sic! 2012 Ausgabe 7+8

«Yello | Yallo II». Bundesgericht vom 23. Februar 2012

4. Kennzeichenrecht

4.1 Marken

MSchG 2 d, 12 I; ZGB 2 II. Das Fehlen einer Gebrauchsabsicht hat die Nichtigkeit der Marke zur Folge, unabhängig von einer allenfalls noch nicht abgelaufenen Benutzungsschonfrist (E. 3.1, 3.2).
ZGB 8, 2 II; MSchG 2 d. Die Partei, die sich auf den Nichtigkeitsgrund der Defensivhinterlegung beruft, hat die fehlende Gebrauchsabsicht des Markeninhabers zu beweisen. Da es sich jedoch um eine negative und innere Tatsache handelt, genügt der Nachweis einer typischen Defensivmarkenkonstellation; vom Markeninhaber kann verlangt werden, dass er diese entkräftet (E. 5.1).
MSchG 2 d; ZGB 2 II. Die Indizien einer fehlenden Gebrauchsabsicht (hier: auffallend grosser Hinterlegungsumfang; Hinterlegungen für Dienstleistungen, in welchen die Hinterlegerin aus regulatorischen Gründen gar nicht tätig sein darf; Fehlen einer plausiblen Erklärung für erneute Markenanmeldungen) sind in ihrer Gesamtheit zu würdigen. Eine diesbezügliche Unterscheidung zwischen zum Kernbereich und nicht zum Kernbereich der Geschäftstätigkeit des Markeninhabers gehörende Waren und Dienstleistungen ist abzulehnen (E. 5.2, 5.3).
MSchG 2 d; ZGB 2 II. Weder ein ausländischer Markengebrauch noch eine allgemein behauptete Expansions- und Diversifikationsstrategie lassen Rückschlüsse auf eine Gebrauchsabsicht in der Schweiz zu (E. 5.4, 5.5).
MSchG 11 I, 12 I, III. Prozessuale Vorbringen wie das im Rahmen der Verhandlungsmaxime an sich zulässiges Zugeständnis des Markeninhabers, den Markengebrauch für bestimmte Waren und Dienstleistungen aufgegeben zu haben, sind nach dem Vertrauensprinzip auszulegen (E. 8).
MSchG 12 III, I, 11 I. Wenn die Glaubhaftmachung des Nichtgebrauchs einer Marke scheitert, gilt die Marke für alle beanspruchten Waren und Dienstleistungen als geschützt und es muss nicht mehr geprüft werden, inwieweit sich die Markenbenutzung für einzelne Waren und Dienstleistungen zugleich rechtserhaltend für alle Waren und Dienstleistungen eines eingetragenen Oberbegriffs auswirkt (E. 9). [Volltext]


4. Droit des signes distinctifs

4.1 Marques

LPM 2 d, 12 I; CC 2 II. Le défaut d’intention d’utiliser la marque entraîne la nullité de celle-ci, indépendamment de l’écoulement d’un délai de carence (consid. 3.1, 3.2).
CC 8, 2 II; LPM 2 d. La partie qui invoque un motif de nullité tiré d’un dépôt défensif doit prouver l’absence d’intention du titulaire de la marque de l’utiliser. S’agissant d’un fait négatif et interne, il suffit de rapporter la preuve d’une constellation typique de marques défensives; dans ce cas, il est admissible d’exiger de la part du titulaire de la marque qu’il apporte la preuve du contraire (consid. 5.1).
LPM 2 d; CC 2 II. Les indices relatifs à l’absence d’intention d’utiliser la marque (en l’occurrence: importance flagrante de l’étendue du dépôt; dépôt visant des prestations de service dans un domaine où la déposante ne peut exercer aucune activité en raison de la régulation en vigueur; absence d’explication plausible lors du réenregistrement de marques) doivent être appréciés dans leur globalité. Ainsi, toute distinction de marchandises et de prestations en fonction de leur appartenance au domaine d’activité principal du titulaire de la marque est exclue (consid. 5.2, 5.3).
LPM 2 d; CC 2 II. Il n’est pas admissible de déduire l’intention d’utiliser la marque en Suisse d’un usage de la marque à l’étranger ou d’une prétendue stratégie globale d’expansion et de diversification (consid. 5.4, 5.5).
LPM 11 I, 12 I, III. Les allégués formulés dans le cadre de la procédure selon lesquels la parties admet avoir cessé l’usage de la marque pour des marchandises et des prestations déterminées dans le cadre de la maxime des débats doivent être interprétées selon le principe de la confiance (consid. 8).
LPM 12 III, I, 11 I. Lorsque l’absence d’utilisation d’une marque ne peut être rendue vraisemblable, la marque doit être considérée comme protégée pour toutes les marchandises et prestations revendiquées. Il n’est dès lors plus nécessaire d’examiner si l’utilisation de la marque en relation avec des marchandises et prestations spécifiques s’étend à toutes les marchandises et prestations commercialisées sous le terme générique déposé (consid. 9). [texte complet]



I. zivilrechtliche Abteilung; Abweisung der beiden Beschwerden; Akten-Nrn. 4A_429/2011, 4A_435/2011

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