sic! 2011 Ausgabe 10

«Nespresso». Bundesgericht vom 28. Juni 2011

4. Kennzeichenrecht

4.1 Marken

BGG 93 I a. In der Begründung von Beschwerden gegen Massnahmeentscheide ist vor Bundesgericht (inskünftig) aufzuzeigen, inwiefern dem Beschwerdeführer im konkreten Fall ein nicht wieder gutzumachender Nachteil rechtlicher Natur droht (E. 1.1).
BV 9; MSchG 2 b. Im Rahmen der Prüfung der technischen Notwendigkeit als Schutzausschlussgrund gemäss Art. 2 lit. b MSchG bei einem Gegenstand, der als Formmarke hinterlegt ist (hier: Nespresso-Kapseln), ist die Einschränkung des Anwendungsbereichs des Gegenstands auf eine bestimmte Anwendungsform (hier: Kaffeekapseln, die in Nespresso-Maschinen verwendet werden können) nicht willkürlich (E. 2).
BV 9, 29 II; MSchG 2 b. Der Umstand, dass eine Partei den Beweisantrag einer Expertise stellt, darf nicht zu deren Ungunsten ausgelegt werden (E. 3.2.2).
BV 9, 29 II; MSchG 2 b. Bei der Beurteilung des absoluten Ausschlussgrundes der technischen Notwendigkeit von Art. 2 lit. b MSchG darf das Gericht ohne eigene Sachkunde und ohne Beizug eines unabhängigen Sachverständigen nicht auf bestrittene Behauptungen einer Partei abstellen (E. 3.2.2).
BV 9, 29 II; MSchG 2 b; ZPO 254. Im Rahmen des Massnahmeverfahrens ist die Kurzexpertise ein zulässiges Beweismittel zur Klärung von rein technischen Fragen (hier: Existenz von mit Nespresso-Maschinen kompatiblen Alternativformen von Kaffeekapseln), die für die Beurteilung der Streitsache ausschlaggebend sind (E. 3.2.2). [Volltext]


4. Droit des signes distinctifs

4.1 Marques

LTF 93 I a. Les recours au Tribunal fédéral contre des décisions de mesures provisionnelles doivent désormais démontrer dans leur motivation dans quelle mesure le recourant est exposé dans le cas concret à un préjudice difficilement réparable de nature juridique  (consid. 1.1).
Cst. 9; LPM 2 b. Lors de l’examen du caractère techniquement nécessaire comme motif d’exclusion au sens de l’art. 2 let. b LPM pour une marque tridimensionnelle (en l’espèce les capsules Nespresso), il n’est pas arbitraire de restreindre la destination de l’objet à un type d’usage spécifique (en l’occurrence, les capsules de café qui peuvent être utilisées dans des machines Nespresso) (consid. 2).
Cst. 9, 29 II; LPM 2 b. Le fait qu’une partie demande une expertise à titre de moyen de preuve ne doit pas être interprété en sa défaveur (consid. 3.2.2).
Cst. 9, 29 II; LPM 2 b. Lors de l’examen du motif absolu d’exclusion tiré du caractère techniquement nécessaire au sens de l’art. 2 let. b LPM, le tribunal ne peut pas se baser sur des allégations contestées d’une partie sans posséder les connaissances spécifiques en la matière ou sans recourir à un expert (consid. 3.2.2).
Cst. 9, 29 II; LPM 2 b; CPC 254. En procédure de mesures provisionnelles, une expertise sommaire constitue un moyen de preuve admissible pour clarifier des questions de nature purement technique (en l’espèce, l’existence de formes alternatives de capsules de café compatibles avec les machines Nespresso) qui sont déterminantes pour trancher le litige (consid. 3.2.2). [texte complet]



I. zivilrechtliche Abteilung; Gutheissung der Beschwerde; Akten-Nr. 4A_178/2011

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