betrachten und verfügt über die Befugnis, Verwaltungsverfügungen zu erlassen, die von den der Kontrolle unterstehenden Betrieben beim BLW mit Beschwerde angefochten werden können (E. 5.3). [Volltext]



IIème Cour de droit public; admission du recours; réf. 2C_11/2010

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