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«Le-Corbusier-Möbel IV». Obergericht Zürich vom 2. Dezember 2011
2. Urheberrecht
2.1 Allgemeines Urheberrecht
URG 3 I. Rein technische Verbesserungen, die sich innerhalb des Spielraums bewegen, den die bloss als Zeichnungen vorhandenen Vorgaben des Urhebers in der praktischen Umsetzung zulassen, rechtfertigen für sich allein die Anerkennung als selbständige schöpferische Leistung nicht (E. V.2).
URG 62, 10 II b, 67 I f; IPRG 100, 118. Es liegt keine in der Schweiz verbotene Veräusserungshandlung vor, wenn eine Verkäuferin mit Sitz in Italien Werkexemplare, die in Italien vom Urheberrechtsschutz nicht erfasst sind, in Italien an Abnehmer aus der Schweiz liefert (E. V.3.1, V.3.2).
URG 62, 10 II b, 67 I f. Flugblätter, Prospekte, Inserate und Internetwerbung, die Konsumenten in der Schweiz erreichen und die Verletzungsgegenstände in Schweizer Franken und unter Angabe der Schweizer Mehrwertsteuer zum Verkauf anpreisen, gelten in ihrer Kombination als ein auf die Schweizer Verhältnisse zugeschnittenes Angebot. Welche Streubreite das Werbeangebot des Verletzers tatsächlich hat, ist ohne Bedeutung. Auch wenn Prospekte nur auf ausdrücklichen Wunsch oder nur an frühere Besteller versandt werden, so ändert dies nichts daran, dass mit der Zustellung der Prospekte an Schweizer Adressen eine Bewerbung des Schweizer Marktes erfolgt (E. V.3.3.2).
UWG 3 d. Nachahmungen stellen unlauteren Wettbewerb dar, wenn das Original Kennzeichnungskraft besitzt und durch sein Erscheinungsbild beim Käufer Rückschlüsse auf den Hersteller hervorruft, sodass eine Nachbildung eine Verwechslungsgefahr mit dem Original schafft. Wird die Nachahmung demgegenüber unter einer Kennzeichnung beworben, die vom durchschnittlichen Konsumenten nicht automatisch als auf den Originalhersteller zurückgehend erkannt wird, begründet dies keine Verwechslungsgefahr, jedenfalls wenn weitere Hinweise auf das Original (z.B. in Form einer Abbildung des Originals) fehlen (E. VI).
OR 42 II, 423. Zur Berechnung des Verletzergewinns kann im Möbelhandel von einem geschätzten Nettogewinn von 10% auf dem Endverkaufspreis ausgegangen werden (E. VII).
[Volltext]
2. Droit d'auteur
2.1 Droit d'auteur en général
LDA 3 I. Des améliorations purement techniques ne peuvent en tant que telles être assimilées à une prestation créatrice individuelle lorsque la marge de manœuvre créatrice dans laquelle elles s’inscrivent est dictée dans son application pratique par un cahier des charges qui n’existe qu’à l’état d’esquisses (consid. V.2).
LDA 62, 10 II b, 67 I f; LDIP 100, 118. Il n’y a pas d’acte d’aliénation interdit en Suisse lorsqu’un vendeur ayant son siège en Italie livre dans ce pays à des acquéreurs provenant de Suisse des exemplaires de l’œuvre qui ne sont pas protégés par le droit d’auteur italien (consid. V.3.1, V.3.2).
LDA 62, 10 II b, 67 I f. Les dépliants, prospectus, annonces de même que les publicités diffusées par Internet dont les consommateurs suisses sont les destinataires et qui offrent les produits incriminés à des prix exprimés en Francs suisses auxquels s’ajoute la TVA suisse, sont considérés dans leur ensemble comme une offre conforme aux conditions du marché suisse. Le champ de diffusion effectif de l’offre publicitaire de l’auteur de l’infraction importe peu à cet égard. Même si les prospectus ont été adressés seulement sur demande ou à des clients antérieurs, il n’en demeure pas moins que la remise des prospectus à des destinataires suisses constitue une démarche commerciale sur le marché suisse (consid. V.3.3.2).
LCD 3 d. Les imitations constituent une forme de concurrence déloyale lorsque le produit original revêt une force distinctive et que son apparence permet à l’acheteur d’en déduire l’identité du fabricant de telle sorte qu’une copie crée un risque de confusion avec le produit original. En revanche, si l’imitation est mise sur le marché avec un signe distinctif qui ne permet pas au consommateur moyen de reconnaître d’emblée le fabricant d’origine, il n’y a pas lieu d’admettre de risque de confusion, en tout état lorsque d’autres références au produit orignal font défaut (par ex. l’illustration du produit original) (consid. VI).
CO 42 II, 423. Pour calculer le gain de l’auteur de l’infraction, on peut se baser dans le commerce de meubles sur un bénéfice net estimé de 10% du prix de revente (consid. VII).
[texte complet]
I. Zivilkammer; teilweise Gutheissung; Geschäfts-Nr. LK110002-0/U
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