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«Ferrari II». Tribunal cantonal vaudois du 14 janvier 2009
7. Droit de la concurrence
7.1 Concurrence déloyale
Rapports LPM/LCD. La LPM ne constitue pas une lex specialis par rapport à la LCD. Ces deux lois s’appliquent de manière cumulative en fonction des objectifs qu’elles poursuivent (consid. III).
LCD 2. Seul peut être qualifié de déloyal un comportement qui est objectivement apte à influencer le jeu de la concurrence ou le fonctionnement du marché; il en résulte que l’application de la LCD n’implique pas l’existence d’une relation de concurrence entre l’auteur et le lésé et que la bonne ou la mauvaise foi importent peu (consid. IV/a, b).
LCD 3 d. Le risque de confusion est réalisé non seulement lorsque la fonction d’individualisation du signe est mise en danger par des signes identiques ou semblables, mais aussi lorsqu’il en résulte une exploitation indue de la réputation d’autrui par la création d’un tel risque (consid. IV/c).
LCD 3 d. Pour être illicite au regard de l’art. 3 lit. d LCD, l’imitation d’une marchandise qui n’est pas protégée par un droit de propriété intellectuelle suppose que le public lui associe une certaine valeur (force distinctive du signe) (consid. IV/c).
LCD 2. La clause générale a vocation à s’appliquer en particulier lorsque l’imitateur a recouru à un comportement incorrect ou astucieux pour parvenir à ses fins, lorsqu’il recherche de façon systématique et raffinée à tirer profit de la bonne réputation d’un concurrent, qu’il exploite systématiquement cette renommée de façon parasitaire ou qu’il imite la forme d’une marchandise dépourvue de force distinctive alors qu’il aurait pu lui donner une autre forme sans modification de la construction technique et sans que cela ne porte atteinte à la destination du produit (consid. IV/d).
LCD 2, 3 e. Agit de façon parasitaire celui qui reprend à son compte le résultat des efforts d’un concurrent sans avoir eu à consentir les investissements nécessaires, et qui prive du même coup ce concurrent du fruit de son travail. Une forme de parasitisme peut exister lorsqu’il résulte de l’exploitation qui est faite du signe d’autrui un transfert d’images, quand bien même il n’en résulterait aucun risque de confusion (consid. IV/d).
LCD 2, 3 d. Agit de manière parasitaire et suscite un risque de confusion auprès du public celui qui se réfère directement à l’histoire et à la marque d’un concurrent pour promouvoir la vente de ses produits à un prix élevé (consid. IV/e).
LCD 3 d. L’apposition d’une marque ne suffit pas à exclure un risque de confusion dans l’esprit du public lorsque les éléments repris du concurrent (en l’espèce le design du véhicule, l’appellation du véhicule et la reprise d’un graphique figurant un cheval cabré) sont fortement rattachés à ce dernier (consid. IV/e).
LPM 13. Le fait d’ajouter un élément verbal ou graphique à une marque antérieure ne permet d’écarter un risque de confusion que si la marque antérieur est un signe faible (consid. V/a).
LPM 59; LCD 14. Il y a urgence et l’octroi de mesures provisionnelles apparaît justifié lorsque la durée nécessaire pour parvenir à un jugement au fond ne permettrait pas de réparer le préjudice subi. Tel est le cas lorsqu’il existe un acquéreur potentiel de la marque attaquée, hypothèse dans laquelle des mesures provisionnelles visant à interdire un tel transfert se justifient (consid. VII).
CC 28d III. L’astreinte à verser des sûretés est justifiée lorsque l’octroi des mesures provisionnelles interdit à l’intimé de vendre la marque litigieuse. Pour une marque qui n’est pas encore utilisée sur le marché, l’octroi d’un montant de 80000 francs au titre de sûretés apparaît justifié (consid. VIII).
[texte complet]
7. Wettbewerbsrecht
7.1 Lauterkeitsrecht
Verhältnis MSchG/UWG. Das MSchG stellt gegenüber dem UWG keine lex specialis dar. Die beiden Gesetze gelangen kumulativ zur Anwendung entsprechend den Zielen, welche sie verfolgen (E. III).
