sic! 2012 Ausgabe 6

«Ifolor». Obergericht Thurgau vom 7. September 2011 (Massnahmeentscheid)

4. Kennzeichenrecht

4.1 Marken

MSchG 13. Die Verwendung einer fremden Marke als Keyword ist ein Gebrauch im geschäftlichen Verkehr, erfolgt aber nicht kennzeichenmässig. Der durchschnittliche Nutzer einer Suchmaschine vermag zwischen den Treffern in der Suchresultateliste und den Werbeanzeigen zu unterscheiden. Ist das Keyword in der Anzeige nicht enthalten, nimmt der Suchende nicht an, die Werbeanzeige stamme vom Markeninhaber oder von einem mit diesem wirtschaftlich verbundenen Unternehmen. Er misst der Werbeanzeige damit keine herkunftshinweisende Funktion zu, sondern erkennt den rein kontextmässigen Bezug von Keyword und Anzeige (E. 6d-f).
UWG 3 d. Wird ein Keyword in der Werbeanzeige nicht verwendet, nimmt der Nutzer einer Suchmaschine nicht an, die Werbeanzeige stamme von dem Unternehmen, dessen Kennzeichen er in die Suchmaske eingegeben hat. Eine Verwechslungsgefahr ist damit ausgeschlossen (E. 7b-d).
UWG 2. Das blosse Erscheinen einer Werbeanzeige bei Eingabe eines fremden Kennzeichens als Keyword führt nicht zu einer Übertragung des mit dem Kennzeichen verbundenen Rufs auf das werbende Unternehmen. Damit liegt keine Rufausbeutung vor (E. 7e).
UWG 2. Der Gebrauch von Keywords führt weder zu einer Beeinträchtigung der Entscheidungsfreiheit der potenziellen Kunden noch zu einer Verdrängung des Internetangebots des Kennzeicheninhabers, zumal dessen Website unbeeinträchtigt in der Trefferliste der Suchmaschine erscheint. Den Kunden wird lediglich ein alternatives Angebot angezeigt, was jeder Werbung immanent ist und nicht unlauter sein kann (E. 7f). [Volltext]


4. Droit des signes distinctifs

4.1 Marques

LPM 13. L’utilisation de la marque d’autrui comme mot-clé est un usage dans les affaires, mais n’a pas lieu à des fins distinctives. L’utilisateur moyen d’un moteur de recherche est en mesure de distinguer les annonces publicitaires des résultats affichés. Si le mot-clé n’est pas contenu dans la publicité, l’utilisateur du moteur de recherche n’en conclut pas que l’annonce publicitaire émane du titulaire de la marque ou d’une entreprise qui lui serait économiquement liée. Ainsi, il n’attache pas à l’annonce publicitaire une fonction d’indication de provenance. Au contraire, il reconnaît le contexte dans lequel le mot-clé et l’annonce publicitaires s’affichent (consid. 6d-f).
LCD 3 d. Lorsqu’un mot-clé n’est pas utilisé dans l’annonce publicitaire, l’usager d’un moteur de recherche n’en déduit pas que l’annonce publicitaire proviendrait de l’entreprise dont il a saisi le signe distinctif dans le masque de recherche. Un risque de confusion est donc exclu (consid. 7b-d).
LCD 2. La simple apparition d’une annonce publicitaire lors de la saisie de la marque d’autrui comme mot-clé n’entraîne pas un transfert de la réputation liée au signe distinctif en faveur de l’entreprise vantant ses produits. Il n’y a donc pas d’exploitation de cette réputation (consid. 7e).
LCD 2. L’usage de mots-clés n’entraîne aucune restriction de la liberté de décision du client potentiel et aucune limitation de l’offre sur Internet du titulaire du signe, d’autant que son site Internet apparaît clairement dans la liste des résultats du moteur de recherche. Seule une offre alternative s’affiche aux yeux des clients, ce qui est propre à toute publicité et ne peut être déloyal (consid. 7f). [texte complet]



Abweisung des Massnahmegesuchs; Akten-Nr. PO.2010.8

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