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«Yasmin». Bundesgericht vom 6. April 2011
1. Informationsrecht
RTVG 4 II. Das Sachgerechtigkeitsverbot wird nicht verletzt, wenn der Veranstalter die Problematik von Antibabypillen in der Form eines kritischen, anwaltschaftlichen Journalismus darstellt und dabei, ausgehend von einem Einzelfall resp. weiterer Spontanmeldungen, eine bestimmte These vertritt. Dies muss für das Publikum jedoch erkennbar sein. Damit sich die Zuschauer eine eigene Meinung bilden können, muss der Standpunkt des betroffenen Unternehmens und die Stellungnahme der staatlichen Aufsichtsbehörde hinreichend klar und fair zum Ausdruck gebracht werden (E. 2.1.2, 2.1.3, 3.1-3.2, 3.3, 3.4, 4.1, 4.2).
RTVG 4 II. Ein Thema darf anhand eines Einzelfalls illustriert werden, sofern der Bezug zur allgemeinen Problematik und zu vergleichbaren Produkten geschaffen wird (E. 3.2.2, 3.3.2, 3.4, 4.2).
RTVG 4 II; EMRK 10. Bei der Beurteilung des Sachgerechtigkeitsgebots ist Art. 10 EMRK (Meinungsäusserungsfreiheit) bzw. der entsprechenden Rechtsprechung des Europäischen Gerichtshofs für Menschenrechte (EGMR) Rechnung zu tragen. Bei Fragen von allgemeinem Interesse erfüllen die Medien die Funktion «öffentlicher Wachhunde» und an die Beschränkung der Meinungsäusserungsfreiheit sind strenge Anforderungen zu stellen (E. 2.2).
RTVG 4 II, 5 I; BV 17 I, 93 III. Der dem Veranstalter aufgrund der Programmautonomie zustehende Spielraum bei der Berichterstattung impliziert eine Gesamtwürdigung der Beiträge. Ein aufsichtsrechtliches Einschreiten ist daher nicht angezeigt, wenn bestimmte Punkte einer Sendung anders oder besser hätten gestaltet werden können resp. wenn ein Beitrag nicht in jeder Hinsicht voll zu befriedigen vermag (E. 4.1, 4.2).
RTVG 4 II. In einem Nachrichtenmagazin sind gewisse Vereinfachungen journalistisch oft notwendig und zulässig, solange nicht grob und sachlich nicht gerechtfertigt simplifiziert wird. Dies im Unterschied zu einem wissenschaftlichen Beitrag (E. 4.2).
RTVG 4 II. Es liegt keine verfälschende, unnötige Skandalisierung der behandelten Problematik vor, wenn trotz Darstellung des tragischen Schicksals mit emotionalem Bild und Ton ein Gegengewicht geschaffen wird, welches dem Zuschauer erlaubt, die verschiedenen Standpunkte von Journalist, Herstellerfirma und staatlicher Aufsichtsbehörde einzuordnen (E. 4.2).
[Volltext]
1. Droit de l'information
LRTV 4 II. Il n’y a pas d’atteinte au principe d’objectivité lorsque l’organisateur présente la problématique des pilules contraceptives sous forme d’un journalisme critique et engagé et qu’il défend ainsi une thèse, en partant d’un cas particulier et d’autres annonces spontanées. Il faut toutefois que ce soit reconnaissable pour le public. Pour que les spectateurs puissent se faire leur propre opinion, le point de vue de l’entreprise concernée et la position des autorités de surveillance étatiques doivent être exprimés de manière claire et loyale (consid. 2.1.2, 2.1.3, 3.1-3.2, 3.3, 3.4, 4.1, 4.2).
LRTV 4 II. Une thématique peut être illustrée à l’aide d’un cas particulier, à condition que le lien avec la problématique générale et avec des produits semblables soit établi (consid. 3.2.2, 3.3.2, 3.4, 4.2).
LRTV 4 II; CEDH 10. Lors de l’appréciation du principe d’objectivité, l’art. 10 CEDH (liberté d’expression) et la jurisprudence de la Cour européenne des Droits de l’Homme doivent être pris en compte. S’agissant de questions d’intérêt général, les médias remplissent la fonction de «chiens de garde de la démocratie»; une restriction de la liberté d’expression doit être soumise à des exigences strictes (consid. 2.2).
LRTV 4 II, 5 I; Cst. 17 I, 93 III. Vu l’autonomie dont il dispose dans la programmation, l’organisateur jouit d’une certaine marge de manœuvre dans le reportage, ce qui implique que ses contributions fassent l’objet d’une appréciation globale. Une intervention de la part des autorités de surveillance ne s’impose donc pas simplement du fait que certains aspects d’une émission auraient pu être présentés de manière différente ou qu’une contribution n’est pas satisfaisante à tous égards (consid. 4.1, 4.2).
LRTV 4 II. Dans le cadre d’une émission d’informations, et à la différence d’une contribution scientifique, des simplifications sont régulièrement nécessaires et autorisées d’un point de vue journalistique, tant que ces simplifications ne sont pas grossières et objectivement injustifiées (consid. 4.2).
LRTV 4 II. Malgré la représentation d’un destin tragique à l’aide d’images et de sons propres à susciter l’émotion, il n’y a pas de sensationnalisme inutile qui fausserait la problématique traitée lorsqu’il existe un contrepoids qui permet au spectateur de reconnaître les diverses positions des journalistes, du fabricant et de l’autorité de surveillance étatique (consid. 4.2).
[texte complet]
II. öffentlich-rechtliche Abteilung; Abweisung der Beschwerde; Akten-Nr. 2C_664/2010
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