UWG 2. Als unlauter kann nur ein Verhalten beurteilt werden, das objektiv geeignet ist, das Spiel des Wettbewerbs oder das Funktionieren des Marktes zu beeinflussen. Daraus ergibt sich, dass seine Anwendung kein Wettbewerbsverhältnis zwischen dem Urheber und dem Verletzten voraussetzt und dass der böse oder gute Glaube keine Rolle spielen (E. IV/a, b).
UWG 3 d. Eine Verwechslungsgefahr liegt nicht nur vor, wenn die Unterscheidungsfunktion eines Zeichens durch andere identische oder ähnliche Zeichen gefährdet ist, sondern auch, wenn durch die Schaffung einer solchen Gefahr eine ungerechtfertigte Ausbeutung des Rufs resultiert (E. IV/c).
UWG 3 d. Um unlauter im Sinne von Art. 3 lit. d UWG zu sein, setzt die Imitation einer Ware, welche nicht durch ein Immaterialgüterrecht geschützt ist, voraus, dass das Publikum ihr einen bestimmten Wert zumisst (E. IV/c).
UWG 2. Die Generalklausel findet insbesondere Anwendung, wenn ein Nachahmer auf ein unrechtmässiges oder raffiniertes Verhalten zurückgegriffen hat, um seine Ziele zu erreichen, wenn er versucht, auf systematische und raffinierte Weise Nutzen zu ziehen aus dem guten Ruf eines Mitbewerbers, wenn er dieses Renommee systematisch und parasitär ausnützt oder wenn er die Form einer Ware ohne Kennzeichnungskraft nachahmt, obschon er ihr ohne Modifikation der technischen Konstruktionsweise eine andere Form hätte geben können und ohne dass dies der Bestimmung des Produkts schaden würde (E. IV/d).
UWG 2, 3 e. Schmarotzerisch handelt, wer für sich die Ergebnisse der Anstrengungen eines Mitbewerbers einnimmt, ohne die notwendigen Investitionen getätigt haben zu müssen, und wer im gleichen Zug diesen Mitbewerber um die Früchte seiner Arbeit bringt. Eine Art von Schmarotzertum kann vorliegen, wenn daraus eine Ausbeutung resultiert, die auf einer Übertragung von Bildern eines Zeichens beruht, auch wenn daraus keine Verwechslungsgefahr resultiert (E. IV/d).
UWG 2, 3 d. Parasitär handelt und schafft beim Publikum eine Verwechslungsgefahr, wer sich direkt auf die Geschichte und die Marke eines Mitbewerbers bezieht, um den Verkauf seiner Produkte zu einem höheren Preis zu fördern (E. IV/e).
UWG 3 d. Die Apposition einer Marke reicht nicht aus, um beim Publikum das Vorliegen einer Verwechslungsgefahr auszuschliessen, wenn die vom Mitbewerber übernommenen Elemente (im vorliegenden Fall das Design eines Fahrzeugs, die Bezeichnung des Fahrzeugs und die Übernahme einer Grafik, welche ein sich aufbäumendes Pferd zeigt) stark mit Letzterem verbunden sind (E. IV/e).
MSchG 13. Die Hinzufügung eines verbalen oder grafischen Elements zu einer älteren Marke reicht nur aus, um eine Verwechslungsgefahr zu beseitigen, wenn die ältere Marke ein schwaches Zeichen ist (E. V/a).
MSchG 59; UWG 14. Es liegt Dringlichkeit vor und die Anordnung vorsorglicher Massnahmen erscheint gerechtfertigt, wenn die Dauer, die es erfordert, um zu einem ordentlichen Hauptsacheurteil zu kommen, nicht erlauben würde, den erlittenen Schaden wieder gutzumachen. Wenn es einen potenziellen Erwerber der angegriffenen Marke gibt, ist anzunehmen, dass die vorsorglichen Massnahmen, welche darauf abzielen, eine solche Übertragung zu verbieten, gerechtfertigt sind (E. VII).
ZGB 28d III. Der Zwang, Sicherheiten zu leisten, ist gerechtfertigt, wenn die Anordnung der vorsorglichen Massnahmen dem Appellat verbietet, die strittige Marke zu verkaufen. Für eine Marke, die auf dem Markt noch nicht gebraucht wurde, scheint die Anordnung eines Betrags von CHF 80000 als Sicherheit gerechtfertigt (E. VIII).
[Volltext]
Juge instructeur de la Cour civile du Tribunal cantonal vaudois; admission partielle de la requête de mesures provisionnelles; réf. CM08.032409
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