sic! 2012 Ausgabe 7+8

«Oktoberfest-Bier». Bundesverwaltungsgericht vom 17. Februar 2012

4. Kennzeichenrecht

4.1 Marken

MSchG 2 a; VwVG 13 I a. Die Verkehrsdurchsetzung muss vom Anmelder glaubhaft gemacht werden (E. 2.11).
MSchG 2 a. Zum Nachweis der Verkehrsdurchsetzung ist erforderlich, dass sich das Zeichen in der ganzen Schweiz durchgesetzt hat. Gewisse (sprach-)regionale Schwankungen sind aber zulässig (E. 2.10).
MSchG 2 a. Das Gericht muss die Eignung einer demoskopischen Umfrage zum Nachweis der Verkehrsdurchsetzung prüfen. Auch bei einer korrekt durchgeführten Umfrage verbleibt ein gewisses Mass an wertender Entscheidfindung (E. 2.8).
MSchG 2 a. Die Beweiskraft einer Umfrage hängt primär von der Fragestellung ab. Diese darf nicht suggestiv sein. Auch allfällige vorangehende Fragen einer Umfrage sollten deshalb offengelegt werden (E. 5.4, 6.5).
MSchG 2 a. Die Zuordnung des Zeichens zum Anmelder ist grundlegend für den Nachweis der Verkehrsdurchsetzung. Nicht erforderlich ist, dass die Befragten den Namen des Anmelders eindeutig wiedergeben können (E. 2.9, 5.6, 6.5).
MSchG 2 a. Auch die Stichprobengrösse ist für die Beurteilung der Beweiskraft einer Umfrage relevant. Bei Durchschnittsabnehmern wird eine Mindestanzahl von 1000 tatsächlich geführten Interviews vorausgesetzt (E. 5.7, 6.6). [Volltext]


4. Droit des signes distinctifs

4.1 Marques

LPM 2 a; PA 13 I a. Le déposant doit rendre vraisemblable que le signe s’est imposé comme marque parmi le public (consid. 2.11).
LPM 2 a. Pour prouver que le signe s’est imposé comme marque parmi le public, il doit s’être imposé comme tel dans toute la Suisse. Certaines particularités régionales ou linguistiques sont toutefois à prendre en considération (consid. 2.10).
LPM 2 a. Le tribunal doit examiner la pertinence d’un sondage effectué dans le but de prouver qu’un signe s’est imposé comme marque. Même si le sondage a été mené dans les règles, il reste une certaine marge d’appréciation dans le processus décisionnel (consid. 2.8).
LPM 2 a. La force probante d’un sondage dépend avant tout de la manière dont les questions ont été formulées. Celles-ci ne doivent pas être orientées. Même les éventuelles questions préliminaires d’un sondage doivent ainsi être divulguées (consid. 5.4, 6.5).
LPM 2 a. Le fait d’associer un signe au déposant est déterminant pour prouver qu’il s’est imposé comme marque parmi le public. Il n’est pas nécessaire que les personnes interrogées formulent clairement le nom du déposant (consid. 2.9, 5.6, 6.5).
LPM 2 a. L’importance de l’échantillon de personnes interrogées est également déterminante pour apprécier la force probante d’un sondage. En présence de consommateurs moyens, l’interrogation effective d’un panel d’au moins 1000 personnes est requise (consid. 5.7, 6.6). [texte complet]



Abteilung II; Abweisung der Beschwerde im Eintragungsverfahren; Akten-Nr. B-5169/2011

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